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Économiser Investir

Placements à court terme : faut-il épargner ou investir ?

Vous avez reçu une somme d’argent (prime, chèque…) et vous disposez d’un horizon court terme, de quelques semaines à 2 ans. Vous vous demandez peut-être si le meilleur choix consiste à épargner cette somme (c’est-à-dire la placer sur un support garanti) ou à l’investir (c’est-à-dire la placer dans l’espoir d’obtenir un gain, avec un risque de perte en capital). 

Moka vous aide à y voir plus clair.    


L’épargne, pour protéger ses économies

Les livrets réglementés : des placements garantis et non imposables

Si vous avez un horizon de placement de quelques semaines à quelques mois, les livrets réglementés (Livret A, LDDS…) sont une bonne solution. Leur taux de rendement a été porté à 2% au 1er août 2022. C’est peu au regard de l’inflation, mais les intérêts versés sont exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. 

Les intérêts sont calculés deux fois par mois : c’est ce qu’on appelle la règle des quinzaines. Il vaut donc mieux déposer son argent la veille du premier jour de la quinzaine qui commence, c’est-à-dire :

  • Le 30 ou le 31 du mois, pour que les intérêts courent à partir du 1er du mois
  • Le 14 ou 15 du mois, pour qu’ils génèrent des intérêts dès le 16 du mois.

Idem pour retirer son argent : en cas de retrait le 30, le 31 ou le 15 du mois, les intérêts produits lors de la quinzaine écoulée seront perdus.

L’argent placé sur un livret est disponible à tout moment, et le capital est garanti.

L’assurance-vie en fonds euros

Contrairement à ce qu’on pense, l’argent déposé sur une assurance vie n’est jamais bloqué. Même sur un horizon court terme, il est donc possible d’en profiter. Le seul inconvénient : avant 8 ans de détention, les gains sont imposables. 

En 2021, le rendement des assurances-vie en fonds euros était de 1,30% en moyenne (source : France Assureurs). C’est dorénavant moins que le Livret A. A court terme, mieux vaut donc se tourner vers les livrets réglementés ! 

Des alternatives avec de meilleurs taux d’intérêt 

Si vous avez des revenus modestes, le Livret d’épargne populaire (LEP) est sans doute votre meilleur allié. Depuis le 1er août 2022, son taux de rendement est de 4,6 %, dans la limite de 7700 euros de dépôts. 

Autre option, ouverte à tous : le compte à terme (CAT). Il s’agit d’un compte d’épargne qui offre un taux d’intérêt généralement plus élevé que ceux des livrets ordinaires, à condition que les sommes déposées restent bloquées pendant un certain temps. A l’ouverture du compte, un versement unique est effectué ; il n’est pas possible de verser de sommes supplémentaires par la suite. Généralement, la durée d’un CAT varie entre 6 mois et 5 ans. Plus longtemps la somme versée est bloquée, plus élevé est le taux de rendement. 

Enfin, si vous avez moins de 25 ans, le Livret Jeune peut être une option intéressante. Son taux est librement fixé par la banque, mais il ne peut pas être inférieur à celui du Livret A (soit 2% par an). Un bémol cependant : la limite de dépôts est fixée à 1600 euros.

L’investissement, pour prendre des risques 

Même sur un horizon court terme, investir en Bourse peut être rémunérateur. Mais il faut pour cela disposer d’une solide culture financière, et accepter de perdre sa mise… 

Vous l’aurez compris, l’investissement est plutôt réservé à celles et ceux qui ont un horizon long terme, c’est-à-dire plus de 8 ans. Sur le temps long, en effet, les marchés boursiers ne font que monter. Par exemple, depuis 1870, l’indice boursier américain S&P500 a gagné en moyenne 7,4% par an ! 

Pour que ce type de placement soit rentable (que vous choisissiez d’investir dans des actions, des obligations, des ETF…), il est donc nécessaire d’être en capacité d’attendre. Et de laisser son argent dormir tranquillement, même lorsque les marchés sont en baisse (comme c’est le cas en ce moment). 

Si l’on veut malgré tout investir, on peut utiliser la méthode dite DCA (pour dollar cost average). Celle-ci consiste à investir de manière régulière une somme d’argent identique sur le même support. Cet investissement à intervalles réguliers permet d’obtenir un prix d’achat moyen moins élevé, et de se protéger de la volatilité des marchés. Mais il ne reste véritablement intéressant que sur le moyen à long terme.

Pour un placement à court terme, mieux vaut privilégier la sécurité

Sur un horizon de quelques semaines à 2 ans, il vaut mieux utiliser son Livret A ou son assurance-vie en fonds euros pour faire fructifier son capital. Autre option, un peu plus intéressante en termes de rendement : le compte à terme. On le trouve dans la plupart des banques traditionnelles ou en ligne. Enfin, on peut utiliser la solution d’épargne de l’application Moka pour épargner sans s’en rendre compte et donc mettre son argent en sécurité ! Les sommes restent disponibles et peuvent être retirées à tout moment, sans frais.

Certes, les taux d’intérêt des produits traditionnels sont relativement bas, surtout au regard de l’inflation actuelle. Mais vous pourriez perdre bien plus en plaçant votre argent sur les marchés boursiers… car cet investissement n’est rentable que sur le long terme.  

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Investir de manière éthique, c’est possible ?

Et si oui, comment faire ? L’investissement éthique, qui prend en considération d’autres critères que la seule performance financière, connaît un regain d’intérêt certain. Il faut dire que l’investissement traditionnel est loin d’être complètement vertueux, en ce qu’il participe à financer des activités polluantes et/ou nocives pour la planète et les êtres humains. Alors, comment faire pour investir de la manière la plus éthique possible, sans contrevenir à ses valeurs morales ?   

C’est ce que nous allons voir dans cet article. 


L’investissement éthique, c’est quoi ?

L’éthique (du grec ethos, qui signifie manière de vivre) peut se définir comme un ensemble de principes moraux qui orientent les actions d’une personne donnée. 

L’investissement éthique peut donc être décrit comme le fait de diriger son épargne vers une entreprise, une activité ou un projet en fonction de considérations morales. Il peut être réalisé dans l’objectif d’obtenir une rémunération en contrepartie, ou avec la volonté de réaliser une donation au profit d’un projet spécifique (dans le cas du financement participatif, par exemple). 

L’éthique possède en effet une certaine subjectivité : en effet, elle correspond à des définitions qui diffèrent selon les personnes. Autrement dit, ce qui est éthique pour l’un.e ne le sera pas pour l’autre. 

L’investissement éthique, ne serait-ce pas une contradiction ?

De manière classique, on a tendance à opposer l’investissement, dont le but premier est d’obtenir un gain (donc de s’enrichir), à l’éthique. L’enrichissement est en effet rarement considéré comme compatible avec la morale. 

Pour autant, investir de manière éthique est possible. Certes, il ne s’agit pas d’agir de manière désintéressée, puisque le but est d’obtenir un gain. Mais si ce gain est obtenu en participant au financement d’une activité vertueuse, il n’y a pas de contradiction entre investissement et éthique. Au contraire ! Par exemple, si vous aidez à financer une entreprise dont la mission est de dépolluer les océans, vous réalisez une bonne action tout en gardant votre propre intérêt en tête (gagner de l’argent). Ces deux actions ne s’annulent pas : elles se complètent. 

Comment investir de manière éthique ?

Si vous souhaitez investir de manière plus vertueuse, et/ou vous détourner des produits classiques tels que les livrets réglementés ou les assurances-vie en fonds euros, plusieurs options s’offrent à vous. 

Investir dans des fonds ISR 

Les fonds ISR (pour investissement socialement responsable qui se caractérise par un label) sont des portefeuilles d’actifs qui prennent en compte des critères extra-financiers. On parle de critères ESG pour environnementaux, sociaux et de gouvernance. Cela peut être, par exemple : le recyclage des déchets, l’emploi de personnes handicapées, la mixité des recrutements, la lutte contre la corruption, etc. 

Les fonds ISR font partie des moyens les plus simples d’investir de manière “propre”. 

Ils sont accessibles aux investisseurs au travers de plusieurs supports (cela n’est pas systématique, pensez à vous renseigner) :

  • Le compte-titres ordinaire ;
  • Le plan d’épargne en actions (PEA) ;
  • L’assurance-vie ;
  • L’épargne salariale ; 
  • Le fonds ISR de Moka. 

Pour rappel, il existe trois formes d’ISR : 

  • L’approche thématique : elle consiste à financer des entreprises actives dans des domaines précis, comme par exemple la gestion des déchets. 
  • Les exclusions sectorielles : il s’agit d’exclure du champ d’investissement des secteurs jugés non éthiques. Par exemple : le tabac, l’alcool, le nucléaire, les énergies fossiles, les OGM, etc.
  • L’engagement actionnarial : II s’agit ici pour les investisseurs d’intégrer le capital de certaines entreprises pour exiger qu’elles mettent en place une politique RSE plus engagée, par le biais notamment de votes en assemblée générale. Par exemple, il peut être demandé à une entreprise de ne pas s’implanter dans un pays où le droit du travail est bafoué ou inexistant. 

Rejoindre une banque responsable

Helios, la Nef, le Crédit coopératif… Il existe plusieurs banques vertes et/ou éthiques, qui financent des projets à forte valeur ajoutée sociale ou environnementale. Elles sont basées sur la transparence, ce qui permet de savoir où va l’argent que l’on place. Intéressant, lorsqu’on sait que les banques traditionnelles ont une empreinte écologique catastrophique

Se lancer dans le financement participatif (crowdfunding) 

Le marché du financement participatif de projets écologiques (fermes bio, centrales solaires…) augmente de 30 % chaque année. Non seulement il s’agit d’un placement vertueux, qui permet de donner du sens à son argent, mais il offre en plus un rendement potentiel élevé (de 4 à 6 % brut par an). On peut se lancer via des plateformes en ligne comme Lendopolis, Bluebees ou encore Zeste. 

Soutenir les petits commerces et les entreprises responsables

Lorsque c’est possible, et que votre budget le permet, privilégiez les achats auprès de commerces locaux et engagés plutôt que de grosses entreprises. Cela revient par exemple à acheter un vêtement auprès d’une marque engagée dans la protection de l’environnement, plutôt que dans une enseigne de fast-fashion. 

Autre option : investir directement dans des entreprises dont on soutient l’activité, via des actions ou des trackers (ETF) responsables. 

Faire comme on peut

N’oubliez pas : il n’est pas question de culpabiliser. Ce n’est pas grave si vous n’avez pas l’énergie ni le budget pour investir uniquement de manière éthique. Vivre dans un monde globalisé, où la finance tient une place prépondérante, ne rend pas les choses faciles. Et c’est OK ! L’important est de trouver ce qui fonctionne pour soi, et ce qui fait nous sentir en accord avec nos convictions.   

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Astuces Investir

Rentrée d’argent : faut-il rembourser son crédit immobilier plus vite ou investir ?

Vous venez de recevoir une soudaine rentrée d’argent, et vous vous demandez s’il vaut mieux l’investir ou l’utiliser pour rembourser votre prêt immobilier de manière anticipée ? 

Pour vous aider à prendre la meilleure décision, Moka vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le sujet. 


Investissement ou remboursement anticipé : les éléments à étudier

Rembourser son crédit immobilier plus vite ou investir son argent : telle est la question ! Et elle est d’une particulière importance pour la gestion de vos finances. Pour y répondre, il est important de prendre en compte différents éléments, à savoir : le montant des frais de remboursement anticipé, le montant des taux d’intérêt, mais aussi votre situation et vos projets personnels.  

Le remboursement anticipé : des indemnités à prévoir 

Dans votre calcul, vous devez impérativement tenir compte des potentielles indemnités dues à votre établissement prêteur. Relisez-bien votre contrat de prêt pour voir si des pénalités sont prévues en cas de remboursement avant terme. 

Certaines banques interdisent le remboursement anticipé d’un montant égal ou inférieur à 10 % du montant initial du prêt (comme la loi les y autorise), et facturent des frais à hauteur de 3% du capital restant dû

En fonction du montant des pénalités, il n’est donc pas forcément judicieux de rembourser son crédit immobilier par anticipation. 

Néanmoins, il est important de garder à l’esprit que vous aurez à rembourser le capital emprunté, et non les intérêts ni l’assurance emprunteur. Concrètement, cela signifie qu’en remboursant un prêt immobilier 10 ans avant son terme, c’est 120 fois (12 mois x 10 ans) les intérêts et les frais mensuels d’assurance que vous n’aurez pas à payer… Mais, là encore, il faut prendre en compte tous les éléments. Tout dépend si vous en êtes au début ou à la fin de votre crédit immobilier. En effet, les mensualités sont d’autant plus élevées que l’échéance du crédit est éloignée. S’il vous reste 5 ans de prêt à solder, par exemple, vos mensualités seront bien plus faibles qu’au moment où vous avez souscrit ce prêt. L’intérêt de les rembourser par anticipation est donc moindre puisqu’elles ne pèsent plus aussi lourd sur votre budget, et que vous devrez en plus vous acquitter de pénalités.  

A savoir
Si le remboursement anticipé est dû aux circonstances suivantes, aucune pénalité n’est due :
– Décès de l’emprunteur ou de son conjoint s’il est co-emprunteur
– Changement du lieu de travail de l’emprunteur ou de son conjoint
– Arrêt forcé de l’activité professionnelle de l’emprunteur ou de son conjoint.

L’investissement, un placement sur le long terme

D’une certaine façon, le remboursement anticipé d’un prêt immobilier peut être vu comme un investissement. Vous gagnez en effet le montant restant des intérêts et de l’assurance, que vous pouvez ensuite épargner ou investir. Mais attention, il n’est pas toujours facile de faire preuve de discipline ! Posez-vous la question suivante : maintenant que mon budget est beaucoup plus confortable, suis-je capable de mettre cet argent gagné de côté ou bien ai-je d’abord envie de me faire plaisir ? 

Si vous êtes plus du genre “panier percé” que sobre, l’argent risque de vous brûler les doigts, ce qui peut mener à des décisions financières peu pertinentes. A vous, donc, de peser le pour et le contre. 

Le match remboursement anticipé – investissement

L’avantage de rembourser son crédit immobilier

En soldant votre crédit immobilier, vous allégez votre budget du montant des mensualités, des taux d’intérêt et de l’assurance emprunteur. Pour un emprunt de 220 000 euros sur 20 ans par exemple, cela correspond à une mensualité de 1 097 euros, avec un taux moyen à 1,85%. Autant dire que cela n’a rien de négligeable ! Le logement étant le poste de dépenses le plus important dans un ménage, ne plus avoir à l’assumer permet de retrouver un certain confort de vie. Et de consacrer plus d’argent à d’autres postes (loisirs, vacances, travaux…) ou certains projets (une reconversion professionnelle, par exemple). 

L’avantage de l’investissement 

Un crédit est-il toujours avantageux ? Pas toujours. Cela dépend d’abord… du niveau des taux d’intérêt. Si les taux d’intérêt de crédit sont supérieurs à ceux de vos produits d’épargne (et ils augmentent en ce moment), l’argent que vous empruntez vous coûte plus cher que ce que vous rapporte celui que vous pourriez placer ou investir. Dans ce cas, il vaut mieux utiliser son argent pour rembourser son crédit avant échéance. A l’inverse, si les taux d’intérêt sont inférieurs à ceux de vos placements, il est plus logique de conserver son crédit immobilier. L’arbitrage est en réalité assez simple : il s’agit de prendre en compte son taux d’emprunt, et de le comparer au rendement potentiel de son épargne. 

Et à capital, durée et taux égaux ? Placer son argent rapporte deux fois plus que ce que coûte le crédit. Cela est dû notamment aux intérêts composés. Par exemple, si vous placez 1000 € sur un compte avec un taux d’intérêt annuel de 4%, vous obtiendrez 1040€ au bout d’un an. La deuxième année, les 4% de taux d’intérêt ne seront pas calculés sur 1000€, mais sur 1040. Ce qui donne 1082€. Imaginez le résultat avec une somme plus élevée, et un horizon de placement plus long ! 

Vous l’aurez compris, d’un point de vue purement financier, la balance penche plus du côté de l’investissement. Mais en fonction des situations, cela n’est pas forcément la meilleure solution. Le plus important reste, en réalité, d’évaluer les particularités de votre situation et de prendre votre décision en fonction de ces paramètres… 

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Quels sont les meilleurs placements anti-inflation ?

Avec une inflation à 5,8% sur un an, il n’est pas facile de protéger son épargne. En effet, les placements sans risque (Livret A, assurance-vie en fonds euros…) ont un taux d’intérêt bien inférieur à celui de l’inflation. A la clé : une perte de pouvoir d’achat, mais aussi un rendement nettement moindre que l’envolée du coût de la vie. 

Heureusement, il existe des placements qui permettent de contrer l’inflation. A condition, bien sûr, d’accepter de prendre des risques.


Les SCPI, une bonne alternative à l’immobilier physique

Où ? Dans une assurance-vie ou directement auprès d’une société de gestion

Depuis plusieurs années, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) connaissent un grand succès auprès des épargnants. Il faut dire qu’elles proposent de beaux rendements : 4,45% en 2021. C’est bien plus que le Livret A, par exemple (dont le taux d’intérêt vient de passer à 2%). 

Aussi connues sous le nom de pierre-papier, les SCPI acquièrent et gèrent un patrimoine immobilier. Ce peut être par exemple des immeubles de bureaux, mais aussi des établissements de santé, des entrepôts, des centres commerciaux, etc. Les particuliers peuvent investir dans ces sociétés, et recevoir en échange des parts sociales. C’est une bonne alternative à l’immobilier physique, plus onéreux et plus contraignant. 

Notre conseil : privilégiez la souscription des SCPI dans un contrat d’assurance-vie. Cela vous permettra de bénéficier de la fiscalité plus favorable de ce placement. Il est cependant recommandé de ne pas investir plus de 15% à 20% de son patrimoine dans les SCPI.

L’or, un placement refuge… mais risqué 

Où ? Dans une assurance-vie ou un PEA

On a coutume de dire que l’or est une valeur refuge. Oui, mais ce placement n’est pas sans risques. Par ailleurs, il ne rapporte aucun rendement (contrairement aux actions, par exemple, qui génèrent des dividendes) et son prix varie fortement en fonction du contexte géopolitique. 

Pour investir, en sachant que les cycles de hausse du précieux métal durent en moyenne six ans et les cycles de baisse moins de quatre ans, on peut choisir l’or physique (pièces, lingots…) ou l’or papier. Ce dernier, qui se présente sous la forme d’ETF ou de SICAV (portefeuilles de valeurs gérées par un organisme financier), reproduit le cours de l’or physique. Il a l’avantage de ne nécessiter aucun moyen de stockage, et de ne pas s’altérer avec le temps ! 

Les ETF, un investissement simplifié

Où ? Dans une assurance-vie ou un PEA

Investir dans la Bourse sans connaissances particulières ? C’est possible, avec les ETF (aussi appelés trackers). Il s’agit d’instruments financiers qui reproduisent, en temps réel, la performance d’un indice boursier, comme le CAC 40 en France ou le S&P 500 aux Etats-Unis. 

Par exemple, l’indice MSCI World se compose de 1513 valeurs de 23 pays développés. Investir 1000 euros dans cet indice revient à investir 1000 euros dans les 1513 actions qui le composent… et ce, de manière très simplifiée. En termes de rendement, dès lors que l’indice MSCI World augmente de 2%, la performance de l’ETF augmente également de 2%. 

Sachant que la performance des actions est de 8% par an en moyenne, et que les ETF exigent peu de frais, il s’agit d’un investissement particulièrement intéressant si l’on accepte de prendre des risques. 

Les actions, pour le long terme 

Où ? Dans une assurance-vie, un PEA ou un compte-titres

Selon une étude de l’AMF publiée en 2013, un investissement en actions français conservé sur une période de vingt-cinq années (de 1988 à 2013) a généré un rendement réel moyen de 5,81 %. Une belle performance, bien au-dessus des placements classiques que sont les livrets réglementés ! Même l’immobilier, avec un rendement réel moyen de 3,76 %, ne fait pas aussi bien. 

Si l’on dispose d’un horizon long terme pour investir, mieux vaut donc privilégier les actions, en diversifiant au maximum pour lisser les risques. Par exemple, on peut acquérir un mélange d’actions françaises, européennes et internationales : ainsi, la hausse des unes permettra de compenser la baisse des autres, et réciproquement. Car l’investissement en actions comporte aussi des risques. Ces dernières sont très susceptibles de fluctuer dans le temps ; elles sont aussi très sensibles aux évolutions géopolitiques, comme on peut le voir en ce moment avec la guerre en Ukraine. 

Néanmoins, sur le long terme, elles restent le placement avec le rendement potentiel le plus élevé. 

Les vêtements et objets de luxe, pour les connaisseurs 

Où ? En ligne ou en boutique spécialisée

Selon une étude du site de vente d’articles de luxe Collector Square, le prix de certains sacs à main a été multiplié par dix en seulement dix ans. C’est le cas par exemple du sac Kelly, de la maison Hermès : sa valeur a quadruplé en 12 ans !  

Un autre exemple ? Le sac Chanel 2.55, vendu aujourd’hui 2000 euros en moyenne, alors que sa valeur était de 1250 euros en 2010.

Investir dans les articles de luxe (sacs, bijoux, montres…) peut donc être intéressant, à condition bien sûr de s’y connaître (un minimum) pour ne pas commettre d’impairs. 

Et d’envisager cet investissement sur le long terme, puisqu’il faut attendre de 5 à 10 ans pour obtenir un rendement potentiel. 

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Comment investir dans l’immobilier ?

La pierre reste le placement préféré des Français.e.s, et en particulier l’investissement locatif. Il faut dire que ce dernier peut atteindre jusqu’à 7% de rentabilité ! Mais investir dans l’immobilier n’est pas toujours aisé : avant de se lancer, il est important de bien préparer son projet. On vous explique les bases à connaître dans cet article.


1. Définir son objectif d’investissement

Avant toute chose, il est nécessaire de se poser une question simple : pourquoi souhaitez-vous investir dans l’immobilier ? Pour devenir propriétaire de votre résidence principale ? Pour obtenir des revenus complémentaires ? Pour préparer votre retraite, en prévision d’une baisse de revenus à venir ? 

La réponse à cette question constitue votre objectif d’investissement. C’est ce dernier qui va définir le processus associé, du choix de l’actif à son mode de financement. 

2. Choisir le type d’investissement le plus avantageux dans sa situation

En soi, il n’existe pas de placement dans l’immobilier qui soit meilleur que les autres. Tout dépend, en réalité, de votre situation et de votre objectif. 

L’achat d’une résidence principale

Devenir propriétaire de votre résidence principale permet de vivre dans l’endroit de son choix, mais aussi de se constituer un patrimoine. A terme, cela permet également d’économiser un loyer (sachant que la possession d’un patrimoine immobilier génère des charges supplémentaires d’entretien, ainsi que le paiement de la taxe foncière). 

L’atout principal de l’achat d’une résidence principale est la possibilité de recourir au crédit immobilier et de bénéficier de l’effet de levier. En effet, grâce à l’exonération de la plus-value sur la résidence principale, une vente supérieure au montant de l’achat initial après plusieurs années sera probablement bénéficiaire, même si le prêt immobilier n’est pas remboursé en totalité. 

Reste à choisir le bien idéal… Quand on achète un bien, il est nécessaire de penser à la revente. Mieux vaut donc se tourner vers une région dynamique et/ou attractive. On fera également son choix entre le neuf et l’ancien, sachant qu’un bien neuf bénéficie des dernières normes thermiques en vigueur et que les frais de notaire s’élèvent à 2 à 3% du prix du bien en moyenne, contre 7 à 8% dans l’ancien.

Des revenus complémentaires

Si vous souhaitez vous constituer une source de revenus complémentaires, plusieurs options s’offrent à vous : l’investissement locatif (acheter un bien pour le louer), la SCPI ou encore le crowdfunding immobilier.

  • L’investissement locatif 

Concernant l’investissement locatif, vous aurez le choix entre : 

  • La location nue (non meublée), 
  • La location meublée non professionnelle (LMNP), fiscalement plus avantageuse. 

Attention, l’investissement locatif n’est pas toujours rentable ! Privilégiez les secteurs où la demande est importante, notamment pour anticiper une plus-value à la revente. 

  • Les SCPI

Les SCPI sont des sociétés civiles de placement immobilier qui ont en charge l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier. Les investisseurs reçoivent des parts de la SCPI et perçoivent des revenus fonciers qui proviennent des loyers perçus. 

Accessibles dans la plupart des assurances-vie, les SCPI sont un bon moyen d’investir dans l’immobilier sans contraintes. Mais toutes ne se valent pas. Si les meilleures SCPI peuvent proposer jusqu’à 6% de rendement, d’autres subissent durement les aléas de la conjoncture économique. Par exemple, les SCPI hôtelières ont connu ces dernières années des difficultés en raison de la chute du tourisme, due à la crise sanitaire. 

Mieux vaut donc se tourner vers les SCPI “résilientes”, c’est-à-dire non soumises à la conjoncture. Il s’agit notamment des SCPI des secteurs de l’éducation ou de la santé. 

  • Le crowdfunding immobilier 

En 2021, le financement participatif dans la pierre a généré une rémunération moyenne de 9,21%. Une belle performance ! 

Il s’agit de faire appel au grand public pour financer des projets de construction ou de rénovation immobilière. En règle générale, il s’agit de financer la construction de bureaux, de centres commerciaux ou encore de logements. Ces projets sont directement accessibles au travers de plateformes spécialisées, comme Homunity. Les particuliers peuvent y choisir le projet dans lequel ils souhaitent investir, et souscrire en ligne. Plusieurs mois ou années après la construction, si le chantier s’est bien déroulé, ils seront remboursés de leur mise et percevront des intérêts. 

Que choisir ?

Tout dépend de votre projet ! Mais, sur le long terme, on sait que l’achat et la revente d’un bien immobilier peuvent générer une plus-value à la revente, notamment dans les secteurs géographiques les plus attractifs. Cependant, si l’on a un objectif court à moyen terme, mieux vaut miser sur les SCPI. Dépourvue de contraintes, la pierre-papier affiche en effet une rentabilité stable, de l’ordre de 4 à 6%. 

3. Financer son investissement

Pour préparer son projet, il est conseillé de réaliser une simulation pour obtenir les paramètres suivants : 

  • Le montant maximal que l’on peut emprunter, 
  • Le coût des mensualités,
  • Les différents taux proposés par les banques,
  • Le montant de l’assureur emprunteur. 

A noter que les établissements de crédit demandent aujourd’hui un apport minimal de 10% du montant du projet, sauf exceptions. Evidemment, plus votre apport sera élevé, plus vous obtiendrez un taux d’intérêt intéressant. 

Pour commencer à épargner, n’hésitez pas à vous tourner vers l’application Moka, qui vous permet de mettre de l’argent de côté sans y penser. 

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Est-ce le bon moment pour investir ?

Chez Moka, on vous le dit et on vous le répète : l’investissement est important ! Mettre son argent de côté sur des placements sans risques (comme les livrets réglementés) revient en effet à le perdre, puisque l’inflation est nettement plus élevée que les taux d’intérêt. 

Cependant, le contexte global peut sembler peu propice à l’investissement. La situation internationale et la hausse des taux d’intérêt font plier les marchés financiers, qui affichent un net recul depuis le début de l’année. 

Alors, faut-il se lancer ou pas ? Que privilégier entre le risque et la sécurité ? Eléments de réponse. 


L’investissement, un pari toujours gagnant ?

Selon une étude publiée par l’IEIF (Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière), le rendement moyen du CAC 40 entre 1981 et 2021 s’est élevé à 14,7 % par an. Une belle performance ! Faut-il alors se jeter sur les actions ? 

La réponse est en réalité… dans votre sensibilité au risque. C’est un fait : les marchés financiers sont très volatils, c’est-à-dire que les cours varient au fil du temps (ils ne restent pas stables). Par exemple, le CAC 40 a décroché de 12% depuis le début de l’année 2022. Mais ce n’est pas la première fois que l’on constate une forte baisse. A d’autres périodes, comme en 2008, les marchés financiers avaient aussi fortement décroché, avec des baisses qui avoisinaient les 30%. Avant de repartir à la hausse… 

Il faut donc voir la Bourse comme une montagne russe : il y a des périodes de baisse, mais également des périodes de hausse. Impossible d’y couper ! Quoi qu’il en soit, tant que l’argent n’a pas été retiré, il n’y a ni pertes ni gains à constater. Considérez donc votre portefeuille pour ce qu’il est : une photographie à un instant T. 

Faut-il profiter des moments de baisse pour investir ? 

Vous vous demandez peut-être quel est le meilleur moment pour investir. La réponse est simple : il n’y en a pas vraiment. Ce qui compte avant tout, c’est que votre stratégie d’investissement s’inscrive dans le long terme. 

Un autre critère important est la régularité. A ce titre, investir de manière régulière est le meilleur moyen de ne pas subir les aléas de la Bourse. Pour cela, on peut programmer des versements automatiques sur son assurance-vie, son PEA ou son application Moka. Cela permet de se protéger de la volatilité des marchés, en lissant les risques dans le temps. On peut par exemple recourir à la stratégie DCA, qui consiste à investir de manière régulière une somme d’argent identique sur le même support, quel que soit l’état des marchés financiers. 

La plupart des analystes s’accordent à dire qu’il est illusoire de chercher à trouver le meilleur moment pour investir, en fonction de la hausse ou de la baisse des marchés. Même les professionnels les plus chevronnés se trompent régulièrement !

Quelques conseils pour affûter sa stratégie d’investissement

Ne paniquez pas 

Vous constatez que votre portefeuille a baissé ? Les marchés font les montagnes russes et vous avez peur de perdre votre argent ? Rassurez-vous : c’est humain de ressentir de la peur, voire même de la panique. Dans ces moments-là, la tentation peut être grande de retirer tout son argent ! Ce n’est pourtant pas la bonne solution. L’idéal est au contraire de ne rien faire. C’est-à-dire d’attendre des jours meilleurs, qui ne manqueront pas d’arriver. 

Souvenez-vous que les marchés baissiers sont plus courts que les marchés haussiers

Les marchés baissiers se caractérisent par une baisse des actions de 20 % ou plus, sur une période prolongée. S’ils peuvent effrayer, l’histoire nous montre qu’ils ne durent jamais très longtemps : depuis les années 1930, en effet, les périodes de marchés baissiers n’ont duré que 18 mois en moyenne. Il faut un peu plus de trois ans (toujours en moyenne) pour qu’un portefeuille d’actions résiste à un marché baissier et retrouve sa valeur initiale. Autrement dit : les baisses sont généralement passagères, et il n’y a rien à faire si ce n’est prendre son mal en patience. 

Diversifiez autant que possible

On ne le répétera jamais assez : le seul moyen de limiter les risques de l’investissement et de surmonter les aléas des marchés, c’est de diversifier son portefeuille. Cela signifie ne pas miser sur un ou deux actifs, même s’ils semblent solides et/ou affichent une croissance stable depuis plusieurs années. On le voit en ce moment : un seul événement peut faire plonger les marchés ! Pensez donc à panacher votre investissement en variant les actifs (actions, obligations, ETF, parts de SCPI…), mais aussi les supports (assurance-vie, PEA, application Moka, etc). 

Misez sur la régularité, plutôt que de surveiller les marchés

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’homo economicus n’est ni objectif ni rationnel. C’est ce que cherche à mettre en avant la finance comportementale : nos peurs et nos émotions guident la majorité de nos choix, car nous ne disposons jamais de toutes les informations nécessaires. En période de baisse des marchés, il est facile de paniquer. C’est pourtant l’une des pires choses à faire ! En ignorant la volatilité des marchés et en investissant régulièrement, quel que soit le contexte, on met toutes les chances de son côté pour obtenir un rendement sur le long terme. 

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Jeune actif : les clés pour investir dans l’immobilier

L’âge moyen auquel les Français effectuent leur premier achat immobilier se situe actuellement autour de 32 ans, contre 37 auparavant (source : Conseil supérieur du Notariat). Objectif d’une vie, opportunité d’investissement ou alternative à la hausse des loyers, les raisons qui poussent les jeunes à réaliser leur premier achat sont nombreuses. Vous aimeriez acheter votre premier bien immobilier ?

Découvrez tous nos conseils pour vous lancer.


Pourquoi investir dans l’immobilier quand on est jeune ?

Acheter quand on est jeune permet de bénéficier de conditions d’emprunt particulièrement avantageuses. Pour les banques, les profils de jeunes actifs sont en effet parmi les plus attractifs, et ce pour plusieurs raisons :

  • Leurs revenus ont de fortes chances d’augmenter avec le temps (évolution professionnelle) ;
  • Ils ont plus de chances de souscrire à d’autres produits bancaires par la suite (crédit auto, assurance vie).

Acheter en étant jeune permet également de bénéficier d’une assurance de prêt peu coûteuse, puisque l’âge est l’un des principaux critères utilisés par les assureurs pour évaluer le risque. À moins d’avoir un problème de santé majeur, un jeune actif bénéficiera du meilleur taux d’assurance possible pour son emprunt.

Acheter en étant jeune permet enfin de rembourser son prêt immobilier plus tôt. Cela peut alors être l’occasion de se lancer dans une deuxième acquisition (résidence secondaire, investissement locatif), ou de revendre son bien pour initier un projet de plus grande envergure. On peut alors compter sur la plus-value ou sur le rendement de son investissement pour générer des gains importants.

Investir dans l’immobilier en étant jeune : les obstacles à connaître

Si investir dans l’immobilier jeune comporte un certain nombre d’avantages, ce projet présente également son lot de difficultés.

Premièrement, il faut reconnaître qu’un jeune actif en début de carrière bénéficie forcément d’une capacité d’emprunt limitée par rapport à un profil plus senior. Les revenus sont en effet plus bas en début qu’en fin de carrière ! 

De même, un jeune actif qui décroche son premier CDI n’a pas forcément eu le temps d’épargner assez pour se constituer un apport personnel suffisant pour son projet. Or, un apport initial de 10 % est aujourd’hui une condition quasi obligatoire pour pouvoir emprunter. Il peut alors être pertinent d’attendre quelques années avant de se lancer, le temps de mettre de l’argent de côté et de voir son salaire évoluer. Sinon, il est possible de faire appel à un courtier immobilier Cafpi pour réaliser une simulation d’emprunt afin de connaître son budget et les moyens de le faire évoluer.

Investissement locatif ou résidence principale : quel premier achat viser ?

Plusieurs projets immobiliers sont accessibles aux jeunes actifs, en fonction de leur objectif patrimonial et de leur capacité d’emprunt.

La logique voudrait que le premier achat corresponde à l’acquisition d’une résidence principale, afin de ne plus avoir à payer de loyer. L’achat d’une résidence principale permet en plus, sous conditions de revenus, de bénéficier d’un prêt aidé tel qu’un Prêt à Taux Zéro ou un Prêt Accession Sociale.

Suivant les prix immobiliers pratiqués dans leur ville de résidence, tous les jeunes actifs ne peuvent pas acheter leur résidence principale. Ils peuvent alors se tourner vers l’investissement locatif, en achetant un bien dans une ville aux prix plus accessibles. C’est notamment le cas de nombreux acquéreurs vivant dans la capitale.

Pour les budgets plus limités, il est aussi envisageable d’investir dans un parking ou dans l’immobilier “pierre papier” en achetant des parts dans une SCPI. On peut alors espérer des rendements élevés malgré des tickets d’entrée assez bas ! 

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Investissement : les principales erreurs à éviter

Pour la plupart d’entre nous, investir n’a rien de “naturel”. Sans la connaissance de certaines règles, il est facile de faire des erreurs, mais celles-ci peuvent avoir un certain coût sur le long terme ! Ne vous inquiétez pas : en prenant conscience des erreurs les plus fréquemment commises en matière d’investissement, vous éviterez les pièges et pourrez faire fructifier votre argent en toute sérénité. Suivez le guide. 


1. Penser court terme 

Une erreur fréquente est d’aborder l’investissement de la même manière que l’épargne. Or, les deux sont différents ! Si l’épargne vise à mettre de l’argent de côté dans une perspective court terme (cet argent doit être immédiatement disponible, en cas d’urgence par exemple), l’investissement doit être abordé dans une perspective long terme. Autrement dit, l’argent que vous placez a besoin de temps pour fructifier. D’autant que la courbe des marchés financiers n’est pas linéaire : elle baisse, puis remonte, avant de baisser à nouveau, etc. C’est ce qu’on appelle la volatilité. Mais pas de panique : les études montrent que les placements en actions sont les plus rentables (hors immobilier) sur une durée de 15 à 20 ans. 

Même si la tentation est grande de retirer son argent dès que les marchés baissent, il est important de rester rationnel et de se rappeler que l’investissement doit être appréhendé sur la durée. 

2. Ne pas diversifier ses investissements 

Investir tout son argent dans un seul actif (actions, obligations, ETF, parts de SCPI…) ? Surtout pas ! Même si les performances actuelles de cet actif sont bonnes, rien ne dit qu’elles le seront toujours dans quelques mois ou années. Diversifier ses investissements (c’est-à-dire placer son argent sur plusieurs supports) permet ainsi de limiter les risques liés à la volatilité des marchés. Cela revient, tout simplement, à ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier !

3. Privilégier la quantité à la régularité 

C’est un fait : mieux vaut investir de petites sommes régulièrement qu’une grosse somme de temps en temps. Des études montrent en effet qu’investir tous les mois renforce la probabilité de gain. La régularité permet de lisser les bénéfices tout autant que les pertes : si les marchés financiers sont en forme, vous gagnez un peu moins, mais en cas de remous, les pertes sont limitées. 

La stratégie DCA (Dollar Cost Averaging) suit ce principe. Il s’agit d’investir un montant défini (50, 100, 150 euros…)  à une fréquence fixe (toutes les semaines, tous les mois, tous les deux mois, etc.), en faisant abstraction du prix de l’actif acheté. 

On met donc un point d’honneur à investir tous les mois en fonction de ses moyens, et l’on n’oublie pas de programmer un virement automatique. 

Envie d’investir sans y penser ? On peut utiliser la technique de l’arrondi à l’euro supérieur proposée par Moka, et investir l’argent ainsi réuni dans des fonds socialement responsables, en fonction de son profil et de son appétence pour le risque. 

4. Investir dans l’immobilier… sans prendre le temps de réfléchir 

L’investissement immobilier fait toujours rêver les Français.e.s. Et pour cause : il est l’un des plus rentables (jusqu’à 8% par an pour l’investissement locatif). Cependant, cela ne signifie pas que tous les investissements immobiliers sont nécessairement rentables. Avant d’investir dans un bien à louer, il est important de se renseigner et de se poser les bonnes questions. La ville dans laquelle je souhaite acheter un bien est-elle attractive, si je le revends un jour ? L’immeuble est-il en bon état ? Qu’en est-il de la copropriété ? 

Vous l’aurez compris, un investissement immobilier peut aussi être un cadeau empoisonné. D’où l’intérêt de ne pas se précipiter ! 

Pour rappel, on peut aussi investir dans l’immobilier en acquérant des parts de SCPI (société civile de placement immobilier). Ce sont des sociétés qui collectent des fonds apportés par des investisseurs particuliers, et acquièrent des biens immobiliers (bureaux, commerces, hôpitaux, maisons de retraite…). Quant aux investisseurs, ils reçoivent en contrepartie des parts sociales. Les parts de SCPI sont généralement accessibles à partir de 1000 euros, pour une rentabilité de 4,43% en moyenne. 

5. Céder aux chants des sirènes 

Les arnaques financières ont fait perdre près de 500 millions d’euros aux Français en 2021 selon le parquet de Paris. Attention, donc aux publicités trop accrocheuses : si c’est trop beau pour être vrai… c’est probablement faux ! Les sociétés d’investissement sérieuses peuvent mettre en avant des rendements attractifs, mais elles rappelleront toujours les risques de perte inhérents à tout investissement. De même, elles ne tenteront jamais de vous convaincre par tous les moyens. Pour vous protéger, privilégiez les supports d’investissements connus (assurance-vie, PEA, application Moka…) et ne répondez jamais aux sollicitations par e-mail ou par téléphone. En matière d’investissement, tout démarchage doit vous mettre la puce à l’oreille. 

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Quelle est la différence entre ISR et ESG ?

ISR, ESG… Vous avez sans doute déjà rencontré ces termes. Mais savez-vous vraiment ce qu’ils signifient ? Plus encore, connaissez-vous la différence entre les deux ? On vous explique tout dans cet article.


ISR et ESG : c’est quoi ?

L’investissement socialement responsable (ISR) est une méthode d’investissement qui consiste à intégrer des critères extra-financiers dans les décisions de placement (voir notre article sur l’ISR). Ces critères concernent généralement l’environnement, l’éthique, la justice sociale et la gouvernance, ce qui exclut de facto les entreprises les plus polluantes et/ou dont l’impact sur la planète est négatif. On parle de fonds ISR. 

Les critères ESG (pour Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) sont quant à eux une grille d’analyse que les gérants de fonds peuvent utiliser dans leurs décisions d’investissement. Plus concrètement, c’est un ensemble de critères extra-financiers sur lesquels on peut s’appuyer pour analyser la dimension responsable d’une entreprise :

  • Le critère environnemental : il mesure l’impact de l’entreprise sur l’environnement, à l’aide de facteurs tels que le respect de la biodiversité, la gestion des déchets, le bien-être animal, la consommation d’énergie, etc. 
  • Le critère social : il s’agit ici d’évaluer l’impact de l’entreprise sur ses salariés et sur ses parties prenantes (clients, fournisseurs, sous-traitants, etc), au moyen de valeurs telles que le respect du droit du travail ou de la dignité des travailleurs. 
  • Le critère de gouvernance : ce critère prend en compte la façon dont l’entreprise est dirigée. Par exemple : existe-t-il au sein de l’organisation des conflits d’intérêt ? Le conseil d’administration est-il indépendant ? Les rémunérations des dirigeants sont-elles transparentes ? Que fait l’entreprise pour lutter contre la corruption ? etc. 

Quelles sont les différences entre ISR et ESG ? 

On l’a vu, l’ISR est un mode d’investissement dans des fonds qui prennent en compte des critères sociaux et environnementaux. Il permet ainsi de participer au financement d’entreprises qui œuvrent à l’intérêt général. 

Cette méthode prend deux formes différentes : 

  • Les exclusions sectorielles, qui consistent à exclure des fonds ISR les entreprises issues de secteurs d’activité polluants et/ou considérées comme néfastes pour l’humain (jeux d’argent, alcool, tabac, armement, pétrochimie, etc).
  • Les exclusions normatives, qui excluent les entreprises qui ne respectent pas certaines normes et conventions internationales (au regard des droits de l’homme notamment). 

L’investissement socialement responsable intègre à sa grille d’analyse des critères ESG, qui permettent d’orienter les décisions d’investissement et d’exclure certaines entreprises dont l’impact sur l’humain et la planète est jugé négatif. Ces critères sont dits “extra-financiers” car ils permettent d’évaluer une entreprise au-delà des éléments financiers habituels (rentabilité, perspectives de croissance…), en prenant cette fois en compte son impact global sur la société et l’environnement. 

Les avantages des fonds ISR et des critères ESG

C’est un fait : l’ISR a de plus en plus la cote ! Au premier semestre 2021, les fonds ISR ont collecté plus de 119 milliards d’euros contre plus de 90 milliards d’euros pour les fonds non ISR, selon les chiffres de Novethic. 

Pourtant, si 62 % des Français déclarent accorder une place importante à l’impact environnemental et social à leurs décisions de placement, seuls 5% d’entre eux disent avoir déjà investi dans des fonds ISR… Il reste donc de la marge avant que ce type d’investissement ne se démocratise. Les avantages de l’ISR et de la prise en compte des critères ESG dans les décisions de placement sont pourtant bien documentés. En voici quelques-uns : 

  • Une performance accrue des fonds ISR : selon une récente étude du FIR et de l’Ecole Polytechnique, les fonds ISR affichent une performance globalement comparable à celle des fonds classiques, c’est-à-dire qui ne prennent en compte que les critères financiers. 62% de ces fonds font même mieux que les fonds traditionnels ! Par ailleurs, une autre étude réalisée en 2021 par Fidelity International montre un lien entre croissance des dividendes d’une entreprise et qualité des critères ESG. Le lien que l’on tend à faire entre “durabilité” et “absence de performance” est donc erroné. Par ailleurs, les fonds ISR invitent à prendre en compte la performance de manière globale ; non pas seulement en termes financiers, mais aussi en termes d’impact sur la planète et l’humain. Un vrai changement de paradigme qui fait du bien.  
  • Un bon moyen d’investir sur le long terme : l’ISR et les critères ESG sont généralement associés à un investissement sur le long terme, puisqu’ils financent des entreprises qui oeuvrent pour le futur en répondant à des enjeux forts comme la réduction de la pollution, la baisse de la consommation d’énergie, la prise en compte du bien-être animal et humain, etc. En investissant dans un fonds qui prend en compte des critères environnementaux et sociaux, vous soutenez donc des activités économiques promises à un fort développement dans les prochaines années. 
  • Plus de sens dans ses investissements : la finance est polluante. De fait, l’empreinte carbone des banques françaises représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière ! Pourquoi ? Parce que les banques investissent encore massivement dans les industries polluantes. Investir dans des fonds qui prennent en compte des critères ESG permet donc de redonner du sens à son argent, et d’œuvrer à son échelle pour un changement de modèle. 
A noter : Moka investit votre argent dans des fonds ISR, qui visent à allier performance et impact social et environnemental.  Vous pouvez choisir parmi 3 portefeuilles (Prudent, Équilibré et Audacieux) en fonction de votre sensibilité au risque, et suivre leur performance directement dans l’application. En 2021, nos portefeuilles d’investissement socialement responsables ont obtenu les rendements suivants : 5% pour le portefeuille Prudent, 12,8% pour le portefeuille Équilibré et 20,6% pour le portefeuille Audacieux.  Envie d’en savoir plus ? Retrouvez toutes les infos dans notre FAQ

*Les performances des portefeuilles statiques constatés pour la période du 1 janvier au 31 décembre 2021. En réalité, les utilisateurs achètent les actions/obligations au cours de l’année à des prix différents, par conséquent, les performances des portefeuilles de chaque client peuvent varier.

N.B : investir comporte des risques. La valeur de vos investissements peut fluctuer. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs

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Investissement actif et investissement passif : quelle est la différence ?

Que vous soyez un investisseur confirmé ou débutant, vous avez certainement déjà fait face à la question suivante : quel type de gestion mettre en place pour mes finances ? Faut-il intervenir pour tenter d’obtenir les meilleurs rendements, ou au contraire laisser faire les marchés ? En d’autres termes : faut-il opter pour l’investissement actif ou l’investissement passif ?   

On vous aide à y voir plus clair dans cet article.


L’investissement actif, qu’est-ce que c’est ?

C’est tout simplement un type d’investissement dans lequel l’investisseur va avoir pour objectif de battre les performances du marché. La gestion active nécessite de faire des choix pour battre les rendements moyens du marché boursier. 

Pour maximiser son investissement, l’investisseur actif effectue une analyse du marché, pour identifier avec le plus de précision possible le bon moment pour acheter ou vendre un actif (par exemple : des actions). Les supports que gère l’investisseur actif peuvent être de plusieurs natures : cela peut être un PER (plan épargne retraite), un PEA (plan d’épargne en actions), un compte-titres… 

L’investissement passif, qu’est-ce que c’est ? 

L’investissement passif consiste pour l’investisseur à ne pas intervenir dans la gestion de ses finances : il se contente de suivre la performance des marchés dans leur ensemble. 

Pour cela, il peut investir dans des ETF (aussi appelés trackers). Ce sont des fonds d’investissement cotés, qui servent à répliquer l’évolution d’indices boursiers ou de paniers d’actions. S’il investit dans un ETF qui reproduit l’indice boursier S&P 500 (celui-ci est composé de 500 actions de grandes sociétés américaines cotées en Bourse), il n’aura ainsi pas besoin d’intervenir puisque l’objectif de l’ETF est de reproduire la performance d’un indice. 
De la même façon, si un investisseur ouvre un compte sur Moka, son investissement sera automatiquement placé dans un portefeuille de fonds diversifiés. Ces fonds sont gérés par deux sociétés de gestion de renom : Amundi et PGIM, qui agissent comme des tiers.

Une comparaison de l’investissement actif et de l’investissement passif

L’investissement actif

Fonctionnement : l’investisseur actif investit en fonction des fluctuations du marché. Par exemple, il va acheter des actions X lorsque son cours baisse, avant de les revendre lorsqu’elles ont atteint un certain prix. C’est un exercice qui demande également des connaissances financières. L’avantage réside dans la possibilité d’investir dans plusieurs actifs différents : or, en diversifiant ses actifs, l’investisseur maximise ses chances de rendement.

Rendement : l’objectif est de maximiser les rendements, et donc de dépasser des indices boursiers précis.

Gestion des risques :  l’investissement actif se plaçant très souvent dans une perspective court terme, le risque tend à être plus élevé. Cela n’est pas toujours le cas, d’autant que les investisseurs peuvent tenter de réduire au minimum les pertes en analysant les marchés et en ajustant la composition de leurs investissements. Il convient d’ailleurs de souligner que certains investissements passifs peuvent être plus risqués que les investissements actifs.

Frais : l’investissement actif occasionne des frais de gestion relativement élevés. 

L’investissement passif

Fonctionnement : l’investisseur passif place son argent dans un support d’investissement pour profiter de la performance des marchés. Il se contente de répliquer un indice et n’est donc pas dans une démarche interventionniste. 

Rendement : les rendements correspondent au rendement d’actions ou d’indices boursiers précis. Ils sont potentiellement moins élevés, puisque l’investisseur n’intervient pas pour faire des arbitrages. En d’autres termes, il ou elle laisse faire le marché. 

Gestion des risques : lorsque l’ensemble des marchés chutent, les investissements passifs suivent le même rythme. Cependant, les risques de pertes sont lissés dans le temps, comme pour tous les investissements.  

Frais : l’investissement passif exclut les frais (souvent élevés) liés à un gestionnaire de fonds actif. Il est donc plus abordable. 

Pour résumer : quelle est la meilleure approche d’investissement ?

La réponse est… aucune ! Il n’y a pas de meilleure approche dans l’absolu. Comme souvent en matière de finances personnelles, la stratégie optimale est celle qui correspond à vos attentes et à vos besoins. Pour trouver celle qui vous convient, vous pouvez vous reporter au comparatif ci-dessus et faire votre choix en toute connaissance de cause. 

De manière générale, on peut toutefois noter que l’investissement actif convient mieux aux personnes à l’aise avec les finances, qui souhaitent s’investir dans leur portefeuille pour obtenir des rendements potentiellement plus élevés. Ainsi, les investisseurs actifs ne sont pas tenus de suivre un index déterminé : ils peuvent investir dans les actifs qu’ils souhaitent.

L’investissement passif, quant à lui, correspond plus aux personnes qui manquent de temps et/ou de connaissances financières, ou qui préfèrent tout simplement faire confiance à la performance globale du marché. 


A noter : si vous souhaitez améliorer votre culture financière, on vous conseille de faire un tour ici et !  

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Les 4 produits d’investissement les plus connus

Après vous avoir présenté 4 supports d’épargne à connaître absolument, nous vous présentons 4 nouveaux supports plus risqués, mais aussi potentiellement plus rentables. 

Comme vous le savez, il existe un lien entre le potentiel de gain d’un placement financier et son niveau de risque : c’est ce qu’on appelle le « couple rendement-risque ». Ainsi, plus le risque est élevé, plus la potentialité d’un gain est importante ;  inversement, s’il est faible, le potentiel de rendement l’est également.  
Vous ne souhaitez pas seulement épargner, mais aussi investir ? Vous êtes prêt.e à prendre quelques risques pour obtenir un rendement supérieur à ce que proposent les livrets réglementés ? Suivez donc notre guide.


1. L’assurance-vie

L’assurance vie est à la fois un outil d’épargne et un outil de transmission du patrimoine. Il est possible d’y souscrire à tout âge et à n’importe quel moment. On peut même en posséder plusieurs. 

Elle comprend 2 types de supports : les fonds en euros (dont le capital est garanti) et les supports en unités de compte (qui comportent un risque de perte). 

Les fonds en euros sont des fonds d’investissement gérés par les assureurs, qui sont majoritairement composés d’obligations d’État. Si aucune perte n’est en théorie possible, le rendement proposé est limité. Les unités de compte, quant à elles, sont des valeurs mobilières et des actifs financiers sur lesquels il est possible d’investir son capital : ETF, actions et obligations, parts de SCPI, etc. Elles ne confèrent aucune garantie en capital : il est donc possible de réaliser des gains comme de subir des pertes. 

Les avantages de l’assurance-vie

  • Contrairement à ce qu’on croit souvent, l’épargne placée sur ce support est disponible. Il est ainsi possible de retirer de l’argent en toutes circonstances. En revanche, après un délai de 8 ans à compter de la date d’ouverture du contrat, l’assurance vie prévoit des conditions de retrait plus avantageuses fiscalement
  • Il n’y a pas de plafond maximum
  • Il est possible d’ouvrir plusieurs assurances-vie. 

Les inconvénients de l’assurance-vie

  • Des frais de gestion qui sont généralement élevés 
  • Un taux d’intérêt faible pour les fonds en euros. 

2. Le plan épargne retraite (PER)

Le PER est un nouveau produit d’épargne retraite. Il est possible d’en ouvrir un à tout âge, que l’on soit salarié ou non. Il peut se décliner sous la forme d’un PER d’entreprise, ou d’un PER individuel. Ce support permet à l’épargnant.e d’économiser pendant sa vie active pour obtenir, à partir de l’âge de la retraite, un capital (une somme d’argent) ou une rente (versée périodiquement pendant une période fixe). Il est alimenté par des versements réguliers, dont le montant est librement déterminé. 

Les avantages du PER

  • Une souplesse d’utilisation due à la gestion pilotée : des professionnels se chargent de la gestion de votre PER et répartissent l’épargne sur des actifs variés. Lorsque l’âge de la retraite est éloigné, les actifs sont plus risqués et donc plus rémunérateurs 
  • Un effet boule de neige : plus on commence à épargner tôt, plus la somme accumulée est importante 
  • Une absence de plafond maximal. 

Les inconvénients du PER

  • Des frais élevés
  • Il n’est pas possible de retirer son argent avant l’âge de la retraite, sauf exceptions. 

3. Le plan d’épargne en actions (PEA)

Le plan épargne action (PEA) est un produit d’épargne réglementé, qui permet de gérer un portefeuille d’actions d’entreprises françaises et européennes. Il existe 2 types de PEA : le PEA classique et le PEA-PME, qui est dédié aux titres des PME et des ETI. Il s’agit du support le plus adapté pour celles et ceux qui souhaitent investir dans les actions. 

Les avantages du PEA

  • Un accès aux marchés européens et un potentiel de rendement intéressant 
  • Une exonération de l’impôt sur le revenu, à condition de n’effectuer aucun retrait avant le terme du contrat (soit 8 ans)
  • Un large plafond de 150 000 euros

Les inconvénients du PEA

  • Tout retrait effectué dans les 5 premières années du PEA entraîne la revente de tous les titres et la fermeture du compte 
  • Les risques de pertes existent ; il est donc conseillé de ne pas y placer toute son épargne. 

4. Les SCPI

Aussi appelées “pierre-papier”, les SCPI (pour Société Civile de Placement Immobilier) sont des sociétés de gestion qui se chargent de l’acquisition et de la gestion d’un parc immobilier. Ce parc peut être constitué de centres commerciaux, de bureaux, etc. 

En tant qu’investisseur, le principe est d’acheter des parts de cette société, et percevoir ensuite une partie des loyers versés par les locataires des biens immobiliers détenus par la SCPI. Ces parts sont accessibles via différents supports, tels que l’assurance-vie. 

Les avantages des SCPI

  • C’est un moyen simple d’investir dans l’immobilier, sans les contraintes inhérentes à ce type d’investissement
  • Outre le rendement annuel (en 2020, il était de 4,18% en moyenne), il est possible de percevoir une plus-value au moment de la revente de ses parts. 

Les inconvénients des SCPI

  • Un ticket d’entrée à 1000 euros en moyenne, qui n’est pas accessible à tout le monde
  • Des risques de perte de valeur ou d’absence de rendement
  • Un placement qui doit obligatoirement se faire dans une optique long terme (8 ans minimum), pour dégager des rendements intéressants. 

Et chez Moka ? L’appli propose une offre d’arrondi à l’euro supérieur sur chaque paiement par carte, ainsi que trois portefeuilles d’investissement dans des fonds socialement responsables. Les avantages ? C’est simple, rapide, accessible à partir de 1€ et sans aucune limite d’épargne ni d’investissement. 

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Les 4 supports d’épargne à connaître absolument

Si vous débutez dans le monde merveilleux de l’épargne, il y a fort à parier que les livrets bancaires constitueront une première étape dans votre parcours. Liquides et sans risques, ils ont l’avantage de rassurer les primo-épargnant.e.s qui souhaitent avant tout mettre leur argent en sécurité. Dans la plupart des cas, ces produits vous sont proposés par un conseiller lors d’un RDV à la banque.

Moka passe en revue pour vous 4 supports d’épargne incontournables, garantis sans risques.  


1. Le livret A

On commence évidemment par le plus connu des livrets d’épargne : le fameux livret A, qui demeure le support préféré des français.e.s (plus de 80% d’entre eux en possèdent un). A la fin de l’été 2021, son encours total s’élevait à 346,10 milliards d’euros

Le livret A est un livret réglementé, c’est-à-dire que son mode de fonctionnement est régi par l’Etat. Il est également défiscalisé : ses intérêts ne sont pas imposables. Support sans risque, le livret A permet de placer son argent et d’en disposer librement (il peut être retiré à tout moment). Il est actuellement plafonné à 22 950 euros et n’a pas de durée maximale. Un avantage à noter : il est possible d’ouvrir un livret A pour un enfant dès sa naissance. 

En 2021, le taux d’intérêt annuel du livret A est fixé à 0,5 %. 

C’est pour moi si… Je veux placer mon argent sans prendre de risques, et pouvoir le retirer à tout moment. 

Les inconvénients : le taux d’intérêt est inférieur à l’inflation et il n’y a pas de possibilité de réaliser des dépôts automatiques. 

2. Le livret de développement durable (LDD)

Le livret de développement durable, aussi appelé LDD, est le successeur du Codevi (Compte pour le développement industriel). Il a été créé dans l’objectif de favoriser le développement durable et la protection de l’environnement. L’épargne collectée sert ainsi à financer des projets écologiques, des travaux d’amélioration de la performance énergétique dans les logements, et des projets issus de l’économie sociale et solidaire. 

Comme le livret A, il s’agit d’un livret réglementé et défiscalisé. L’épargne placée est disponible à tout moment. Le LDD dispose d’un plafond de 12 000 euros, qui peut être dépassé lorsque des intérêts sont ajoutés à l’épargne disponible. Il n’a pas de durée limitée. 

En 2021, son taux d’intérêt annuel est de 0,5%. 

C’est pour moi si… Je souhaite contribuer au financement des PME et à l’économie sociale et solidaire, tout en bénéficiant d’un placement sans risques. 

Les inconvénients : là encore, le taux d’intérêt est très bas, ce qui résulte à terme en une perte de pouvoir d’achat. 

3. Le livret d’épargne populaire (LEP) 

Ce livret d’épargne est réservé aux épargnant.e.s ayant des petits revenus. 

Pour être éligible, le revenu fiscal de l’année 2019 de votre foyer fiscal (figurant sur l’avis d’imposition de 2020) ne doit pas dépasser le plafond suivant : 20 016€ pour 1 part, 25 361 pour 1,5 parts et 30 706 € pour 2 parts. 

Jusqu’au 1er février 2020, il était nécessaire de présenter un avis d’imposition lors de l’ouverture du LEP. Depuis cette date, la procédure d’ouverture du LEP a été simplifiée : désormais, le conseiller bancaire peut vérifier par d’autres moyens l’éligibilité de l’épargnant.e. 

Le plafond du LEP est fixé à 7 700 euros

Le taux d‘intérêt du LEP est indexé sur celui du Livret A, majoré de 0,5 points. En 2021, il est donc fixé à 1%. Une performance qui se rapproche de celle de l’assurance-vie en fonds euros, dont le taux d’intérêt moyen était de 1,30% à la fin de l’année 2020.  

C’est pour moi si… J’ai des petits revenus et je souhaite commencer à épargner en toute confiance. 

Les inconvénients : un plafond peu élevé, et l’obligation de passer par une banque traditionnelle. 

4. Le plan épargne logement (PEL)

Le PEL est un produit d’épargne réglementé qui sert à constituer une épargne destinée à l’achat d’un bien immobilier. C’est donc un placement à horizon long terme. 

Le PEL a une durée maximum de 10 ans ; à l’ouverture, il est bloqué pendant 4 ans au moins (des pénalités sont appliquées en cas de fermeture anticipée). Passé le délai de 10 ans, il n’est plus possible d’effectuer des versements, mais le PEL continue de produire des intérêts. 

Le versement initial est de 225 euros minimum. L’épargnant.e doit verser sur son PEL un montant minimum de 540 euros au cours d’une année. Ce montant peut être divisé en versements périodiques (ex : 45 euros par mois), dont le montant est fixé par le contrat. Le plafond maximum du PEL est de 61 200 euros. 

Depuis le 1er août 2016, le taux d’intérêt brut du PEL est de 1 %. Les intérêts qu’il produit sont capitalisables, c’est-à-dire qu’ils se cumulent au capital déjà épargné pour produire des intérêts supplémentaires. 

C’est pour moi si… Je souhaite épargner en vue d’un projet immobilier, ou long terme. 

Les inconvénients : depuis 2016, le taux d’intérêt du PEL n’est plus vraiment avantageux. Il est par ailleurs non liquide (les fonds ne sont pas disponibles instantanément), et limité dans le temps. 


Le conseil de Moka 

Les supports de placement listés dans cet article sont sécurisés et bénéficient en conséquence d’un taux d’intérêt annuel faible. Ils sont donc généralement prisés par les épargnant.e.s qui débutent, ou qui ne souhaitent tout simplement pas prendre de risques. 

Moka constitue une alternative intéressante aux produits d’épargne classiques : pas besoin de prendre un rendez-vous avec un conseiller, pas de contraintes ni de critères à remplir, et des fonds disponibles à tout moment. Tout est à portée de main dans votre smartphone : vous épargnez donc à votre rythme, sans limites autres que celles que vous vous fixez. 

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Quel est mon profil investisseur ?

Investir ? C’est une excellente idée. Avant de se lancer, il est important de définir son profil investisseur et d’établir sa stratégie d’investissement en fonction de sa situation et de ses besoins particuliers. On vous explique tout, suivez le guide !  


Quel est mon profil investisseur ?  

Pour établir son profil investisseur, plusieurs critères sont à prendre en compte : 

  • L’âge et la situation personnelle : en théorie, il est plus facile de prendre des risques quand on est jeune et qu’on a (encore) peu de responsabilités. Quelle est votre situation personnelle et professionnelle ? Avez-vous des enfants ? Quels sont vos projets à venir (achat immobilier, voyage, etc) ? Autant de questions auxquelles il est important de réfléchir. 
  • L’horizon de placement : plus vous vous situez dans une perspective long terme, plus vous pouvez vous permettre de prendre de risques, puisque ceux-ci seront lissés dans le temps. 
  • L’appétence au risque : êtes-vous à l’aise avec l’idée de prendre des risques ? L’idée d’une perte financière vous est-elle acceptable, ou préférez-vous au contraire tabler sur la sécurité, quitte à ce que vos rendements soient potentiellement plus faibles ?
  • Les connaissances financières : avez-vous des bases en finances ou êtes-vous un complet néophyte ? (pour rappel, vous pouvez consulter notre petit lexique de la Bourse ici et

Vous avez fait le point ? Il est maintenant possible de déterminer la nature de votre profil : prudent, modéré ou audacieux. 

Je suis plutôt… prudent 

Vous correspondez au profil prudent si vous accordez de l’importance à la sécurité de votre épargne, que vous avez une aversion au risque ou que vous avez des projets sur le court terme. 

Dans ce cas, nous vous conseillons de privilégier les supports de placement sans risque (Livret A, PEL, ou assurance-vie en fonds euros). La contrepartie : des taux de rendement faibles, voire inférieurs à l’inflation, même si l’assurance-vie se maintient encore à un niveau un peu plus élevé (1,28 % de rendement moyen pour les fonds en euros en 2020). 

Vous pouvez également investir dans le portefeuille Prudent proposé par Moka, composé à 75 % de fonds obligataires et à 25 % de fonds actions. L’objectif : prendre un peu de risques, tout en privilégiant la sécurité. 

A noter : le portefeuille Prudent est recommandé pour les investisseurs qui souhaitent faire fructifier leur épargne pour des projets à court terme (3-5 ans)*. 

Je suis plutôt… modéré

Vous avez un profil équilibré si vous privilégiez un juste milieu entre sécurité et rendement. Le risque ne vous fait pas peur, mais vous ne souhaitez pas mettre en jeu toute votre épargne. 

Nous vous conseillons de diversifier vos investissements autant que possible, sachant que la diversification permet de lisser le risque. Par exemple, vous pouvez vous tourner vers les placements en actions et en obligations (à 50/50, ou à 30 % d’obligations et 70 % d’actions). Misez sur des valeurs sûres, telles que les valeurs du CAC 40, et privilégiez les ETF, qui sont des fonds d’investissement composés d’actions ou obligations. 

Selon une étude publiée en 2013 par l’AMF, un investissement réalisé en actions françaises et conservé sur une période de 25 ans engendre un rendement réel moyen de 5,81 %. Mais, toujours selon cette même étude, les obligations de l’État français affichent sur une période de 10 ans une performance encore supérieure à celle des actions avec un rendement réel moyen de 5,98 %. D’où l’importance de prévoir une allocation équilibrée entre actions et obligations dans son portefeuille. Quels supports de placement ? Avec un profil équilibré, l’assurance-vie en unités de compte et le PEA vous tendent les bras. 

Et chez Moka ? Notre portefeuille Équilibré propose une prise de risques et un rendement moyens, pour un horizon moyen terme (acheter une voiture, financer un déménagement, etc). 

A noter : l’horizon moyen terme se situe généralement entre 5 et 7 ans. Au-delà, il peut être intéressant de s’orienter vers un profil audacieux*. 

Je suis plutôt… audacieux 

Vous correspondez au profil audacieux si les risques de pertes ne vous font pas peur et si vous souhaitez maximiser vos rendements sur le long terme. 

Pour ce type de profil, nous conseillons d’investir dans les actions, qui peuvent composer jusqu’à 100 % de votre allocation sur une assurance-vie (en unités de comptes) ou sur un PEA. Pour atténuer la volatilité de ce placement, vous pouvez composer votre portefeuille comme suit : 70 à 80 % d’actions, et 20 à 30 % d’obligations. A long terme, les actions constituent une des classes d’actifs les plus rentables. En privilégiant celles-ci, vous maximisez donc votre espérance de gains. Bien entendu, le risque de pertes est toujours présent : il est important de ne pas l’oublier. 

Chez Moka, notre portefeuille Audacieux est composé à 75 % d’actions internationales et à 25 % d’obligations. Il vous permet d’obtenir une rentabilité supérieure, tout en acceptant le risque de pertes potentielles. 

A noter : Le portefeuille Audacieux correspond aux investisseurs qui ont un horizon de placement long terme, c’est-à-dire de 7 ans au moins*.

Vous pouvez maintenant définir votre stratégie d’investissement en fonction de votre profil. N’oubliez pas que celle-ci est susceptible de changer avec le temps, et qu’elle n’est donc pas gravée dans la pierre. Le plus important reste de prendre en compte vos besoins, vos projets, et votre situation financière et personnelle. 

*N.B : investir comporte des risques. La valeur de vos investissements peut fluctuer. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs. 

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Figurines, baskets… Comment se lancer dans les placements atypiques ?

Outre les placements classiques que l’on connaît déjà (Livret A, assurance-vie, etc), il existe des actifs plus atypiques dans lesquels il est possible d’investir. Ces actifs, qui peuvent prendre différentes formes, constituent une bonne source de diversification, en plus d’incorporer un peu de plaisir dans les pratiques d’investissement. 

Dans cet article, nous vous proposons 4 placements atypiques et accessibles, qui vous permettront de vous amuser tout en pariant sur un (potentiel) rendement.   


1. Les baskets de collection

Cela peut prêter à sourire, et pourtant : l’investissement dans les baskets de collection se professionnalise. Le prix de certains modèles peut atteindre 20 000 euros, et les plus-values réalisées par les investisseurs s’élèvent pour certaines paires à 2000% en moins de cinq ans. Il faut dire qu’en l’espace de quelques années, les baskets de collection sont devenues de véritables objets d’art. Et plus une paire est rare, plus sa valeur augmente : ainsi, les Nike Air Mag Back To the Future, initialement sorties en 89 exemplaires en 2016, sont estimées aujourd’hui à 27 659 euros ! 

Contrairement à certains actifs atypiques (bouteilles de vin, objets d’art…), les baskets ne nécessitent pas un énorme investissement de départ ni une capacité de stockage importante. La seule condition pour pouvoir les revendre est de ne pas les porter, et de conserver les accessoires fournis (livret, goodies…).Pour commencer, nous vous conseillons de miser sur les éditions limitées et les modèles collector. Moins il y a de paires disponibles, et plus le modèle en question prend de la valeur. Les baskets les plus recherchées sont celles signées d’un artiste reconnu : Pharrell Williams, Rihanna, Damien Hirst… A titre d’exemple, les Nike Air Yeezy 2 Red October, créées par le rappeur Kanye West pour Nike, se vendaient 250 euros au moment de leur sortie, en 2014. Aujourd’hui, leur prix atteint 6370 euros. Une belle plus-value !

2. Les figurines

Le saviez-vous ? Selon Victoria Dobrynskaya, une professeure d’économie de nationalité russe, le prix des Lego peuvent être multipliés jusqu’à sept fois en une seule année. Par exemple, le kit Lego Star Wars Darth Revan est passé d’une valeur de 3,99 dollars à un prix de 28,5 euros sur le site eBay en seulement un an. Ce qui en fait un placement plus rentable que la Bourse ou l’or ! D’autres actifs similaires (figurines, cartes à jouer…) s’imposent également comme des placements attractifs. Par exemple, certaines cartes Pokémon s’échangent aujourd’hui à des prix pouvant aller jusqu’à 15 000 euros. 

Alors, faut-il investir dans des objets de collection ? La réponse dépend avant tout de l’intérêt que vous y portez. Si vous souhaitez vous faire plaisir en acquérant des figurines ou des jouets, n’hésitez pas ; mais gardez bien à l’esprit que le rendement n’est jamais garanti et que l’offre et la demande sont des paramètres qui évoluent rapidement. Le risque majeur reste celui d’une dépréciation soudaine de la valeur de ces actifs, un évènement qui est malheureusement difficile à prévoir. Si vous souhaitez vous lancer, privilégiez les figurines issues de sagas mondialement connues (ex : Harry Potter, Batman…) et les éditions limitées.

3. Les pièces de monnaie

Il n’est pas impossible que vous possédiez chez vous, sans le savoir, quelques pièces de monnaie de valeur… Or, celles-ci peuvent constituer un excellent placement. Nul besoin de posséder des pièces vieilles de plusieurs centaines d’années : de nombreuses pièces de monnaie en circulation peuvent offrir un rendement cent fois supérieur à leur valeur nominale. Par exemple, en Grande-Bretagne, la pièce de 50 pence Kew Gardens se vend pour 110 euros. De même, certains euros monégasques frappés en 2007 valent plusieurs centaines d’euros, tout comme les pièces de 2 euros de Saint-Marin frappées en 2004. 
Collectionner les pièces de monnaie peut donc s’avérer étonnamment rentable. Si cette forme d’investissement vous intéresse, n’hésitez pas à vous rendre sur des sites spécialisés tels que Catawiki ou Comptoir des Monnaies. Un conseil : privilégiez les pièces de monnaie au faible tirage ainsi que les séries limitées, dont la demande est forte.

4. Les parcelles de forêt 

Envie de réaliser un investissement durable ? Ne cherchez plus ! Vous pouvez en effet investir dans des parcelles de forêt, une manière très en vogue de diversifier son portefeuille. Actuellement, ce type d’investissement bénéficie d’un rendement de l’ordre de 2% par an, tout en étant fiscalement avantageux. Vous pouvez investir via un Groupement Foncier Forestier (GFF), qui s’occupera de gérer l’achat et la vente de votre parcelle de forêt. 

Il s’agit d’un placement vert qui contribue au bien-être de la planète, mais qui demande un certain investissement de départ (la part est à 1000 euros en moyenne). 


Notre conseil 

Les placements atypiques sont très attractifs, mais attention aux contrefaçons ! N’achetez que sur des plateformes de vente reconnues et demandez, lorsque c’est possible, un certificat d’authenticité. 

Ne pas oublier… 

Comme tout placement non garanti, les actifs atypiques sont associés à un risque de perte en capital. Nous vous conseillons donc de n’investir que les sommes que vous êtes prêt.e à perdre. 

Si ces placements vous paraissent trop exotiques ou trop peu accessibles, vous pouvez investir avec Moka (à partir de 1 euro) dans des fonds socialement responsables. Il vous suffit de télécharger l’application, de créer un compte et de le relier à votre compte bancaire. Simple, et efficace !

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Le DCA, cette stratégie d’investissement méconnue

Le Dollar Cost Averaging, ou DCA (appelé “investissement programmé” en français) est une stratégie d’investissement qui consiste à investir régulièrement une somme identique sur le même support. Vous n’en aviez jamais entendu parler ? Pourtant, cette stratégie mérite que l’on s’y attarde… 


Le DCA, qu’est-ce que c’est exactement ? 

Il s’agit d’une stratégie financière qui consiste, comme on l’a vu dans l’introduction, à investir de manière régulière (par exemple : tous les 1er du mois) une somme d’argent identique sur le même support (par exemple : une action ou un ETF), et ce quel que soit l’état du marché. 

Au lieu d’investir une somme d’argent en une seule fois, à un prix qui n’est peut-être pas idéal, le DCA permet donc d’investir à intervalles réguliers (chaque semaine, chaque mois…), d’obtenir un prix moyen d’achat plus intéressant et donc de se protéger des risques de perte financière. En effet, investir régulièrement un montant fixe permet d’obtenir un prix unitaire inférieur à la moyenne des prix constatés sur la période. De fait, cette méthode permet de lisser le prix des actifs sur une longue durée et de s’affranchir de la volatilité des marchés. 

Cette stratégie, qui est particulièrement intéressante sur un horizon long terme, n’est pas nécessairement la plus rentable (les risques de pertes existent toujours), mais elle est l’une des moins risquées. Par ailleurs, il n’est pas utile d’avoir des connaissances poussées en marchés financiers, ni de passer ses journées à faire des analyses financières pour se lancer… Si vous souhaitez investir mais que le risque financier vous fait peur, cette stratégie est donc recommandée !

Et concrètement, comment ça se passe ? 

Vous êtes prêt.e à vous lancer dans une stratégie d’investissement programmé ? Deux paramètres doivent tout d’abord être déterminés :

  • La somme que vous êtes prêt.e à investir (par exemple : 1050 euros par tranche de 87,50 euros tous les mois pendant un an). Rassurez-vous, il est possible d’investir 10, 20 ou 50 euros, seule la régularité compte.
  • Le délai entre chaque transaction (allez-vous investir chaque semaine ou chaque mois ?)

Ensuite, vous pourrez commencer à placer votre argent de manière régulière, quel que soit l’état du marché (à la hausse comme à la baisse), en investissant toujours le même montant. Quand le marché monte, vous achetez moins ; et quand le marché baisse, vous achetez plus. Votre investissement total progresse ainsi en moyenne au rythme du marché. Le résultat ? Votre performance financière est lissée, et les risques liés à la volatilité des marchés sont réduits. Néanmoins, il est important de garder en mémoire que l’investissement ne peut être décorrélé du risque de perte. 

Donnez-moi un exemple !

Si vous souhaitez vous lancer dans le DCA, vous pouvez commencer par investir 20 euros chaque mois dans les fonds socialement responsables grâce à Moka. Créez un objectif d’investissement dans l’app (prochain voyage ? nouveau smartphone ?), programmez un dépôt récurrent et investissez automatiquement à la fréquence souhaitée dans l’un des trois portefeuilles au choix : Prudent, Équilibré ou Audacieux. 

Débuter par un petit montant vous permet de tester pas à pas la stratégie de l’investissement programmé. Une fois que vous êtes plus à l’aise, et si votre budget vous le permet, pourquoi ne pas investir progressivement de plus gros montants ou diversifier vos supports de placement ? Pour en apprendre davantage sur l’investissement, consultez nos articles de blog comme Les 5 principes de l’investissement ou encore 5 mythes sur l’investissement et leur réalité

Envie d’aller plus loin ? Vous pouvez consulter ce simulateur d’investissement programmé.

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Lexique de la Bourse pour les débutants (partie 2)

Dans la première partie de cette série consacrée au vocabulaire de la Bourse, nous vous avions présenté les termes financiers les plus couramment utilisés. Dans cette seconde partie, voici d’autres termes un peu plus techniques à connaître absolument, toujours classés par ordre alphabétique. 

Parce que savoir comment fonctionnent les marchés financiers, c’est aussi être en capacité de prendre les meilleures décisions pour son argent. 


AAA 

Il s’agit de la notation financière la plus élevée pour une entreprise ou un État. Cette note est délivrée par des agences de notation financière, et permet d’estimer la solvabilité d’un agent économique. Plus la note est élevée (AAA étant la note maximale), plus la solvabilité de l’agent est importante. A l’inverse, plus la note est basse (D étant la note minimale), plus les risques de défaut de paiement sont forts. 

Abus de biens sociaux

Il s’agit d’une infraction pénale qui consiste à faire usage des biens d’une société ou des pouvoirs des dirigeants, à des fins personnelles et contraires aux intérêts de la société. Par exemple, il y a abus de biens sociaux lorsqu’un dirigeant se verse une rémunération excessive par rapport aux capacités de trésorerie de la société. 

Action au porteur 

On a vu dans l’article précédent qu’une action était une fraction du capital d’une entreprise. Les actions classiques sont des actions au porteur, c’est-à-dire que la société émettrice ne connaît pas l’identité du propriétaire du titre. On lui oppose les actions nominatives (plus rares), lorsque l’identité de l’actionnaire est connue de la société émettrice. 

Bulle spéculative 

Il s’agit de la hausse continue et excessive d’un titre ou d’un marché de manière infondée, jusqu’à ce que son prix soit décorrélé de sa valeur réelle. Lorsque la bulle éclate, il y a un krach boursier, c’est-à-dire un effondrement du cours des actions sur les marchés financiers. 

Cotation assistée en continu

Plus connue sous le sigle CAC, la cotation assistée en continu est un système informatisé qui fixe en temps réel le prix des titres (actions, obligations…), en fonction de l’offre et de la demande. La quasi-totalité des places financières dans le monde utilise ce système. La cotation en continu débute à 9 heures et se termine à 17 heures 35. Après que le prix de clôture ait été fixé, les ordres passés à ce cours sont exécutés le jour même, tandis que les autres restent dans le carnet d’ordres jusqu’à l’ouverture suivante. 

Délit d’initié

Il s’agit d’une infraction pénale, caractérisée par le fait d’utiliser une information confidentielle (à laquelle les autres investisseurs n’ont pas accès) dans l’objectif de gagner de l’argent en Bourse. 

Diversification

C’est une technique de gestion d’un portefeuille, qui vise à diversifier ses actifs financiers (acheter différents titres ou différentes actions, de zones géographiques différentes, etc) afin de lisser les risques. En effet, si la valeur d’un titre diminue, la baisse sera compensée par la hausse potentielle de la valeur des autres titres. Ou, en termes plus simples, il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ! 

Levier (effet de)

Il s’agit d’une opération par laquelle on investit plus qu’on ne possède. Concrètement, dans le mécanisme de l’effet de levier, l’endettement est utilisé par une entreprise ou un particulier pour augmenter sa capacité d’investissement. Les bénéfices obtenus grâce à l’endettement deviennent alors plus importants que la valeur de l’endettement : c’est l’effet de levier. Par exemple, les particuliers peuvent l’utiliser dans le cadre d’un achat immobilier. Ce mécanisme spéculatif permet d’obtenir des gains potentiels importants, mais il est très risqué : il est donc à manier avec précaution. 

Obligation convertible en action (OCA)

On l’a vu dans la première partie de cette série, les obligations sont des titres de créance émis par un État, une collectivité, ou encore une entreprise publique ou privée, qui représentent la fraction d’un emprunt. Il en existe plusieurs sortes. Parmi celles-ci, les obligations convertibles en actions sont des obligations auxquelles sont attachées un droit de conversion. Elles permettent à leur porteur d’échanger l’obligation contre une ou plusieurs actions émises par la même entité, au cours d’une période délimitée. 

Tracker

Aussi appelés ETF, ce sont des fonds indiciels cotés en bourse qui répliquent les performances d’un indice donné (par exemple : le CAC 40) ou d’un ensemble d’actions. Ils se négocient comme une action, sur un PEA ou une assurance-vie. C’est une manière simple d’investir, car ils permettent d’accéder à l’ensemble des titres de l’indice de référence en une seule transaction.

Valeur mobilière

Il s’agit de titres négociables pouvant être cotées en bourse, émis par des personnes morales publiques ou privées. Ces valeurs donnent accès, directement ou indirectement, à une partie du capital de la personne morale émettrice (actions) ou à un droit de créance sur son patrimoine (obligations). D’autres valeurs mobilières existent, telles que les OPCVM (portefeuilles d’instruments financiers) ou les produits dérivés. 

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Lexique de la Bourse pour les débutants (partie 1)

La Bourse… On en entend régulièrement parler, sans toujours savoir ce que cette notion recouvre réellement. Il faut dire que les termes utilisés sont souvent complexes, voire même opaques pour les non-initiés ! Pourtant, il est nécessaire de connaître quelques termes typiques des marchés financiers, que ce soit pour mieux en comprendre le mécanisme ou pour commencer à investir. Voici donc, par ordre alphabétique, un petit tour d’horizon du vocabulaire de la Bourse.


Actif financier

Il s’agit d’une ressource économique (titre ou contrat) qui est transmissible et négociable sur un marché financier. Elle est susceptible d’offrir un gain à son détenteur. Par exemple, les actions, les obligations, les matières premières ou encore les devises sont des actifs financiers.

Action  

En Bourse, une action représente une fraction du capital d’une société cotée. De manière très simple, il s’agit d’une part de la propriété d’une entreprise. La détention d’actions ouvre des droits, notamment celui de percevoir des dividendes (revenu versé par l’entreprise au prorata du capital souscrit) et de voter lors des assemblées générales d’actionnaires.  

Bourse 

La Bourse est un marché financier sur lequel s’effectue des transactions, c’est-à-dire que l’on peut y acheter ou y vendre des titres. Dans le monde entier, il existe 60 places boursières. Parmi les plus connues : la Bourse de New York (New York Stock Exchange ou NYSE), le NASDAQ (aux États-Unis), ou encore la Bourse de Londres (London Stock Exchange ou LSE). 

CAC 40 

Le CAC 40 est un indice représentant la moyenne pondérée du cours de 40 valeurs sélectionnées parmi les 100 plus importantes capitalisations boursières françaises. Il a été lancé le 1er janvier 1988. Le terme “CAC” signifie “cotation assistée en continu”, c’est-à-dire que sa valeur augmente ou diminue en permanence tous les jours.

Capitalisation boursière 

Il s’agit de la valeur marchande d’une société cotée. Elle est obtenue en multipliant le nombre des actions par leur valeur boursière. 

Cotée (société)

Une société est dite “cotée” lorsqu’elle décide de proposer au public des titres financiers. Tout ou partie de son capital social est ainsi divisé en actions et proposé à des investisseurs via le marché financier (= la Bourse). En France, il s’agit d’Euronext. Seules les sociétés anonymes (SA) et les sociétés en commandite par actions (SCA) peuvent être cotées. 

Dividende

Il s’agit tout simplement du revenu d’une action. En général, il est prélevé sur les bénéfices annuels de l’entreprise et versé une fois par an. Son montant ainsi que la date de son versement sont votés lors de l’assemblée générale ordinaire.

Indice boursier

Il représente le degré de performance d’un marché boursier. On le calcule d’après les variations d’un échantillon de valeurs représentatives (par exemple : les 40 valeurs qui composent le CAC 40). 

Obligation 

Une obligation est un titre de créance qui est émis par un État, une collectivité, ou encore une entreprise publique ou privée. L’obligation représente la fraction d’un emprunt. Elle accorde à son détenteur le versement d’un intérêt fixe pendant toute la durée de l’emprunt. De manière très simple, en achetant une obligation, vous prêtez de l’argent à une entité en échange d’une rémunération fixée dès le départ.

Plus-value 

En Bourse, une plus-value est la différence entre le prix d’acquisition et le prix de cession d’un actif financier (par exemple : une action). Il est multiplié par le nombre d’unités du titre détenu. Par exemple, si vous achetez 100 actions à 15 euros et que vous les revendez 1 an après à 18 euros, vous réalisez une plus-value de 300 euros (100×18)-(100×15). 

Price Earning Ratio

Aussi appelé PER, le Price Earning Ratio représente le cours d’une action divisée par son bénéfice. Il permet d’évaluer la valeur d’une action. Par exemple, si une action vaut initialement 15 euros et qu’elle gagne 2 euros chaque année, son PER est de 7,50 euros (15/2). 

Produits dérivés

Les produits dérivés sont des instruments financiers dont la valeur varie en fonction de l’évolution d’un actif sous-jacent. Ils sont négociés sur les marchés financiers ou de gré à gré, c’est-à-dire directement entre les parties. Parmi les produits dérivés les plus connus, on trouve les options, les swaps, les turbos et les warrants. 

Sous-jacent

C’est un actif financier sur lequel se base un produit dérivé. Lorsqu’un sous-jacent varie, le produit dérivé qui en découle évolue également. Par exemple, un swap (contrat établi entre deux parties afin d’échanger un flux financier contre un autre flux) est un produit dérivé basé sur le cours d’une action X (qui est le sous-jacent).

Volatilité

La volatilité représente l’amplitude de variation du cours d’un actif durant une période donnée, qu’il soit à la hausse comme à la baisse. Cette notion permet d’évaluer le degré de risque d’un actif. Ainsi, plus le niveau de volatilité est élevé, plus le risque associé à cet actif est important. Par exemple, le marché des crypto-monnaies est très volatil, car il connaît des variations importantes et rapides. 

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5 mythes sur l’investissement… et leur réalité

L’investissement financier est entouré de nombreux mythes et autres idées reçues. Trop compliqué, réservé aux personnes qui ont déjà de l’argent, difficile à mettre en place sans connaissances pointues… La liste est longue !  

Non seulement ces préjugés sont faux, mais en plus ils dissuadent toute une partie des français.es (et surtout les jeunes !) de se lancer. Pourtant, l’investissement est à la portée de tout le monde. La preuve… par 5.  


Mythe n°1 : pour investir, il faut s’y connaître en Bourse

La Bourse (en tant que marché financier sur lequel s’​effectuent des transactions) est un système opaque pour la majorité des particuliers. Il faut dire que le vocabulaire utilisé n’aide pas : actions, obligations, indices boursiers, CAC 40… On a vite fait de s’y perdre. Pourtant, au-delà de l’apparente technicité des marchés financiers, l’investissement est à la portée de tout le monde.   

On vous conseille de lire cet article sur le jargon de l’investissement pour prendre vos marques. Vous verrez que ce sont souvent les mêmes termes qui reviennent ! Une fois que vous êtes à l’aise avec ce vocabulaire particulier, vous pourrez commencer à explorer. La réalité, c’est qu’acheter des actions ou des ETF est facile et accessible (même sans avoir un gros budget !). Si vous ne savez pas par où commencer, Moka vous guide en vous proposant trois portefeuilles différents, composés d’un mélange d’actions et d’obligations. 

Mythe n°2 : investir, c’est un truc de “garçons” 

Il s’agit là d’un cliché tenace. Il faut dire que les représentations culturelles n’aident pas : la figure de banquier ou de l’investisseur est bien souvent masculine, alors même que les femmes sont tout autant intéressées que les hommes par l’idée d’investir. Il n’existe pas de prédisposition à l’investissement. C’est avant tout une question de culture et d’éducation, d’où l’intérêt de bien s’informer. Ce que l’on sait, c’est que les placements des femmes enregistrent en moyenne une rentabilité supérieure de 1 % à celle des hommes. La raison est simple : du fait de leur éducation, elles sont souvent plus sensibles au risque, et moins promptes à prendre des décisions hâtives. Or, ce type de comportement est récompensé quand il s’agit d’investir, puisque l’investissement comporte des risques de perte de capital.

Mythe n°3 : l’investissement, c’est pour les personnes aisées 

Encore un mythe qui a la vie dure ! 65% des jeunes considèrent que les offres d’investissement ne leur sont pas adaptées, et 29% d’entre eux estiment qu’ils n’ont pas assez d’argent pour investir. Or, il n’y a pas de montant minimum pour commencer. L’investissement est accessible à partir de 1 euro ! Non seulement il est possible d’investir de manière “classique”, via un PEA ou une assurance-vie par exemple (sans minimum requis), mais en plus de nombreuses applications telles que Moka offrent désormais la possibilité d’investir à partir de son téléphone mobile, rapidement et efficacement.  

Par ailleurs, l’investissement est un cercle vertueux. En effet, contrairement à l’épargne, il permet d’obtenir un rendement et de faire fructifier son capital. Bien sûr, celui-ci n’est jamais garanti : les risques de pertes existent. Mais l’investissement reste le meilleur moyen pour engendrer des bénéfices. Et plus on commence tôt, plus on a de chances de voir son argent fructifier, quelle que soit la mise de départ. 

Mythe n°4 : Quand on investit son argent, les sommes sont bloquées

Tout dépend du support que vous choisissez. Mais la plupart du temps, les sommes investies peuvent être retirées à tout moment, y compris sur les assurances-vie. Chez Moka, les retraits peuvent être réalisés quand vous le souhaitez, rapidement et gratuitement. On conseille cependant d’investir son argent dans une optique moyen et long-terme pour pouvoir lui laisser le temps de fructifier. 

Par ailleurs, les études le prouvent : le fait de retirer les sommes investies en fonction de l’évolution des cours des marchés financiers donne de moins bons résultats que le fait de laisser ses placements fructifier. Autrement dit, mieux vaut laisser son argent travailler tout seul ! 

Mythe n°5 : investir, ça ne sert à rien quand on est jeune 

Beaucoup de personnes vous diront qu’elles investissent pour leur retraite, ou pour assurer leur avenir… Des considérations dont on se sent bien loin à 18, 25 ou même 30 ans. Pourtant, investir jeune est une excellente idée ! 

Plus on investit tôt, plus l’horizon de placement s’inscrit dans la durée. Or, les placements longs sont généralement rémunérateurs, car ils bénéficient d’une rentabilité croissante grâce aux intérêts composés (les intérêts qui s’ajoutent… à vos intérêts). En investissant des petites sommes régulièrement, vous faites lentement fructifier votre capital. Et si 15 euros par ci ou 30 euros par là ne semblent pas être des sommes importantes, les intérêts finissent par s’accumuler et par constituer de belles sommes. 

Alors, même si vous n’avez pas de projets particuliers en tête, n’hésitez pas à vous lancer dans l’investissement : dans quelques années, vous serez sans doute content.e d’avoir commencé tôt ! 

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Finance classique ou finance responsable : on vous explique !

On connaît la finance dite “classique”, qui fonctionne sur un modèle qui associe le risque à la rentabilité et s’intéresse avant tout aux profits engendrés. Mais, depuis quelques années, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une finance plus saine, plus vertueuse… plus verte. C’est ce qu’on appelle la finance responsable, et celle-ci ne cesse de gagner du terrain. Il faut dire que les enjeux écologiques sont de taille ! On pense par exemple à la militante Lucie Pinson qui, forte de la conviction que la finance est un « levier majeur de transformation », s’attaque aux grands acteurs bancaires pour leur demander de cesser de financer les énergies fossiles. 

Alors que nous commençons à peine à sortir d’une crise sanitaire d’envergure, la question de la finance responsable (ou finance green) prend tout son sens. D’autant que plus de 7 français.e.s sur 10 pensent qu’il est important que les banques prennent en compte le développement durable et la transition énergétique dans leurs activités. 

Mais qu’est-ce que la finance responsable exactement, et en quoi est-elle différente de la finance classique ? Petit tour d’horizon en 3 grandes questions. 


La finance responsable, c’est quoi ?

Commençons par le commencement ! La finance responsable est un terme générique qui rassemble différentes stratégies basées sur une seule et même idée : il est possible d’allier impact positif sur la planète et rentabilité ou, a minima, la rentabilité ne doit pas être obtenue en produisant un impact négatif (qu’il soit éthique, juridique, écologique, etc). 

En cela, elle oblige les établissements bancaires et financiers à revoir entièrement leurs points de vue, leurs méthodes et leurs comportements. 

La finance responsable peut prendre de nombreuses formes.  

L’une des plus répandues est l’investissement socialement responsable (ou ISR), que nous connaissons bien chez Moka ! Il s’agit d’une démarche qui consiste à intégrer aux investissements des critères extra-financiers (sur l’environnement, la gouvernance, les questions sociales…), de façon à concilier rendement et impact social et environnemental. Concrètement, l’ISR consiste à investir dans des entreprises et des structures publiques qui cherchent à avoir un impact positif sur la planète, ou à exclure des portefeuilles des entreprises dont l’activité est jugée néfaste pour l’environnement. 

On peut aussi citer la finance solidaire, qui a pour but de d’apporter des capitaux aux entreprises de l’économie sociale et solidaire et de financer ainsi des activités à fort impact positif et utilité sociale. Dans ce type d’investissement, ce n’est pas la rentabilité qui prime, mais l’utilité sociale des projets financés : lutte contre le chômage, agriculture biologique, commerce équitable… 

Plusieurs labels, comme le label ISR et le label Greenfin créé par le Ministère de l’environnement, permettent d’identifier les placements responsables et de savoir où vont nos investissements. 

La finance responsable, comment ça fonctionne ?

La finance responsable a pris une ampleur particulière suite à la crise économique de 2008, engendrée par une financiarisation excessive de l’économie, des prises de risques démesurés et une préoccupation pour la rentabilité à court terme. Nous avons vu, à cette occasion, que ce modèle-là ne fonctionne pas. La finance responsable vise à redonner du sens à la finance, en prenant en compte les intérêts communs et en accordant de l’importance à d’autres paramètres que la rentabilité. 

De manière globale, la finance responsable s’appuie sur 4 grands piliers

  • Une meilleure traçabilité des flux de capitaux (on sait où va l’argent, et à quoi il est employé) ;
  • Une transparence accrue vis-à-vis des clients (ceux-ci savent ce que leur argent finance) ;
  • Une prise en compte des intérêts environnementaux, éthiques et de justice sociale ;
  • Une plus grande responsabilisation des acteurs de la finance, qui doivent prendre conscience du lien entre leurs choix et les conséquences qu’ils produisent. 

L’objectif reste bien sûr la rentabilité, mais pas à tout prix : l’importance est aussi d’agir pour le bien commun

Finance responsable et finance classique : quelles sont les différences fondamentales ?

La finance responsable représente un véritable changement de modèle par rapport à la finance dite classique. En effet, alors que la finance classique se base uniquement sur un référentiel risque-rentabilité, la finance responsable se base sur un référentiel plus large, qui prend aussi en compte la responsabilité sociale, gouvernementale et environnementale. 

De manière globale, alors que la finance classique recherche avant tout la performance économique, la finance responsable a pour finalité d’allier rentabilité et impact social et environnemental positif. 

L’objectif est simple : soutenir les acteurs d’une société durable, qui prête attention aux questions de justice sociale, d’éthique et d’écologie, et qui souhaite agir dans ce sens au travers de ses décisions d’investissement. Ainsi, la finance responsable prend tout son sens dans un environnement marqué par la conscience des enjeux écologiques. 

Alors que la finance classique n’hésitera pas à investir dans des secteurs d’activité polluants et/ou néfastes pour la planète, du moment qu’il y a une possibilité de rendement, la finance responsable exclut de ses activités toutes les entreprises controversées et opère, autant que possible, pour le bien commun. 

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Toutes les questions que vous vous posez sur l’ISR

L’investissement socialement responsable (que l’on connaît mieux sous son abréviation ISR) consiste à intégrer des critères extra-financiers comme le respect de l’environnement, le bien-être des salariés, la justice sociale, ou la gouvernance éthique dans les placements financiers. L’objectif ? Concilier performance économique et impact social et environnemental, en finançant les entreprises qui agissent de manière vertueuse, ou en excluant des portefeuilles celles dont les activités ont un effet néfaste sur l’environnement. 

A l’heure où de plus en plus d’individus prennent conscience des enjeux climatiques, et se demandent comment s’engager à leur échelle, l’ISR apparaît aujourd’hui comme une valeur refuge. Selon un récent rapport de l’Oxfam, les investissements et les financements réalisés par les six plus grandes banques françaises risquent de nous conduire à une hausse des températures de 4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle… soit 2,5 degrés de plus que l’objectif fixé dans l’accord de Paris. Il y a donc urgence. 

Comment, alors, remettre du sens (et de l’éthique) dans son épargne ? Moka répond pour vous aux questions que vous vous posez sur l’ISR.


 L’ISR représente t-il vraiment l’avenir ?

Ces dernières années, les encours ISR n’ont pas cessé de grandir ! Le volume d’encours des fonds socialement responsables a quasiment doublé en 2019, passant de 149 milliards d’euros en décembre 2018 à 278 milliards d’euros en décembre 2019. De même, le nombre de fonds ISR a connu une croissance de 44% en 2019. Cette dynamique devrait être confirmée dans les années à venir, d’autant que la crise sanitaire a révélé chez les individus un vrai besoin de sens, d’éthique et de justice sociale.

L’ISR est-il performant ?

On pourrait penser que l’ISR sert juste à se “donner bonne conscience”. C’est une idée reçue ! 

Une méta-analyse menée en 2015 par l’université d’Oxford et Arabesque Partners conclut ainsi que « 80 % des études examinées montrent que les pratiques de durabilité prudentes ont une influence positive sur la rentabilité des investissements ». Pourquoi ? Parce que prendre en compte des critères extra-financiers comme la justice de genre ou le respect de l’environnement offre une analyse enrichie. 

D’ailleurs, en période de crise, les fonds ISR montrent une meilleure résistance que les fonds classiques. C’est ce qu’on a pu observer lors de la crise du Covid-19.  

Pourquoi l’ISR a t-il autant de succès ?

Parce que les français.es veulent remettre du sens dans leurs investissements. De plus en plus conscient.e.s du caractère polluant des activités bancaires (on estime que chaque français.e émet 15 tonnes de CO2 par an avec son épargne…), elles et ils éprouvent le besoin d’agir, de se tourner vers une finance plus vertueuse qui protège la planète au lieu de la détruire.  

L’exclusion sectorielle, c’est quoi ?

L’approche d’exclusion sectorielle consiste à exclure des fonds d’investissement des entreprises dont les pratiques sont controversées et dont les activités nuisent à l’environnement. Elle fait partie intégrante des stratégies d’investissement responsable.

On distingue généralement deux types d’exclusion :

  • L’exclusion sectorielle, qui consiste à exclure certains secteurs d’activité comme l’industrie de l’armement, de l’alcool, du tabac, de la pornographie… 
  • L’exclusion normative, qui écarte des entreprises qui ne répondent pas aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Celles-ci peuvent avoir une activité néfaste pour l’environnement, ou ne pas respecter les droits humains.

Il existe néanmoins plusieurs types de fonds ISR, et tous ne procèdent pas par exclusion. Il est ainsi possible de trouver des fonds ISR avec des sociétés du secteur pétrolier, du moment que celles-ci sont considérées comme meilleures que leurs concurrents sur la base des critères ESG. Cette stratégie, appelée “Best-in-Class”, est d’ailleurs l’une des plus populaires.

L’ISR est-il vraiment plus résistant que l’investissement “standard” ?

Eh bien oui ! Pendant les premiers mois de la crise du Covid-19, les fonds durables ont mieux résisté que les autres. Selon le site Morningstar, en mars 2020, 62 % des fonds ESG ont enregistré de meilleures performances que l’indice boursier MSCI world, qui réunit les plus grandes sociétés mondiales.

Et ce n’est pas juste une tendance passagère. Pour les professionnels de la finance, la crise du Covid va transformer à long terme la manière dont l’investissement est abordé, avec une plus grande importance accordée aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance.

Comment Moka peut m’aider à me lancer dans l’investissement socialement responsable ? 

C’est très simple et rapide. En quelques minutes, Moka investit votre argent dans des fonds socialement responsables, labellisés ISR (plus d’informations ici !) 

De quoi s’agit-il ? Le Label ISR, décerné par le Ministère français de l’Economie et des Finances, permet aux investisseurs de distinguer les fonds d’investissement socialement responsables qui incluent des critères éthiques et environnementaux, des fonds d’investissement dits “classiques”. Il est un gage de qualité. 

Deux options sont possibles pour investir avec Moka

  • L’arrondi à l’euro supérieur (appliqué à toutes vos dépenses) ;
  • Les versements volontaires, ponctuels ou récurrents. 

Notre équipe d’experts a sélectionné pour vous 3 fonds labellisés ISR dans la gamme Actions d’Amundi et 2 fonds obligataires gérés par PGIM, deux grandes sociétés de gestion. Leur combinaison permet de constituer trois modèles de portefeuille : Prudent, Équilibré et Audacieux. A vous de choisir selon votre profil, vos besoins et votre appétence au risque. 

Il n’y a pas de minimum requis, ce qui permet d’investir à son rythme et sans pression. 

Bien entendu, l’investissement en actions et obligations n’est jamais sans danger. Il faut ainsi garder à l’esprit qu’en investissant, vous vous exposez à la possibilité d’un rendement, mais aussi à celle de perdre une partie de votre capital.  

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Comment investir avec peu de moyens ?

Investir avec un budget limité : mission impossible ? Peut-être que votre salaire actuel ne vous permet pas de mettre beaucoup d’argent de côté, ou que la crise du Covid vous a fait perdre votre emploi. Vous vous dites alors que l’investissement n’est pas fait pour vous.

Pourtant, investir n’est pas réservé aux plus aisés : loin de là ! En réalité, il s’agit d’une idée reçue qu’il est important de combattre. Quels que soient vos moyens et vos objectifs financiers, investir son argent reste l’une des meilleures façons d’obtenir un rendement sur le long-terme. Inutile, donc, d’attendre de commencer à gagner beaucoup d’argent. En matière d’investissement, l’important est plutôt de ne pas attendre !  

Découvrez dans cet article quelques astuces pour investir avec des moyens limités.  


Astuce n°1 : allouer un budget dédié à vos investissements

On fait souvent l’erreur de se dire : OK, je placerai l’argent qu’il me reste à la fin du mois… s’il m’en reste. Mais ce n’est pas la bonne manière de procéder, car on ne sait jamais quelle enveloppe on pourra consacrer à nos investissements. Et l’on finit généralement par ne rien placer du tout ! Dès lors, il est important de changer de stratégie. Faites le point sur vos finances, et déterminez un budget adapté pour commencer à investir. Ce budget peut être hebdomadaire, mensuel, semestriel… L’important, c’est qu’il corresponde à vos revenus. 

Si vous travaillez, vous pouvez mettre en place des virements récurrents. Dès que vous recevez votre salaire, versez une somme préalablement déterminée (exemple : 50 euros) sur un support de placement ou sur votre application Moka. Considérez cette somme comme une dépense essentielle, au même titre que le paiement d’une facture, par exemple. 

Si vous ne travaillez pas, mais que vous percevez tout de même des revenus (allocations chômage, etc.), faites la même chose, en adaptant bien évidemment votre enveloppe. Le but est que vous puissiez investir sans rogner sur vos dépenses essentielles ! On vous le rappelle : il est possible de commencer à investir avec 10 ou 20 euros. 

Et pour cela, il est important de…  

Astuce n°2 : faire la chasse aux dépenses superflues

Un ou plusieurs abonnements qu’on n’utilise pas mais qui nous coûtent de l’argent tous les mois, des achats dont on pourrait se passer (repas ou cafés à emporter tous les jours, dernier téléphone à la mode qui ressemble en tous points au précédent…), un budget shopping non délimité… En faisant attention, il est facile de traquer les dépenses superflues qui, sur le long-terme, finissent par peser sur notre budget. Cela exige bien sûr de regarder ses comptes droit dans les yeux, et de calculer ce dont on a besoin vs. ce qu’on dépense tous les mois. Un exercice pas toujours agréable, mais salutaire ! 

On peut aussi s’efforcer de réduire tous nos postes de dépense (vêtements, alimentation, loisirs, etc.), même de quelques euros, et investir la somme ainsi récoltée. Cela n’a l’air de rien au début, mais sur le long-terme, tous ces euros finissent par faire la différence. 

Astuce n°3 : miser sur les fonds Index

Acquérir des actions peut être coûteux. C’est pour cela que les fonds Index, en rendant l’investissement accessible, sont intéressants pour commencer. Il s’agit de fonds cotés en bourse, qui répliquent la performance des indices boursiers MSCI (indice international qui représente les grandes et moyennes capitalisations dans 23 pays des marchés développés). Grâce aux fonds Index que nous vous proposons, vous pouvez vous constituer un portefeuille diversifié, sans avoir besoin de dépenser de grosses sommes.  Bonus : en investissant dans des fonds Index, vous profitez sans effort de la performance de l’ensemble des entreprises concernées. 

Astuce n°4 : Avoir confiance en sa capacité à investir

Enfin, l’une des clés pour investir avec un petit budget consiste à se faire confiance. Il est en effet facile de baisser les bras avant même d’avoir essayé, en se disant que nos moyens ne sont pas assez importants et que l’investissement n’est pas pour nous. Pourtant, les images stéréotypées de l’investisseur en costume-cravate qui étudie chaque jour les marchés ne doivent pas vous freiner dans vos ambitions ! Il n’y a pas de montant minimum pour investir : en tout état de cause, il est possible d’investir 1, 2, ou 3 euros. 

Ce qui importe, c’est avant tout votre horizon de placement. Plus celui-ci s’inscrit dans le temps long, plus votre argent a des chances de fructifier. C’est notamment possible grâce aux intérêts composés, qui correspondent aux intérêts produits par un placement qui se cumulent au fil des ans. Pour prendre un exemple, imaginons que vous investissiez 100 euros, avec un rendement de 5 % annuel. A la fin de la première année, vous aurez gagné 5 euros d’intérêts. A la fin de la deuxième année, ce sont 10,25 euros qui iront dans votre poche. Au total, sur 10 ans, les intérêts composés vous auront permis de gagner la somme de 162,89 euros (à ajouter au capital de départ) !

C’est là tout l’intérêt de l’investissement : votre argent travaille… pour vous ! 

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Quelle est la différence entre épargner et investir ?

Il arrive qu’on utilise indifféremment les termes “épargner” et “investir”. Pourtant, il s’agit de deux notions différentes ! Et le choix de l’une ou l’autre stratégie peut avoir des conséquences significatives sur votre situation financière à long terme. 

Alors, reprenons les bases : Moka vous explique tout. 


Épargner, c’est quoi ?  

Épargner, c’est tout simplement mettre de côté une partie de ses revenus. Au lieu de dépenser tout ce que vous gagnez, vous mettez une certaine somme de côté pour l’utiliser plus tard. 

Il y a différentes manières d’épargner, mais la plus courante est de placer son argent dans une banque, sur un compte épargne (par exemple, un Livret A). 

On a tendance à considérer l’épargne comme une stratégie idéale, car dépourvue de risques — il est vrai qu’on est sûr.e de récupérer son capital à la fin ! Et pourtant… En 2021, le taux du Livret A est de 0,5 %. C’est moins que l’inflation annuelle, qui tourne autour de 1,1 % en moyenne.  Concrètement, cela veut dire que les intérêts perçus sur votre épargne ne compensent pas l’augmentation des prix (la fameuse inflation). 

Ce n’est pas vraiment un problème si votre épargne a pour but de financer un projet à court terme, comme un voyage à l’étranger ou l’achat d’une nouvelle voiture. C’est beaucoup plus ennuyeux lorsque vous épargnez avec un horizon long terme, par exemple pour financer l’achat d’un appartement. Dans ce cas là, vous finissez par… perdre du pouvoir d’achat. 

Investir, c’est quoi ? 

Pour schématiser, investir, c’est acquérir des actifs (actions, obligations, biens immobiliers…) dans le but de générer une somme d’argent supérieure à cet investissement. Il y a ici une volonté d’obtenir un rendement. 

Si l’argent déposé sur un compte épargne rapporte très peu, l’investissement permet de faire fructifier son argent bien plus rapidement. Bien sûr, les taux de rendement varient selon les supports de placement. Et le capital investi n’est pas garanti, c’est à dire qu’il existe des risques de pertes potentielles. En gros, lorsque vous investissez votre argent, vous n’êtes jamais sûr.e de récupérer votre mise de départ. 

Quelle est la différence fondamentale entre les deux ?

D’un point de vue strictement économique, l’épargne est la partie non consommée du revenu. Elle consiste à consommer moins dans le présent pour consommer plus à l’avenir. L’argent épargné doit être liquide, c’est à dire disponible immédiatement. Les perspectives étant plutôt court à moyen terme, l’épargne doit être placée sur des supports peu risqués pour limiter les risques de pertes. 

Investir, en revanche, consiste à placer son argent dans l’espoir qu’il génère un rendement. L’objectif n’est pas de mettre de l’argent de côté, mais de tirer un bénéfice. Généralement, cela est fait dans une perspective long terme. 

Pour résumer, l’épargne de précaution peut être considérée comme un coussin de sécurité. Elle doit servir à faire face aux imprévus et aux aléas de la vie : une voiture qui lâche, des impôts à payer, une dépense de santé… Mais aussi à se faire plaisir (c’est important !). On dit généralement qu’il faut avoir l’équivalent de 3 à 6 mois de salaire de côté, mais ce montant doit être apprécié en fonction de sa situation personnelle. Une personne célibataire et sans enfant n’aura pas besoin de la même épargne qu’une personne avec une famille, par exemple. L’investissement, c’est un peu la cerise sur le coussin de sécurité. C’est de l’argent que l’on place à moyen et long terme dans le but d’en retirer un profit. Mais ce profit n’est jamais garanti : il faut donc accepter les risques de pertes. 

Le choix entre l’épargne et l’investissement est une question de besoins et de préférence personnelle. Il convient de prendre en compte plusieurs éléments : vos projets, vos objectifs, votre niveau d’acceptation du risque, votre âge, votre situation professionnelle et personnelle… Vous seul.e avez la possibilité de déterminer ce qui est le plus adapté pour vous. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est jamais trop tôt (ni trop tard !) pour commencer à investir. 

Donnez-moi un exemple ! 

Pour vous aider à bien comprendre la différence entre épargne et investissement, voici un exemple concret. 

Prenons le cas de Pierre et de Chloé : ils exercent chacun le même métier et touchent un salaire de 40 000 euros brut par an. Chaque année, Pierre et Chloé épargnent tous les deux 20 % de leur salaire, soit 8 000 euros. 

Mais chacun poursuit une stratégie différente. Alors que Pierre place toutes ses économies sur un compte épargne sécurisé, Chloé investit ses économies sur plusieurs supports. Le compte épargne de Pierre lui rapporte 1 % par an, tandis que le portefeuille de Chloé lui rapporte 5 %. 

Que se passe-t-il au bout de 40 ans de vie active ? Eh bien, c’est très simple : alors que Chloé aura (potentiellement) accumulé 694 718,10 euros d’intérêts composés, Pierre n’en aura accumulé que 75 001,90, même s’il gagne le même salaire et met exactement le même montant de côté ! 

Ça fait réfléchir, non ?

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Covid : est-ce le moment d’investir ?

La crise du Covid-19 a profondément bouleversé l’économie. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi, tandis que d’autres ont vu fondre leur épargne.

A l’heure où l’on ne cesse de nous rappeler qu’une crise de grande ampleur nous attend, et qu’il va falloir “rembourser la dette”, il peut être tentant de rester sur ses gardes et de repousser toute notion de risque. Et donc d’épargner plutôt que d’investir, à l’image de la population française qui en 2020 a épargné 90 milliards d’euros de plus qu’en 2019, soit 4 % du PIB. Le Livret A a même collecté en 2020 deux fois plus d’épargne que l’année précédente, soit un montant net de 26,4 milliards d’euros ! 

Mais est-ce vraiment la bonne méthode ? En ces temps difficiles, faut-il limiter toute prise de risque et continuer à mettre de l’argent de côté sur un livret ou pire, sous son matelas ? Eh non ! Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les crises sont en réalité de bons moments pour investir (quand on en a la possibilité, bien sûr). 

On vous explique pourquoi dans cet article. 


Toutes les situations doivent s’apprécier sur la durée

En temps de crise, la réaction naturelle est la panique. On se replie sur soi, on évite de prendre des risques, et on joue au maximum la carte de la sécurité. C’est normal… mais sachez que la peur n’est jamais bonne conseillère. Lorsque les marchés financiers baissent, cela ne signifie pas qu’une hausse n’aura pas lieu dans les prochaines semaines ou les prochains mois. D’autant qu’après une crise, on observe très souvent un rebond sur les marchés (voir le point suivant). 

Saviez-vous, en outre, que les périodes de hausse sont en moyenne toujours plus longues et plus importantes que les périodes de baisse ? Cela signifie qu’il ne faut pas regarder la situation à l’instant T, mais bien l’apprécier sur la durée. En matière d’investissement, c’est le long-terme qui compte : il est donc inutile de paniquer lorsque les cours baissent, ou même lorsque les médias se répandent en prédictions catastrophistes. Vos peurs et vos émotions ne doivent pas prendre le dessus : on vous conseille à ce titre de lire notre article sur la finance comportementale, qui vous explique pourquoi les investisseurs sont en réalité leurs pires
ennemis ! 

Les crises sont (presque) toujours suivies de rebonds

Les cours de la bourse sont toujours liés aux grands évènements mondiaux et à la situation économique dans son ensemble. Ce n’est donc pas étonnant si la crise du Covid a fortement impacté les cours, à la hausse comme à la baisse (selon les secteurs d’activité). Néanmoins, il est important de garder en tête que les cours de la bourse ne sont que la photographie d’un instant : ils ne disent rien de ce qu’il va se passer dans le futur. Or, on observe que les crises (comme le krach boursier de 1929) sont quasiment toujours suivies de rebonds. Les marchés sont en effet cycliques : après avoir baissé, ils ne peuvent que remonter. 

Un exemple ? Depuis la crise économique de 2008, la Bourse américaine a rebondi de plus de 320%.

C’est le moment de penser à son avenir

La crise du Covid nous l’a prouvé : tout peut arriver. De fait, sécuriser son avenir en mettant de l’argent de côté a toute son importance. Et plutôt que d’épargner (un geste qui vous fait perdre du pouvoir d’achat sur le long terme, à cause de l’inflation), il s’avère plus judicieux d’investir. 

Pourquoi ? Tout simplement parce que, contrairement à l’épargne, l’investissement offre des possibilités de rendement. En contrepartie, il existe bien entendu des risques de pertes : mais sur le long terme, l’investissement est très souvent rentable. Investir son argent permet donc d’obtenir un rendement (= un gain) potentiel, tandis que l’épargne fait perdre du pouvoir d’achat. 

Certains secteurs connaissent une belle embellie

On le sait : de nombreux secteurs d’activité ont été fortement impactés par la crise, comme la restauration ou la culture. Et si ce n’est sans doute pas le moment d’ouvrir un restaurant, cela ne signifie pas que tous les secteurs d’activité font grise mine. Le numérique, la santé et le développement durable font ainsi partie des secteurs qui non seulement ont été épargnés par la crise, mais qui ont même été boostés. Les fonds ISR (investissement socialement responsable) résistent et progressent même mieux que les fonds classiques ! 

La leçon qu’il faut retenir ? Tout n’est jamais tout blanc ni tout noir. Si certains pans de l’économie souffrent, d’autres tirent au contraire leur épingle du jeu. 

Par ailleurs, les crises peuvent être le moment idéal pour investir, car la valeur des actions baisse. Or, le plus important dans tout investissement est le prix d’acquisition. C’est donc l’occasion d’acheter à un bon prix, avec un horizon long terme pour profiter des remontées de la Bourse tout en limitant les risques. Les investissements que vous aurez fait pendant une période de crise vous seront favorables…. au moment de la reprise. 

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La finance comportementale, qu’est-ce que c’est ?

C’est un sujet dont on parle de plus en plus.

La finance comportementale, malgré ce que son nom pourrait laisser croire, n’a rien d’un concept nébuleux : c’est tout simplement l’étude des comportements individuels sur la dynamique des marchés financiers, soit l’application de la psychologie humaine à la finance.

Cette théorie est née il y a une trentaine d’années, avant d’être reconnue officiellement en 2002 avec la remise du prix Nobel d’économie à ses 2 fondateurs, Daniel Kahneman et Vernon Smith. Elle s’oppose aux théories classiques selon lesquelles les investisseurs agissent en tout temps de manière rationnelle et efficiente. Mais en quoi peut-elle nous éclairer sur nos comportements d’investisseur ? Et sur l’investissement financier en général ? 

On vous propose 4 questions réponses pour vous aider à mieux comprendre ce sujet passionnant !


La finance comportementale, c’est quoi exactement ?

On a longtemps cru que les investisseurs (c’est à dire tous ceux qui, comme vous, placent leur argent sur des supports de placement !) étaient des êtres rationnels, qui analysent et comparent toutes les informations financières à leur disposition avant de prendre une décision. Et qui, à la fin, retiennent systématiquement la solution la plus avantageuse pour eux. 

Ce que vient nous dire la finance comportementale, c’est que cette croyance est erronée. En effet, la réalité est différente. Tout d’abord, les investisseurs disposent très rarement de l’ensemble des informations nécessaires à leur prise de décision. En d’autres termes, leurs ressources sont limitées. Ensuite, ils sont très largement influencés par leurs émotions, leur personnalité, leurs peurs, leurs croyances, et d’autres facteurs subjectifs qui peuvent les mener à des erreurs de jugement et des décisions irrationnelles. On appelle cela des “biais cognitifs”. 

L’objectif de la finance comportementale, c’est donc d’expliquer les événements qui prennent place sur les marchés financiers (par exemple : les fortes volatilités, c’est-à-dire l’amplitude des variations de la valeur des titres). En gros, elle nous dit que les investisseurs ne sont pas rationnels, et que les marchés ne sont pas efficients : ils ne se régulent pas tout seuls. 

On peut ainsi plus facilement expliquer certains phénomènes sur les marchés financiers, comme par exemple la spéculation sur certains titres. 

Quels sont les principes de base de la finance comportementale ?

On l’a vu, la finance comportementale met en évidence le fait que les investisseurs sont soumis à des biais cognitifs (on vous explique plus bas ce dont il s’agit) et des “vulnérabilités” comme la peur, l’excès de confiance ou le conformisme. Ces biais et vulnérabilités peuvent les amener à mal interpréter des informations et à prendre des décisions irrationnelles.

Le premier principe de base de la finance comportementale : l’être humain qui investit sur les marchés est faillible et non rationnel

Le second principe de base de la finance comportementale, c’est l’influence des biais cognitifs sur les variations des marchés financiers.

La tulipomanie en Hollande au 17e siècle en est un bon exemple. Lorsque les bulbes de tulipes furent introduits pour la première fois sur le marché, les prix grimpèrent jusqu’à des sommets extrêmes, avant de s’effondrer brusquement. Plus proche de nous, le début de la crise du Covid-19 en février 2020 a fait dégringoler les cours mondiaux de près de 40 % en moyenne. Quelques semaines plus tard, les marchés sont repartis à la hausse. 

Quels sont les principaux biais cognitifs qui influencent les comportements des investisseurs ?

Un biais cognitif est un mécanisme de pensée systématique qui “distord” la réalité et altère le jugement. On peut citer par exemple : 

  • Le biais de confirmation : se concentrer uniquement sur les informations qui confirment notre propre opinion ;
  • Le biais affectif : par exemple favoriser les actifs qui bénéficient d’une image positive, comme la mode ou le luxe ;
  • L’excès de confiance : l’impression d’être plus compétent que ce qu’on est réellement ;
  • Le biais d’ancrage : se fier uniquement à sa première impression, ce qui empêche de prendre en considération les nouvelles informations ;
  • Ou encore le conformisme : mimer des comportements collectifs (exemple : acheter un titre parce que “tout le monde” l’achète).

Mais la finance comportementale a aussi mis en exergue des facteurs d’influence externes, comme par exemple les grands évènements mondiaux. Après la victoire du président américain Joe Biden, les indices boursiers ont ainsi été en augmentation partout dans le monde. 

Concrètement, que nous apprend la finance comportementale ?

De manière générale, la finance comportementale nous incite à prendre conscience de nos préjugés, de nos émotions et de nos comportements. En effet, ils peuvent avoir un effet négatif sur nos prises de décision en tant qu’investisseur. Quand on investit, les risques les plus importants viennent peut-être de nos biais cognitifs !

Enfin, la finance comportementale nous apprend une chose fondamentale, à savoir que le risque ne vient pas tant du marché lui-même que des comportements irrationnels. En tant qu’investisseur, il est important d’en avoir conscience pour pouvoir tourner cette faille en notre faveur. 

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Les 5 principes de l’investissement

Vous avez toujours pensé qu’investir, ce n’était pas pour vous ? Trop opaque, trop compliqué, mais aussi trop risqué ? Détrompez-vous ! L’investissement est à la portée de toutes et tous, à condition bien sûr de respecter quelques principes de base.

Suivez notre guide. 


Principe n°1 : ne vous auto-censurez pas 

Contrairement à ce qu’on pense souvent, l’investissement n’est pas réservé aux plus aisés. 

Inutile d’économiser des milliers d’euros avant de se lancer ! Il est tout à fait possible d’investir avec 20, 30 ou 50 euros. L’objectif, quand on investit, est de tirer un rendement (sachant que rendement et risque sont indissociables). Ainsi, plus le risque est important, plus la possibilité de rendement et de perte est élevée. Mais ce principe fonctionne avec n’importe quel montant. 

Alors, n’ayez plus peur du mot “investissement” et voyez le comme ce qu’il est vraiment : une somme d’argent que l’on place, dans l’espoir de générer un rendement. Tout le monde peut le faire, à condition d’accepter les risques qui lui sont inhérents.

Principe n°2 : définissez vos objectifs 

Investir, quand on en a la possibilité, c’est bien. Savoir pourquoi on le fait, c’est mieux ! Que vous souhaitiez vous constituer un matelas de protection ou investir en vue d’un futur achat immobilier, il est important de définir vos objectifs en amont. Le but ? Se motiver, mais pas seulement. Savoir pourquoi on investit permet en effet d’adapter ses placements à ses objectifs, et d’atteindre plus facilement son but. En effet, la manière d’investir n’est pas la même selon que l’objectif poursuivi est court terme, moyen terme ou long terme. 

Par exemple, vous pouvez vous fixer comme objectif d’investir chaque mois 100 € pour réaliser un projet personnel. A la fin de l’année, vous aurez investi 1200 €. Au bout de 5 ans, ce montant s’élèvera à 6000 €, plus les intérêts qui eux aussi, se cumulent… Le secret : l’investissement permet avant tout de financer des projets à moyen et long terme, puisque le temps qui passe permet de diluer le risque et de lisser les pertes. 

Principe n°3 : connaissez vous vous-même

Eh oui, la célèbre maxime de Socrate peut aussi s’appliquer au monde de la finance ! Car un bon investisseur est avant tout… un investisseur qui se connaît bien. Avant d’investir, il est en effet important de faire le point sur son profil : préférez-vous jouer la sécurité ou prendre quelques risques ? Comment souhaitez-vous investir, et à quelle fréquence ? Quels sont vos objectifs, et comment se structurent-ils dans le temps ? On ne le répétera jamais assez : le meilleur investissement est avant tout celui qui vous correspond.

Avec Moka, vous avez la possibilité de choisir parmi 3 modèles d’investissement : prudent, équilibré et audacieux. Il y en a donc pour toutes les situations et toutes les personnalités. 

Enfin, n’hésitez pas à faire quelques recherches, afin de vous familiariser avec le lexique de l’investissement (on vous le jure : ce n’est pas si compliqué !) : actions, obligations… Une fois que vous aurez compris comment ça fonctionne, vous n’aurez plus peur de vous lancer.

Principe n°4 : privilégiez l’investissement socialement responsable

L’investissement socialement responsable (ISR) consiste à intégrer des critères environnementaux et sociaux à la gestion financière. Autrement dit, il permet d’investir dans la transition écologique, et d’exclure de son portefeuille toutes les entreprises qui ont un impact négatif sur l’environnement et la société de manière globale. Placer son argent tout en contribuant au bien-être de la société et de la planète, c’est un beau projet, non ? 

D’autant que, contrairement aux idées reçues, l’ISR est un véritable levier de performance. Les études réalisées sur le sujet montrent que l’investissement socialement responsable présente des possibilités de rendement similaires à celles de l’investissement traditionnel. Et les entreprises qui adoptent une approche durable sortent généralement plus fortes des crises. C’est d’ailleurs ce qu’on observe en ce moment : les entreprises les plus vertueuses en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) résistent mieux au choc économique dû à la crise du Covid-19. 

Principe n°5 : n’ayez pas peur de la volatilité du marché

En finance, on appelle volatilité la mesure des variations du cours d’un actif financier. Ces variations dépendent des fluctuations du marché boursier, lui-même soumis aux grands événements du monde (comme par exemple… une crise sanitaire, ou une élection présidentielle importante). Investir suppose d’être confronté.e à la volatilité des marchés, et d’accepter une part de risque. Mais cela ne doit pas vous faire peur. Les bons investisseurs ne cherchent pas à échapper aux périodes de troubles : au contraire, ils les accueillent de manière rationnelle, et essaient de voir en elles de nouvelles opportunités. 

Avez-vous déjà entendu parler de la finance comportementale ? Il s’agit d’un champ d’études récent qui cherche à déterminer dans quelle mesure la psychologie des investisseurs influe sur la finance de marché. La finance comportementale se penche sur la psychologie et les émotions des investisseurs, pour mieux analyser leurs décisions d’investissement. Elle permet ainsi d’expliquer pourquoi les marchés boursiers n’évoluent pas toujours comme on pourrait s’y attendre. Et nous met en garde contre certains comportements qui ont une influence négative sur nos décisions d’investissement : essayer d’anticiper les évolutions du marché, se laisser avoir par la dernière lubie, paniquer dès que les cours baissent… 

La finance comportementale nous exhorte à garder la tête froide en toutes circonstances, à ne pas avoir peur des périodes troubles (qui ont toujours une fin), et à analyser nos décisions d’investissement avec calme et rationalité. A être, tout simplement, dans la réflexion plutôt que dans l’action. 


Maintenant que vous savez tout ça, êtes-vous prêt.e à réaliser votre premier investissement ?

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Pourquoi est-ce important d’investir ?

En France, le taux d’épargne ne cesse de progresser. De 15 % en 2019, il est passé à 20 % pour l’année 2020, soit un chiffre record ! Les Français.e.s sont plus que jamais convaincu.e.s de l’importance de mettre de l’argent de côté. Oui, mais… Comme vous l’aurez sûrement noté, épargner n’est pas investir ! Économiser de l’argent, c’est une bonne chose ; mais investir, c’est encore plus important. 

On vous explique pourquoi en 4 points.


1. Pour ne pas se contenter d’épargner… et de perdre de l’argent

Difficile à croire, et pourtant : à long terme, épargner fait perdre de l’argent. Eh oui ! Conserver son épargne dans une boîte à chaussures, sur un compte courant ou sur un livret réglementé comme le Livret A, n’est pas rentable. Pourquoi ? C’est très simple. En 2019, l’inflation (c’est à dire la perte de pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale des prix) s’est élevée à 1,1%, tandis que le Livret A n’était rémunéré qu’à 0,5%. Cela revient donc à perdre du pouvoir d’achat, puisque les rendements perçus sont inférieurs à l’inflation. 

Peut-être que vous vous dites : ce n’est pas grave, je n’épargne que des petites sommes ? Erreur ! Prenons un exemple : si vous placez 1 000 euros sur un Livret A rémunéré à 0,5%, vous obtiendrez 1 005 euros au bout d’un an. Mais si, dans le même temps, les prix ont augmenté de 2%, vos 1 005 euros ne valent en fait que 985 euros… Imaginez, alors, les sommes que vous perdez sur le long-terme ! 

Le seul moyen d’éviter cette perte de pouvoir d’achat considérable, c’est donc d’investir son argent sur des supports adaptés qui proposent un meilleur rendement. 

2. Pour récolter les fruits de son travail

On vient de le voir, l’épargne ne permet pas de faire fructifier son argent. L’investissement, en revanche, offre des possibilités de rendement, c’est à dire de gain financier.

Bien évidemment, tout cela n’est pas magique, car les placements financiers ne sont pas garantis. Par exemple, une action peut perdre de sa valeur. L’investissement comporte à ce titre une part de risque de perte de capital : mais plus les risques sont élevés, plus grandes sont les possibilités de rendement. On conseille de varier les supports de placement pour diluer le risque, la diversité étant la clé : chez Moka, nous investissons l’argent de nos utilisateurs dans un panier de fonds diversifiés en actions et en obligations. Plus l’horizon de placement est long, moins la volatilité est importante, ce qui réduit d’autant plus les risques. Or, quoi de mieux que de faire fructifier l’argent qu’on s’est donné du mal à gagner ? 

3. Pour réaliser les projets qui nous tiennent à coeur 

On connaît la chanson : l’argent ne fait pas le bonheur. Et c’est vrai ! Mais lorsqu’il nous permet de réaliser nos projets (du plus petit au plus ambitieux) ou de toucher nos rêves du doigt, il devient un véritable vecteur d’épanouissement que l’on aurait tort de négliger. 

On a vu qu’investir son argent, plutôt que de simplement l’épargner, offrait des possibilités de rendement à moyen et long-terme. Or, nous avons toutes et tous des envies, des rêves, des ambitions qui nécessitent de mobiliser des ressources financières : acheter un appartement, changer de carrière, monter son entreprise, faire le tour des Etats-Unis, visiter le Japon, assister au concert de son groupe préféré… En investissant son argent dans l’espoir de le faire fructifier, on s’offre la possibilité de réaliser ses projets d’avenir, qu’ils restent gravés dans le marbre ou qu’ils finissent par évoluer.  

4. Pour être acteur/actrice de la vie économique

Investir, ce n’est pas seulement placer son argent pour le faire grandir. Vos placements ont un impact direct sur l’économie ! Par exemple, lorsque vous placez votre argent dans un fonds d’investissement, vous aidez à financer les différentes sociétés qui le composent. Vous devenez acteur ou actrice de la vie économique et remettez du sens dans vos finances (non, ces deux mots ne sont pas incompatibles !). Plus encore, vous retrouvez le pouvoir que vous aviez perdu en laissant votre argent dormir sur un compte-courant (ou pire… sous votre matelas !). 
Chez Moka, on vous propose d’investir dans un portefeuille diversifié de fonds socialement responsables, de quoi faire du bien à votre porte-monnaie ET à la planète.

Alors, quand est-ce que vous sautez le pas ? 

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Lexique du jargon lié à l’investissement

Si Moka vous aide à épargner au quotidien, vous pouvez aussi investir votre petite monnaie dans des fonds socialement responsables. Pour vous y préparer, Moka vous a préparé ce petit lexique.


  • Action : une action est une part de la propriété d’une entreprise cotée en Bourse. Plus vous détenez d’actions dans une entreprise, plus vous investissez dans l’entreprise en question.
  • Obligation : une obligation est une part d’un emprunt émis par une entreprise ou un État. Si vous souhaitez investir, vous pouvez acquérir une de ces obligations. 
  • Bourse : marché financier sur lequel s’effectuent des transactions, c’est-à-dire là où les actions et les obligations des entreprises cotées en Bourse sont vendues et achetées par des investisseurs. La Bourse est dominée par la loi de l’offre et de la demande.

Avec Moka, vous pouvez investir dans des actions et des obligations par le biais de nos fonds d’investissement socialement responsables, appelés, dans le jargon, des ETF. Mais qu’est-ce que c’est un ETF ?

  • ETF : un ETF (« Exchange-Traded Fund ») est un fonds d’investissement composé d’actions ou d’obligations. En pratique, l’ETF permet d’investir très rapidement en bourse dans des centaines d’entreprises en même temps, ainsi que dans des obligations d’Etat. On peut donc représenter l’ETF comme un panier d’actions ou d’obligations. Ce panier contient des titres très variés, ce qui vous permet de diversifier votre investissement très facilement, et surtout à moindre frais.

Qui dit investissement, dit rendement ou risque de perte en capital ?

  • Risque : investir en bourse est une manière d’obtenir du rendement et donc de faire fructifier son épargne, mais peut également provoquer des pertes plus ou moins importantes. C’est ce que l’on appelle le risque.
    Les facteurs de risque sont nombreux en bourse puisqu’ils dépendent du modèle de risque que vous avez choisi, de la santé du secteur et de l’entreprise dans lesquels vous avez investi, de la fluctuation du marché, etc.
    Plus le modèle choisi est risqué, plus les rendements pourront être importants. A l’inverse, plus vous choisissez un modèle de risque prudent, moins les rendements espérés seront importants.

En investissant avec Moka, vous avez la possibilité de choisir parmi 3 modèles d’investissement simples et lisibles : prudent, équilibré et audacieux. Vous l’aurez désormais compris, si vous choisissez par exemple le modèle prudent, le niveau de risque sera faible et maîtrisé, mais les rendements seront, eux aussi, plus faibles.

Vous vous sentez armé.e.s pour vous lancer ? 😊

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Est-ce que je dois prendre des risques avec mes investissements ?

On dit que c’est une bonne chose de prendre des risques tôt dans la vie, mais est-ce que ce conseil tient la route en matière d’investissements ? 

En fait, ça dépend vraiment de qui vous êtes et de ce que vous voulez. On s’explique.

Dans le monde de l’investissement, le risque est la probabilité que vous subissiez des pertes financières. 

L’avantage de la prise de risque, cependant, est qu’elle peut aller de pair avec un rendement, c’est-à-dire un profit sur vos investissements, plus élevé à long terme. Si vous vous demandez quel niveau de risque prendre, posez-vous d’abord les deux questions suivantes :

1. Quelle est votre situation financière ?

Il est crucial de déterminer votre tolérance au risque avant de commencer à investir. Le niveau de risque que vous devriez prendre dépend à la fois de 1) votre disposition et 2) votre capacité à tolérer le risque.

Votre disposition à tolérer le risque est votre attitude subjective à l’égard de la prise de risque. Autrement dit : quelles sont vos émotions par rapport à l’investissement ?  Par exemple : « Imaginez que vos actions sont à la baisse. Comment réagiriez-vous ? »Votre réponse à cette question vous donne une bonne idée de votre disposition à prendre des risques, et cette connaissance vous aidera à investir votre argent en conséquence.

Votre capacité à prendre des risques est toute aussi importante. Avant de décider le niveau de risque à prendre, vous devez aussi examiner les facteurs d’ordre quantitatif, comme votre revenu et votre valeur nette. Si vous avez un revenu élevé et une valeur nette importante, vous pouvez vous permettre de subir des pertes à court terme et vous retrouver avec des finances saines à long terme. Par contre, une personne ayant un revenu ou une valeur nette moins élevé ne pourra tout simplement pas se permettre de perdre autant.

2. Quels sont vos objectifs financiers ?

Il est important de vous fixer un objectif avant de commencer à investir. Votre objectif vous aide à déterminer le niveau de risque que vous devriez prendre, parce qu’il indique votre horizon d’investissement, c’est-à-dire la période de temps que vous voulez investir avant d’atteindre cet objectif.

Depuis toujours, les marchés boursiers ont connu de meilleurs rendements sur les investissements à long terme, si on les compare aux investissements dans les obligations ou simplement à la croissance de votre compte d’épargne. 

Cependant, la route vers les profits peut s’avérer longue et agitée. Sur une courte période de temps, il est possible que vos investissements n’aient pas un bon rendement, et vous pourriez même subir une perte. Avec les fluctuations du marché, il est préférable que vous preniez moins de risque si vous avez un objectif à court terme. Si vous épargnez pour un objectif à long terme comme la retraite ou devenir propriétaire, vous pouvez vous permettre de prendre davantage de risques, parce que vous avez le temps de vous rétablir si le rendement sur les marchés connaît des soubresauts. Vous verrez tout de même un profit si vos investissements présentent une tendance générale à la hausse sur le long terme.

Pour bien des jeunes, plus que les objectifs à long terme, la priorité est d’épargner pour réaliser des objectifs à court terme. Si vous tentez d’atteindre un objectif en peu de temps, le fait prendre beaucoup de risques pourrait être décevant. Imaginez que vous essayez d’épargner pour pouvoir vous acheter une maison dans quelques années. Si vous investissez dans un portefeuille à haut risque et que le marché boursier enregistre une baisse importante, vous pourriez bien voir rapetisser votre épargne et vous retrouver encore plus éloigné de votre objectif. Le même principe s’applique aux autres objectifs à court terme, tels que l’achat d’une voiture, des vacances ou le remboursement d’un crédit.

Conclusion : considérez votre situation financière et vos objectifs actuels avant de prendre une décision risquée.

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Pourquoi l’investissement socialement responsable est-il nécessaire ?

On en entend de plus en plus parler, sans vraiment savoir de quoi il s’agit. Pourtant, l’investissement socialement responsable (ISR) représente l’avenir de la finance… et peut-être aussi de votre épargne !


L’investissement socialement responsable consiste à intégrer des critères extra-financiers comme l’environnement, l’éthique ou les questions de justice sociale dans les placements financiers et la gestion de portefeuilles. C’est en 2006, sous l’impulsion de l’ONU, que les Principes pour l’investissement responsable (PRI) ont été créés, ouvrant la voie à un investissement vertueux.  

L’ISR a pour objectif de concilier performance économique et impact social et environnemental, en finançant par exemple les entreprises qui agissent pour la planète, et pour la société. A ce titre, l’ISR peut être considéré comme le pendant financier du développement durable. 

On vous explique pourquoi il est indispensable en 4 points.

1 – On ne sait pas ce que notre épargne finance réellement

Peut-être détenez-vous un compte épargne ou une assurance-vie dans une banque traditionnelle. Mais savez-vous comment est utilisé l’argent que vous avez placé ? 

Peu d’épargnant.e.s en ont conscience, mais leur argent est en réalité utilisé par les banques pour réaliser des investissements divers, souvent dans des secteurs d’activité polluants  : extraction minière des métaux et minéraux, énergies fossiles, agriculture et pêche intensives…  Selon un rapport de l’Oxfam, l’empreinte carbone des banques représente 4,5 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière. On estime même que chaque Français.e émet 15 tonnes de CO2 par an avec son épargne ! Ces chiffres nous contraignent à regarder notre épargne d’un autre œil. Que finance-t-elle ? A quoi contribue t-elle ? Avec l’ISR, la transparence est de mise. On sait enfin ce que finance notre épargne : des projets vertueux, qui contribuent à la transition écologique et énergétique. 

2 – C’est un enjeu majeur pour la jeune génération

C’est un fait : les investisseurs se montrent de plus en plus sensibles à la question environnementale. Et parmi eux, les jeunes occupent une place de choix. Selon une étude Morgan Stanley, 84 % des millenials (nés entre les années 1980 et 2000) se sentent peu motivés par l’investissement, sauf lorsqu’il s’agit d’investissement durable. Et 75 % d’entre eux pensent que tous les investissements devraient être socialement responsables aujourd’hui. 

Ainsi, les jeunes attendent des produits financiers qu’ils soutiennent le développement durable, la justice sociale et l’éducation. Au travers de leur épargne, ils souhaitent avoir un impact positif sur la société. Plus que jamais, se pose la question du sens : épargner, oui, mais pas à n’importe quel prix.

3 – L’investissement traditionnel n’a plus la cote

Non seulement les jeunes prennent de plus en plus conscience du caractère polluant de leur épargne, mais ils peinent aussi à se sentir en phase avec les valeurs traditionnelles de la finance. Ainsi, 65 % d’entre eux estiment que les offres d’investissement proposées par les banques ne sont pas adaptées à leurs attentes. Autre chiffre éloquent : 16 % d’entre eux avouent n’avoir pas confiance dans les produits d’investissement. Absence de préoccupation pour la cause environnementale, difficultés à s’adapter aux attentes de l’époque, manque de transparence sur la gestion des fonds… Les banques traditionnelles souffrent de plus en plus d’une image négative. La prise de conscience écologique a engendré de la méfiance chez de nombreux investisseurs, et notamment chez les plus jeunes, qui voient d’un mauvais œil les établissements financiers classiques. 

En conséquence, nombre d’entre eux manifestent leur volonté de se tourner vers des modes d’investissement durable et conformes aux valeurs qu’ils défendent. Mais peut-on vraiment concilier rendement et écologie ? Lisez donc la suite !

4 – L’ISR permet d’allier sens, rendement et impact positif sur la société

Contrairement à certaines idées reçues, l’ISR ne sert pas simplement à se donner bonne conscience. En effet, il allie performance économique et impact social et environnemental. En 2018, les entreprises françaises du secteur de l’environnement ont levé 1,2 milliards d’euros ! Investir dans la transition écologique, ce n’est pas seulement faire une bonne action, c’est aussi bénéficier d’une performance comparable à celle des autres produits financiers. 

Les études réalisées sur le sujet montrent, de manière constante, que l’investissement durable présente des possibilités de risques et de rendement similaires à celles de l’investissement traditionnel. Et pour cause : les fonds ISR choisissent des sociétés performantes et engagées, susceptibles d’offrir une rentabilité sur le long terme. En période de crise, les fonds ISR offrent même une plus grande résistance. Lors de la crise du Covid-19, on a ainsi constaté qu’ils réalisaient de meilleures performances que les fonds classiques. 

De plus, l’investissement socialement responsable offre une grille d’analyse différente, plus nuancée, et enrichie de critères extra-financiers. Elle apporte donc une véritable plus-value. Autant de raisons pour sauter enfin le pas.

Chez Moka, l’investissement socialement responsable est accessible à partir de 1 € !

Alors, si comme 65 % des jeunes, vous voyez la crise actuelle comme une opportunité d’investir, c’est le moment de vous lancer ! Nous avons à cœur de vous aider à donner du sens à votre épargne, et de vous prouver qu’on peut concilier écologie et rendement financier. 

Rendez-vous dans l’app ! 

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La finance, un levier puissant pour un monde meilleur.

La finance n’est-elle pas un levier puissant pour évoluer vers un monde plus égalitaire, plus juste, plus durable ?

Avoir un impact positif sur la société est au cœur de nos valeurs. 

L’inclusion financière est un facteur essentiel si l’on veut réduire les inégalités.

Chaque personne devrait être libre de préparer son avenir, quelle que soit sa situation, ses moyens ou ses connaissances en finance. Avoir un premier apport pour acheter un appartement, payer ses études, s’évader en voyage avec les personnes qu’on aime, avoir un enfant, financer un projet professionnel… 

Chez Moka, nous nous battons pour l’égalité des chances.

Notre raison d’être nourrit notre vision, définit ce que nous sommes et ce que nous voulons offrir à notre communauté.

Notre mission : vous permettre de réaliser vos rêves, sans changer de style de vie.

Chaque personne est unique et c’est justement ce que nous célébrons chez Moka.

Vous permettre de réaliser vos rêves grâce à votre petite monnaie a été un premier pas. En vous redonnant le pouvoir sur votre argent, grâce à ce levier simple, vous prenez des décisions éclairées, qui sont justes pour vous.

Vous permettre d’avoir un impact positif sur la société et la planète, grâce à votre petite monnaie, est un second pas. Investir à partir d’1 € dans des fonds socialement responsables est le cœur de notre métier. Ce service verra le jour en début d’année dans notre application.

Chacun de vos arrondis, déposés chez Moka, vous permettront d’allier l’utile à l’agréable : faire fructifier votre épargne, financer l’économie réelle, tout en faisant un geste altruiste. Ce sera simple, accessible et transparent.

Nous vous réservons quelques surprises d’ici au lancement : des articles pour mieux comprendre l’investissement socialement responsable, un avant-goût de notre produit, et un bonus surprise.

D’ici-là, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année.

Prenez soin de vous.

A bientôt,

Philip Barrar
CEO fondateur de Moka

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Pourquoi l’investissement peut contribuer à rendre le monde meilleur ?

Notre mission sociale est notre raison d’être chez Moka : vous permettre d’atteindre vos objectifs de vie.

Comment ? En mettant l’épargne et l’investissement à la portée de toutes et tous, quels que soient ses moyens et ses connaissances en finance. 

Alors si pour vous “investissement” et “monde meilleur” sont des termes antinomiques, voire totalement incompatibles, on relève le défi en vous faisant découvrir l’investissement socialement responsable 🌎

C’est parti 🤩

1 – Test avec l’industrie de la mode : dans quelle entreprise souhaitez-vous investir ?

Prenons deux marques de mode fictives qui fabriquent et vendent des vêtements pour hommes et pour femmes. Appelons ces deux marques Tic et Tac et supposons qu’elles aient une part de marché et des ventes similaires.

Tic est une marque “française” qui délocalise la fabrication de ses vêtements dans des pays sous développés et fait travailler ses sous-traitants dans des conditions précaires, pour un salaire bas. Les plantes qui fournissent la matière première sont aspergées de pesticides qui finissent par polluer l’environnement après le lavage des vêtements en machine. Tic surproduit pour proposer à ses clients toujours plus de collections dans ses boutiques en Europe et brûle systématiquement ses invendus, en masse. 

Tac est une marque française dont le parti-pris est de favoriser la qualité à la quantité. Tac a conservé toutes ses usines de fabrication en France et en Europe, et réalise des mini-collections pour éviter les stocks et les invendus. Les employés sont justement rémunérés et les vêtements sont fabriqués à partir de matières recyclées éco-responsables. Tac aime apporter du sens à l’histoire de ses vêtements en expliquant à ses clients le choix des matières, de leurs formes, de leurs couleurs, ou de la personne qui les a imaginée. 

Verdict : avez-vous envie d’investir dans Tic ou dans Tac ? 

Vous l’aurez compris, quelque soit votre préférence, investir dans Tac représenterait objectivement un investissement socialement responsable.

L’Investissement Socialement Responsable (ISR), c’est quoi ? 🧐

C’est tout simplement une autre manière d’envisager l’investissement. Cela signifie concrètement d’investir sur les marchés financiers en achetant des actions ou des obligations auprès d’entreprises qui contribuent au développement durable 🌱

En bref, investir dans des entreprises qui, comme Tac, ont des pratiques responsables et des modèles économiques plus résistants face aux crises qui peuvent survenir (réchauffement climatique, Covid-19…). 

Selon notre expert Dave Fortin, prendre en compte ces critères extra-financiers permet d’avoir une vision globale des risques supportés par l’entreprise et peut avoir une influence significative sur sa performance à moyen et long terme.

Une entreprise comme Tac est plus à l’aise pour gérer les risques qui se présentent à elle. En respectant l’environnement, et les personnes avec qui elle travaille, Tac peut éviter des frais juridiques, de réglementation et de chute des investissements. En créant des relations durables et saines avec son écosystème (clients, employés, sous-traitants, actionnaires…), Tac se forge une réputation solide et durable. 

2 – L’investissement socialement responsable : une mode ou une tendance de fond ?

Les Nations Unies ont lancé en 2006, les PRI (Principes pour l’Investissement Responsable) pour inciter les investisseurs à intégrer les problématiques environnementales, sociales et de gouvernance dans la gestion de leurs portefeuilles d’investissement. 

Les Accords de Paris sur le climat ont ensuite marqué en 2015 un tournant majeur pour l’investissement responsable.

Le changement climatique a commencé à faire évoluer les mentalités des marchés au sujet des entreprises cotées qui ne tiennent pas compte de l’impact de leur activité sur l’environnement.

Cette prise de conscience des enjeux climatiques a encouragé les sociétés de gestion à lancer et à commercialiser davantage de fonds socialement responsables. 

Depuis, l’ISR a vraiment gagné du terrain : il représente 1081 milliards d’euros en France, soit environ un tiers des actifs sous gestion, selon une étude de 2018 réalisée par l’Association française de la gestion financière (AFG) et le Forum pour l’investissement responsable.

Au niveau planétaire, l’ISR pèse plus de 23.000 milliards de dollars, soit 75 % de plus qu’il y a quatre ans 🚀

75 % des jeunes entre 18 et 35 ans affirment que les investissements devraient tous être socialement responsables aujourd’hui.

Selon notre étude menée avec OpinionWay “Les jeunes et l’argent : je t’aime moi non plus, 75 % des jeunes entre 18 et 35 ans affirment que les investissements devraient tous être socialement responsables aujourd’hui.

Fait intéressant : avec le Covid-19, les entreprises en Bourse ayant de bonnes pratiques sociales et environnementales s’en sortent bien mieux que les autres.

La raison est simple : les fonds ISR sont moins investis que les autres dans les valeurs dites cycliques, très sensibles à la conjoncture, et excluent les sociétés ayant un impact néfaste pour l’environnement comme les entreprises pétrolières, fortement pénalisées en Bourse avec la crise.  

3 – L’ISR peut-il allier responsabilité et rendement ?

Si par le passé, les analystes associaient systématiquement l’ISR à un rendement faible, les rapports montrent aujourd’hui tout le contraire.

C’est le cas du rapport 2019 réalisé par La Financière de l’Echiquier (LFDE) grâce à la notation de près 500 entreprises, sur une période de 9 ans. Il révèle que la prise en compte des critères ESG favorise la performance dans la durée, et que l’ISR propose même un meilleur rendement que celui des investissements traditionnels. Voici ses principaux enseignements : 

  • Sur 9 ans, le portefeuille des meilleurs profils ESG génère une performance 2,3 fois supérieure à celui des pires profils ESG.
  • Pris séparément, les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance sont tous sources de performance à long terme.
  • Les entreprises qui affichent de mauvaises notes de gouvernance sont celles qui génèrent le moins de performance dans la durée. 
  • Le couple rendement-risque est plus favorable aux portefeuilles des meilleurs profils ESG. Sur 9 ans, le ratio rendement-risque des portefeuilles composés des meilleures notes ESG est 1,7 fois supérieur à celui des plus mauvaises notes, et plus généralement, à celui des indices boursiers.

Après ces différents enseignements, on espère que cet article vous aura initié à l’ISR et que vous aurez envie, à votre tour, de dynamiser votre épargne en finançant l’économie réelle !

Chez Moka, notre mission sociale est de rendre l’investissement socialement responsable accessible à toutes et tous.

Grâce au système d’arrondis automatiques et à d’autres fonctionnalités simples et novatrices, votre petite monnaie est investie dans des entreprises qui s’emploient à avoir un impact positif sur la planète et sur la société. En plus d’économiser et de préparer votre avenir, vous contribuez à rendre le monde meilleur.

Cette fonctionnalité arrivera très bientôt dans l’appli 🌱

Pour télécharger gratuitement Moka, cliquez ici.

Lexique 👇

Une action est un titre de propriété. Autrement dit, l’investisseur possède une part du capital d’une entreprise.

Une obligation est un titre de créance. Autrement dit, l’investisseur prête son argent à une entreprise. En prêtant son argent, l’investisseur perçoit des intérêts et finit par être remboursé de la somme avancée.