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Rentrée d’argent : faut-il rembourser son crédit immobilier plus vite ou investir ?

Vous venez de recevoir une soudaine rentrée d’argent, et vous vous demandez s’il vaut mieux l’investir ou l’utiliser pour rembourser votre prêt immobilier de manière anticipée ? 

Pour vous aider à prendre la meilleure décision, Moka vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le sujet. 


Investissement ou remboursement anticipé : les éléments à étudier

Rembourser son crédit immobilier plus vite ou investir son argent : telle est la question ! Et elle est d’une particulière importance pour la gestion de vos finances. Pour y répondre, il est important de prendre en compte différents éléments, à savoir : le montant des frais de remboursement anticipé, le montant des taux d’intérêt, mais aussi votre situation et vos projets personnels.  

Le remboursement anticipé : des indemnités à prévoir 

Dans votre calcul, vous devez impérativement tenir compte des potentielles indemnités dues à votre établissement prêteur. Relisez-bien votre contrat de prêt pour voir si des pénalités sont prévues en cas de remboursement avant terme. 

Certaines banques interdisent le remboursement anticipé d’un montant égal ou inférieur à 10 % du montant initial du prêt (comme la loi les y autorise), et facturent des frais à hauteur de 3% du capital restant dû

En fonction du montant des pénalités, il n’est donc pas forcément judicieux de rembourser son crédit immobilier par anticipation. 

Néanmoins, il est important de garder à l’esprit que vous aurez à rembourser le capital emprunté, et non les intérêts ni l’assurance emprunteur. Concrètement, cela signifie qu’en remboursant un prêt immobilier 10 ans avant son terme, c’est 120 fois (12 mois x 10 ans) les intérêts et les frais mensuels d’assurance que vous n’aurez pas à payer… Mais, là encore, il faut prendre en compte tous les éléments. Tout dépend si vous en êtes au début ou à la fin de votre crédit immobilier. En effet, les mensualités sont d’autant plus élevées que l’échéance du crédit est éloignée. S’il vous reste 5 ans de prêt à solder, par exemple, vos mensualités seront bien plus faibles qu’au moment où vous avez souscrit ce prêt. L’intérêt de les rembourser par anticipation est donc moindre puisqu’elles ne pèsent plus aussi lourd sur votre budget, et que vous devrez en plus vous acquitter de pénalités.  

A savoir
Si le remboursement anticipé est dû aux circonstances suivantes, aucune pénalité n’est due :
– Décès de l’emprunteur ou de son conjoint s’il est co-emprunteur
– Changement du lieu de travail de l’emprunteur ou de son conjoint
– Arrêt forcé de l’activité professionnelle de l’emprunteur ou de son conjoint.

L’investissement, un placement sur le long terme

D’une certaine façon, le remboursement anticipé d’un prêt immobilier peut être vu comme un investissement. Vous gagnez en effet le montant restant des intérêts et de l’assurance, que vous pouvez ensuite épargner ou investir. Mais attention, il n’est pas toujours facile de faire preuve de discipline ! Posez-vous la question suivante : maintenant que mon budget est beaucoup plus confortable, suis-je capable de mettre cet argent gagné de côté ou bien ai-je d’abord envie de me faire plaisir ? 

Si vous êtes plus du genre “panier percé” que sobre, l’argent risque de vous brûler les doigts, ce qui peut mener à des décisions financières peu pertinentes. A vous, donc, de peser le pour et le contre. 

Le match remboursement anticipé – investissement

L’avantage de rembourser son crédit immobilier

En soldant votre crédit immobilier, vous allégez votre budget du montant des mensualités, des taux d’intérêt et de l’assurance emprunteur. Pour un emprunt de 220 000 euros sur 20 ans par exemple, cela correspond à une mensualité de 1 097 euros, avec un taux moyen à 1,85%. Autant dire que cela n’a rien de négligeable ! Le logement étant le poste de dépenses le plus important dans un ménage, ne plus avoir à l’assumer permet de retrouver un certain confort de vie. Et de consacrer plus d’argent à d’autres postes (loisirs, vacances, travaux…) ou certains projets (une reconversion professionnelle, par exemple). 

L’avantage de l’investissement 

Un crédit est-il toujours avantageux ? Pas toujours. Cela dépend d’abord… du niveau des taux d’intérêt. Si les taux d’intérêt de crédit sont supérieurs à ceux de vos produits d’épargne (et ils augmentent en ce moment), l’argent que vous empruntez vous coûte plus cher que ce que vous rapporte celui que vous pourriez placer ou investir. Dans ce cas, il vaut mieux utiliser son argent pour rembourser son crédit avant échéance. A l’inverse, si les taux d’intérêt sont inférieurs à ceux de vos placements, il est plus logique de conserver son crédit immobilier. L’arbitrage est en réalité assez simple : il s’agit de prendre en compte son taux d’emprunt, et de le comparer au rendement potentiel de son épargne. 

Et à capital, durée et taux égaux ? Placer son argent rapporte deux fois plus que ce que coûte le crédit. Cela est dû notamment aux intérêts composés. Par exemple, si vous placez 1000 € sur un compte avec un taux d’intérêt annuel de 4%, vous obtiendrez 1040€ au bout d’un an. La deuxième année, les 4% de taux d’intérêt ne seront pas calculés sur 1000€, mais sur 1040. Ce qui donne 1082€. Imaginez le résultat avec une somme plus élevée, et un horizon de placement plus long ! 

Vous l’aurez compris, d’un point de vue purement financier, la balance penche plus du côté de l’investissement. Mais en fonction des situations, cela n’est pas forcément la meilleure solution. Le plus important reste, en réalité, d’évaluer les particularités de votre situation et de prendre votre décision en fonction de ces paramètres… 

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Comment rembourser son prêt plus rapidement ?

Un prêt (qu’il soit automobile, immobilier, à la consommation…) peut être remboursé de manière anticipée, totalement ou partiellement. Si vous souhaitez réduire la durée restante de votre prêt, vous avez ainsi la possibilité de le rembourser plus vite que ce qui est contractuellement prévu. Mais comment faire ? Quels points faut-il vérifier avant de se lancer ?    

On vous explique tout dans cet article. 


Rembourser son prêt avant l’échéance prévue, c’est possible ?

Tout crédit qui vous a été accordé peut être soldé avant son terme. Oui, même un crédit immobilier ! Quelle que soit la somme concernée, aucune banque ne peut s’opposer à un remboursement anticipé. Cependant, cette opération peut s’accompagner de frais supplémentaires, correspondant au manque à gagner de l’établissement bancaire : c’est-à-dire les intérêts qu’il ne percevra pas.

Un remboursement par anticipation peut être justifié par de nombreuses raisons : un héritage, une prime, un gain inattendu, la vente d’un bien, une augmentation de salaire… Mais attention, avant de décider de rembourser son prêt plus rapidement, il est important de se demander s’il vaut mieux opter pour un remboursement total ou partiel. 

→ Un remboursement total vous permet de solder entièrement votre crédit. Vous n’aurez plus aucune échéance mensuelle à régler. Ce qui signifie également que les intérêts qui restaient à payer ne seront pas réglés ;

→ Un remboursement partiel vous permet de moduler la durée de remboursement restante, ainsi que le montant de vos mensualités. C’est idéal si vous souhaitez alléger votre budget, sans pour autant avoir la possibilité de solder complètement votre crédit. 

Attention : votre contrat de prêt peut vous imposer de payer des pénalités de remboursement anticipé, sauf exceptions prévues par la loi (par exemple, dans le cadre d’un prêt immobilier, aucune indemnité n’est due si vous devez vendre votre logement suite à un mariage ou un Pacs, un changement de lieu de travail, ou encore un licenciement). Dans tous les cas, la loi encadre le montant maximum de ces pénalités. Celles-ci ne peuvent pas dépasser : 

  • 6 mois d’intérêts sur le capital remboursé par anticipation (au taux moyen du prêt ) ;
  • 3% du capital restant dû avant le remboursement anticipé.

Pour être applicables, ces pénalités doivent être obligatoirement figurer dans le contrat de prêt. 

Comment rembourser son prêt plus vite ? 

Un prêt, de quelque nature que ce soit, est toujours négociable : vous conservez ainsi la possibilité de renégocier vos mensualités pour les augmenter ou les diminuer. Si vous souhaitez rembourser votre prêt plus rapidement, il vous faudra prendre rendez-vous avec votre banque pour moduler le montant de vos mensualités. Le taux d’intérêt de votre prêt sera ensuite actualisé, en fonction des nouvelles mensualités à rembourser. 

A noter qu’en règle générale, il n’est possible de moduler ses mensualités qu’une seule fois tous les semestres ou tous les ans, et que les banques imposent des amplitudes maximales (c’est-à-dire un degré de variation accepté pour la modulation des mensualités). 

  1. Choisir le bon moment 

Il est généralement recommandé d’augmenter ses mensualités le plus tôt possible après la souscription d’un prêt. En effet, plus tôt vous modulez à la hausse vos mensualités, plus rapidement le capital restant dû diminue. Par ailleurs, le coût total de votre prêt sera d’autant plus faible si vous augmentez précocement le montant de vos mensualités.  

Le remboursement anticipé d’un prêt est d’autant plus intéressant qu’il reste de nombreuses échéances à régler. A l’approche du terme, il devient moins intéressant de rembourser son prêt plus vite, puisque les intérêts des derniers mois sont bien moins élevés qu’au début. 

Si vous en avez la possibilité, évitez donc d’attendre trop longtemps. 

  1. Mettre de l’argent de côté 

Pour augmenter ses mensualités, deux solutions sont possibles : soit augmenter ses revenus (voir ci-dessous), soit mettre de l’argent de côté. Pour atteindre votre objectif d’épargne, vous pouvez programmer des virements automatiques vers un livret bancaire (attention : les taux d’intérêt sont bien inférieurs à l’inflation) ou une assurance-vie (moitié fonds euros, moitié unités de compte). Vous pouvez également créer une cagnotte dédiée dans l’application Moka, et la remplir avec des virements programmés ou des dépôts spontanés. Autre option, toujours avec Moka : investir dans des fonds socialement responsables qui vous offrent un rendement potentiel plus élevé. Attention : tout investissement comporte des risques et n’est par conséquent pas garanti. 

Vous ne savez pas comment mettre de l’argent de côté ? Retrouvez tous nos articles dédiés sur cette page

  1. Augmenter ses revenus 

Une autre solution est d’augmenter ses revenus et de consacrer l’argent ainsi gagné à des mensualités plus importantes. Pour cela, vous pouvez demander une augmentation salariale, changer de poste, lancer une activité d’entrepreneur sur votre temps libre, vendre régulièrement des objets dont vous ne servez plus sur Vinted ou Leboncoin, ou encore réduire vos dépenses.  

Aucun effort n’est superflu : même un supplément de 150 ou 200 euros par mois peut faire une grande différence dans le remboursement de votre prêt ! 

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Comment faire des économies en limitant son empreinte carbone ?

Alors que les risques d’une pénurie de gaz et d’électricité deviennent de plus en plus réels, en raison de la crise énergétique que traverse actuellement la France, de nombreuses personnes se demandent comment limiter leur consommation (et leur empreinte carbone). Car il faut ajouter à cela une inflation galopante, qui fait notamment monter les prix des carburants et rogne le pouvoir d’achat des Français.e.s. Et s’il était possible de faire des économies en limitant sa consommation d’énergie ? Et si le passage à une vie plus vertueuse était aussi une opportunité de retrouver du pouvoir d’achat ?   

On vous explique comment, à l’aide de propositions concrètes. 


1. Limiter sa consommation énergétique au quotidien

La consommation énergétique contribue à aggraver la pollution de la planète. C’est la raison pour laquelle il est important de ne chauffer son intérieur que lorsque c’est nécessaire. Bonus : vous ferez également des économies ! 

La nuit, n’hésitez pas à baisser voire à couper le chauffage ; ne chauffez pas en permanence les pièces qui ne sont utilisées que périodiquement, comme la salle de bains ou les toilettes. Fermez leur porte pour ne pas refroidir les pièces chauffées. Enfin, pensez à dépoussiérer les radiateurs pour assurer leur bon fonctionnement et ne pas consommer plus que nécessaire. Ces astuces peuvent réduire votre facture d’électricité jusqu’à 15 %.

Pensez également à bien aérer votre logement, en réduisant le chauffage au minimum (lorsque c’est l’hiver). Cela permet de renouveler l’air et l’évacuation de la vapeur d’eau générée par la respiration, la cuisson, la respiration, etc. Mais aussi de faire baisser sa consommation énergétique, car l’air sec nécessite moins d’énergie que l’air humide. 

D’autres astuces vertueuses et économiques ? 

  • Éteignez vos multiprises la nuit et quand vous vous absentez pour économiser jusqu’à 10 % de votre facture d’électricité hors chauffage ;
  • Investissez dans des lampes à LED qui consomment peu et durent plus longtemps ; 
  • Eteignez votre box Internet dès que vous ne vous en servez pas pour économiser plus de 200 kWh/an, soit l’équivalent de la consommation d’un lave-linge ;
  • Ne faites pas tourner le lave-vaisselle ou la machine à laver à moitié pleins et utilisez uniquement le programme Eco ; 

Dégivrez régulièrement votre frigo et votre congélateur, car le givre entraîne une surconsommation d’électricité.

2. Privilégier les transports en commun

Bien sûr, certaines personnes qui travaillent loin de leur domicile n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leur véhicule personnel. Mais saviez-vous que, au global, 60% des déplacements domicile-travail de moins de 5 km se font en voiture ? Or, un kilomètre se parcourt en dix ou quinze minutes à pied, et en en trois ou quatre minutes à vélo. Pour les courtes distances, privilégiez donc les mobilités douces : la marche (c’est bon pour la santé !), le vélo, la trottinette ou encore les transports en commun. C’est meilleur pour la planète, mais aussi, indéniablement, pour votre porte-monnaie. 

3. Passer à une banque en ligne 

L’argent que nous déposons à la banque pollue. Il est en effet massivement utilisé pour financer les industries fossiles, au détriment de secteurs plus vertueux. On peut alors décider de se tourner vers une banque verte, éthique ou solidaire, qui alloue les dépôts investis à des projets de la transition écologique. L’avantage supplémentaire : les banques éthiques, auxquelles on souscrit directement en ligne, sont parfois moins chères que les banques traditionnelles. Autre option : se tourner vers l’investissement socialement responsable (ISR) pour remettre du sens dans ses finances. 

4. Réduire son empreinte numérique

La pollution numérique est une réalité. Selon l’ADEME, elle représente jusqu’à 2,5% des émissions de CO2 en France ! Pour en réduire l’impact, plusieurs solutions sont possibles : 

  • Ne pas changer de téléphone ou d’ordinateur trop souvent (ou acheter du matériel reconditionné) ; 
  • Nettoyer régulièrement sa boîte mail ;
  • Eviter la surconsommation de streaming, très polluante ;
  • Se limiter à un ou deux abonnements aux plateformes de streaming ; 
  • Ne pas multiplier les objets électroniques : il n’est pas nécessaire d’avoir un smartphone, une tablette, un ordinateur, une montre connectée, etc. 

L’avantage dans tout ça ? Eh oui, vous l’avez compris : vous ferez des économies !

5. Réduire sa consommation de viande

Les experts du GIEC sont formels : la réduction de la production et de la consommation de viande (et d’autres produits animaux) font partie des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous consommons beaucoup trop de viande. Cela ne signifie pas que le végétarisme est la seule option possible, mais la réduction de sa consommation de produits animaux est un excellent moyen de réduire son empreinte carbone. Tout en faisant des économies ! Comparez par exemple un panier de courses qui contient de la viande et du poisson avec un panier de courses végétarien. Les végétaux (fruits, légumes, légumineuses…) étant beaucoup moins chers que les produits animaux, il est logique de constater un impact positif sur son budget alimentaire. 

L’astuce bonus : pour faire le ménage chez vous, utilisez uniquement du vinaigre blanc et du savoir noir. Peu chers et très durables, ces deux produits de base sont écologiques et tout aussi efficaces que les produits de ménage industriels. Ils vous permettront également de réduire la note quand vous faites un plein de courses ! 

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Comment votre syndrome de l’imposteur vous fait perdre de l’argent

Avez-vous déjà entendu parler du syndrome de l’imposteur ? Il s’agit d’un mécanisme psychique par lequel une personne va douter en permanence d’elle-même, et/ou penser que sa réussite est due à des facteurs externes, tels que la chance ou le hasard. Le syndrome de l’imposteur peut être un véritable frein dans la vie professionnelle, mais aussi (et c’est plus inattendu)… dans la façon dont on gère ses finances. 

On vous explique comment et pourquoi.    


Le syndrome de l’imposteur bloque votre progression salariale

Assumer pleinement ses réussites au travail ? Les exposer fièrement à son boss pour demander une augmentation de salaire, voire une promotion ? Pour les victimes du syndrome de l’imposteur, tout ceci est extrêmement difficile. Elles peuvent avoir l’impression qu’elles ne doivent leur poste qu’au hasard ou à la chance, et même craindre d’être démasquées par leurs collègues ou leur manager. Cela les incite à se faire discrètes et à ne pas réclamer leur dû, même lorsqu’elles obtiennent d’excellentes performances. De même, lorsqu’elles commencent un nouveau travail, elles risquent de minimiser leurs compétences et de demander un salaire trop bas. Or, il est difficile de rattraper un salaire trop faible sur le long terme.

Le coach professionnel américain Lewis Lin explique ainsi que “la différence entre un salaire de 40 000 et 45 000 dollars peut sembler insignifiante, mais elle peut avoir un impact considérable sur ce que vous gagnerez au cours de votre carrière”. L’exemple donné n’est pas propre aux Etats-Unis : il s’applique aussi en France. 

Même si c’est difficile, il est donc important de garder une liste de tous ses succès au travail et de se rappeler qu’un sentiment d’inadéquation n’est pas un fait, mais un simple ressenti. 

Le syndrome de l’imposteur vous fait dépenser de l’argent inutilement

Eh oui : les personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur ont plus de chances de vouloir compenser (leur sentiment de ne pas être légitimes) en dépensant de l’argent. Par exemple, elles peuvent utiliser l’argent comme un levier affectif (faire plaisir à autrui, maintenir ses amitiés…), un moyen de se remonter le moral (s’acheter un vêtement ou une babiole dont on n’a pas besoin) ou encore un outil pour s’intégrer à un groupe (participer à une soirée à laquelle on n’a pas vraiment envie d’aller). Elles sont aussi plus susceptibles de ressentir du FOMO (Fear of Missing Out, soit “la peur de rater quelque chose”), et cette pression peut les pousser à multiplier les sorties… et donc les dépenses. 

Selon une étude britannique, plus d’un tiers des sondés se disent jaloux lorsque leurs amis sortent sans eux, et avouent dépenser en moyenne 420 euros par an pour participer à des événements qui ne leur font pas spécialement envie. Une somme qui aurait pu aller… dans leur livret d’épargne ! 

Le syndrome de l’imposteur vous incite à la surenchère

Lorsque nous n’arrivons pas à prendre en compte nos succès, ou doutons de nous en permanence, nous avons tendance à nous focaliser sur les apparences. Nous bâtissons ainsi une façade extérieure qui nous aide à avoir plus confiance en nous… mais résulte aussi dans le sentiment de ne pas être à sa place. Pour compenser leur mal-être, les victimes du syndrome de l’imposteur peuvent avoir tendance à dépenser de l’argent dans des vêtements ou des objets comme le dernier téléphone à la mode. Mais ces dépenses ne sont pas dictées par un réel besoin et ne visent qu’à maquiller (temporairement) un manque de confiance en soi. 

Sur une année, ce sont ainsi des centaines voire des milliers d’euros qui sont inutilement dépensés. 

Le syndrome de l’imposteur vous empêche de prendre des risques

Manque de confiance en soi, peur de prendre des risques, peur de la nouveauté… Le syndrome de l’imposteur n’agit pas seulement sur votre vie professionnelle : il a également une influence directe sur vos finances. Par exemple, il peut vous empêcher de quitter votre emploi pour créer votre entreprise (ou de vous lancer dans tout autre projet), parce que vous avez peur de ne pas y arriver. Il peut également vous inciter à minimiser vos capacités et à refuser d’écouter vos besoins. 

Même chose en matière d’investissement : le syndrome de l’imposteur peut vous faire croire que vous ne savez pas vous y prendre et vous contraindre à vous éloigner de tout risque. Or, les investissements les plus risqués sont aussi les plus rémunérateurs en théorie : c’est ce qu’on appelle le couple rendement-risque. 

Alors, que faire si l’on éprouve des difficultés ? Surmonter un syndrome de l’imposteur exige un travail sur le long terme, en étant de préférence accompagné.e par un.e psychologue. En attendant, si vous pensez en être victime, sachez qu’il ne s’agit en aucun cas d’une fatalité. En prendre conscience est déjà une première étape, qui vous permettra d’éviter certains pièges et de dépasser les plus gros blocages. Nous vous conseillons de relire notre article sur la finance comportementale, pour mieux comprendre comment la psychologie humaine exerce une influence directe sur nos finances. 

L’argent n’est jamais neutre, et avoir conscience de certains mécanismes à l’œuvre peut nous aider à prendre de meilleures décisions. 

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7 astuces pour (bien) négocier son salaire

Négocier son salaire, que l’on soit jeune diplômé ou plus expérimenté, est important pour la suite de sa carrière. Pourtant, cela n’a rien d’évident. Le sujet est même relativement tabou !

Chez Moka, nous pensons qu’il est temps d’en parler de manière ouverte. On vous donne dans cet article toutes les clés pour savoir comment vous positionner, et atteindre vos objectifs salariaux.    


1. Si c’est votre premier emploi : établir une juste fourchette 

Avant de vous rendre à un entretien d’embauche, il est important que vous ayez un chiffre ou une fourchette de salaire en tête (toujours en brut). Cela vous permettra de ne pas être pris.e au dépourvu quand viendra la question de la rémunération, mais aussi d’asseoir votre légitimité en montrant que vous avez fait des recherches. 

Mais comment faire ? N’hésitez pas à poser directement la question à votre école/université, ou encore aux anciens élèves. Vous pouvez également vous référer aux grilles de salaire des jeunes diplômés, comme celle de Cadremploi

Ne vous sous-estimez pas ! N’oubliez pas que des stages en entreprise ou des jobs d’été constituent une expérience professionnelle pouvant être mise en valeur. D’autres éléments, comme la qualité de votre diplôme, des séjours à l’étranger, des compétences particulières en informatique ou encore la maîtrise d’une langue étrangère constituent des atouts à prendre en compte. 

Astuce : prévoyez toujours une fourchette de négociation qui varie entre 3 000 à 4 000 euros de votre (futur) salaire annuel.

2. Connaître sa valeur

Avoir conscience de sa valeur sur le marché de l’emploi est indispensable. Vous devez pouvoir l’évaluer précisément, en fonction de vos qualifications, de votre expérience, de vos réussites passées, etc. Par exemple, vous pouvez évoquer les projets que vous avez mis en place dans votre ancienne entreprise et les gains que celle-ci en a retirés. 

Plus vous aurez d’éléments concrets à apporter à votre interlocuteur, plus celui-ci sera susceptible d’aller dans votre sens. 

Astuce : Le site Juritravail propose un comparatif de salaires, très utile pour trouver la fourchette à partir de laquelle baser sa négociation. 

3. Ne pas négocier dès le premier entretien d’embauche

La plupart des experts conseillent de ne pas négocier son salaire dès le premier entretien d’embauche. Cela est généralement mal vu. En effet, le premier entretien vise avant tout à connaître vos motivations, vos compétences, votre expérience professionnelle, etc. Si vous avez été sélectionné pour un second entretien, attendez que la question de la rémunération soit posée. 

Astuce : Il est important de préparer cette question en amont. Dans le cas contraire, vous risqueriez d’être pris.e au dépourvu et de demander un montant trop bas… ou trop haut. 

4. Se renseigner sur l’entreprise 

Une négociation de salaire réussie exige de bien se renseigner sur l’employeur. Les plus grandes entreprises ont généralement des grilles de salaire, c’est-à-dire qu’à chaque poste correspond un salaire précis. Bien sûr, ces grilles sont en principe tenues secrètes, mais des sites comme Glassdoor permettent de trouver des informations sur les rémunérations des entreprises, partagées par d’anciens ou d’actuels salariés. 

D’autres entreprises sont plus ouvertes à la négociation. En étant bien préparé, vous pouvez alors entamer une discussion pour atteindre l’objectif salarial que vous vous êtes fixé.  

5. Parler en rémunération mensuelle et non annuelle

La technique de la rémunération mensuelle consiste à négocier son salaire en termes mensuels, et non annuels. Elle active un mécanisme psychologique qui donne l’impression que les montants évoqués sont plus bas, et qui incite le recruteur à aller dans votre sens. Par exemple, on remplace la phrase : “je demande 30 000 euros par an” par “je demande 2500 euros par mois”. 

Astuce : évitez les chiffres ronds (par exemple : 2000 euros par mois). Un chiffre plus précis, comme 2055 euros, montre en effet à l’entreprise que vous avez effectué des recherches en amont et que vous connaissez précisément votre valeur sur le marché de l’emploi. 

6. Établir des points de comparaison

N’hésitez pas à recourir à la technique de la comparaison. Il n’est pas question de l’utiliser de manière arbitraire, mais de s’en servir comme argument pour faire avancer la discussion. Cela nécessite d’avoir fait des recherches en amont ! 

Par exemple : “il me semble que dans l’entreprise Y, le salaire moyen est de xxx” ou encore “d’après mes recherches, la rémunération moyenne dans le secteur Y est de xxx”. Cela permet de poser un cadre de référence, ce qui est aussi utile pour vous que pour le recruteur. 

7. Négocier les éléments annexes de sa rémunération

Si vous avez l’impression d’avoir peu de marge de négociation, rusez en évoquant les éléments annexes de la rémunération : variable, commissions, primes, avantages en nature… Ces derniers sont souvent plus faciles à négocier, puisqu’ils sortent du cadre des grilles (ou des moyennes) de salaire. Par ailleurs, en jouant sur des éléments parallèles, vous aurez la possibilité de tirer vers le haut le salaire de base que vous avez négocié.

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Comment prioriser ses objectifs financiers ?

Le stress financier est une réalité. Qui ne s’est jamais soucié de l’état de ses finances, ou de sa façon de les gérer ? Pourtant, cette situation n’est pas une fatalité. En reprenant le contrôle sur ses finances, on s’assure une tranquillité d’esprit accrue, ainsi qu’une gestion optimisée des flux entrants et sortants de notre portefeuille. Et cela commence par mettre en ordre ses objectifs financiers. On vous explique comment faire dans cet article.


De l’importance d’avoir un plan 

Chez Moka, nous croyons fermement qu’établir un budget (et s’y tenir !) est un excellent moyen de maîtriser ses finances. C’est en effet ce qui permet de faire face aux circonstances changeantes de la vie et aux aléas du quotidien. C’est aussi ce qui permet d’épargner chaque mois la somme qu’on s’est fixé, au lieu de la dépenser en shopping ou en restaurants. Enfin, c’est ce qui permet d’atteindre ses objectifs, qu’ils soient grands ou petits : se constituer un apport pour un achat immobilier, faire un voyage, fonder une famille, quitter son emploi pour créer une entreprise, ou tout simplement réunir assez d’argent pour s’offrir un nouveau téléphone. 

Mais faire son budget ne suffit pas. Il est également important d’avoir une feuille de route plus large : quelles sont vos priorités sur le court et le long terme ? Quel genre de vie avez-vous envie de mener ? Enfin, pour quel projet devez-vous épargner en priorité ? Pour identifier ces éléments, voici les deux critères essentiels à prendre en compte : 

  • Vos valeurs : une seule question permet de les identifier : qu’est-ce qui est important pour vous dans la vie ? Ou, plus précisément : qu’est-ce qui est prioritaire pour vous ? Est-ce le travail, les loisirs, le fait d’être propriétaire, ou au contraire le fait d’avoir le moins de contraintes possibles ? N’hésitez pas à prendre une feuille de papier et à laisser courir votre imagination. La vie que vous avez envie de mener emporte des conséquences financières, et c’est en fonction de celles-ci que vous pouvez déterminer vos objectifs et vos dépenses prioritaires. 
  • Vos capacités financières : bien peu de gens disposent de ressources illimitées. Faire des compromis par rapport à ses dépenses est donc nécessaire. Rassurez-vous : cela ne signifie pas forcément faire une croix sur ses objectifs ! Il s’agit simplement de s’adapter, en se fixant des limites saines. A ce titre, prenez l’habitude de raisonner par rapport aux ressources dont vous disposez, et non par rapport à celles que vous n’avez pas. 

Savoir identifier et hiérarchiser ses objectifs 

Une fois que vous avez mis de côté toutes vos dépenses incompressibles (loyer, transport, nourriture, factures diverses…), il vous reste une somme d’argent que vous pouvez allouer à vos objectifs. C’est grâce à elle que vous allez pouvoir établir votre plan. 

  1. Commencez par noter tous vos objectifs financiers, qu’ils soient petits ou grands (oui, même s’acheter une nouvelle paire de baskets peut être un objectif !). Ils doivent être suffisamment spécifiques et précis. 
  1. C’est maintenant l’heure de les trier. Pour cela, classez chaque objectif dans l’une des deux catégories de base : les indispensables (ex : devenir propriétaire) et les souhaits (ex : faire un trek en Asie). 
  1. Classez ensuite chaque objectif par ordre chronologique. On distinguera ici les objectifs à court terme, et les objectifs à long terme. Les premiers doivent être réalisés en deux ans ou moins, notamment grâce à une bonne stratégie d’épargne. Les seconds s’étalent sur plus de deux ans : achat d’une résidence principale, constitution d’un fonds pour la retraite, etc. Vous pouvez aborder ces objectifs long terme de manière plus stratégique, grâce à l’investissement. En termes de support, plusieurs choix s’offrent à vous : application Moka, assurance-vie, PEA… 
  1. Prenez ensuite en compte vos valeurs, celles que nous évoquions en début d’article. Cela vous permettra de rendre votre liste d’objectifs encore plus précise. Les objectifs qui s’alignent sur vos valeurs principales doivent ainsi être placés en haut de la liste, tandis que les objectifs secondaires doivent être situés plus bas. Vos valeurs peuvent même vous permettre d’ajuster vos objectifs : par exemple, admettons que vous vouliez absolument vous payer un grand voyage pour vos 30 ans. En vous rendant compte que la destination vous importe finalement peu, vous pouvez viser un endroit plus proche et ainsi réduire un peu la portée financière de cet objectif pour laisser de la place aux autres.
  1. Suivez tous nos conseils pour économiser (pour vos objectifs court terme) et investir (pour vos objectifs long terme). 

La souplesse, un ingrédient à ne pas oublier ! 

Avoir un plan et des objectifs financiers en ordre, c’est bien. Savoir faire preuve de souplesse, c’est encore mieux ! Par exemple, admettons que votre objectif prioritaire sur le court terme soit de constituer un fonds d’urgence. Cela ne signifie absolument pas que vous devez vous priver de tout (vacances, loisirs…) jusqu’à ce que votre objectif soit atteint ! Le plus important est d’être capable de faire des ajustements pour atteindre ses objectifs, sans pour autant renoncer aux à-côtés. A ce titre, rien ne vous interdit d’avoir plusieurs objectifs simultanés *, ou de modifier l’horizon temporel de vos objectifs au gré des événements… et de vos envies. 

*Avec l’application Moka, vous pouvez épargner pour plusieurs objectifs en même temps en créant des cagnottes différentes. Celles-ci peuvent être remplies grâce à l’arrondi automatique ou aux dépôts (récurrents ou ponctuels), en fonction de vos préférences. 

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Comment atteindre la sécurité financière ?

Nous vous parlions la dernière fois de liberté financière, c’est-à-dire le fait de vivre de manière autonome, sans dépendre entièrement d’un salaire. Un projet ambitieux, qu’il n’est évidemment pas facile de réaliser. Et si l’on commençait par atteindre l’étape précédente, à savoir la sécurité financière ? On vous explique de quoi il s’agit, et comment y parvenir.


Qu’est-ce que la sécurité financière ? 

La sécurité financière ne signifie pas être “riche”, ni ne plus avoir besoin de travailler. Il s’agit simplement d’être en paix avec ses finances, en sachant que l’on a une situation confortable qui nous permet de subvenir à nos besoins, d’avoir des loisirs, d’épargner et de réagir en cas de coup dur. De manière large, on peut donc définir la sécurité financière comme le fait : 

  • D’avoir des revenus suffisants pour couvrir ses besoins (se loger, se nourrir, se déplacer) ;
  • D’avoir une épargne suffisante pour réaliser ses projets et couvrir les urgences ; 
  • De ne pas avoir de dettes, ou bien en avoir sans que celles-ci ne constituent un obstacle ;
  • De pouvoir se faire plaisir ou faire plaisir aux autres quand on en a envie. 

Pour parvenir à la sécurité financière, vous n’avez donc pas besoin de devenir millionnaire ! D’autant qu’il est possible d’avoir beaucoup d’argent et de tout perdre d’un coup, ou de mal gérer ses finances… Être dans une position de sécurité, c’est tout simplement ne pas s’inquiéter du présent ni de l’avenir, et savoir que l’on a assez pour payer tout ce dont on a besoin. C’est avoir le contrôle sur ses finances personnelles. 

Enfin, c’est ne pas vouloir absolument accumuler de l’argent pour accumuler, dans une course sans fin à l’enrichissement personnel qui, sans motif valable, peut vite devenir intenable. C’est apprendre à se recentrer sur ce qui est nécessaire, et sur ce qui nous rend heureux. 

Comment et avec quels éléments mesurer cette sécurité ? 

Il n’est pas facile de mesurer la sécurité financière, car il s’agit essentiellement d’une notion subjective. Certaines personnes se sentiront en sécurité avec un salaire de X euros par mois et 100 000 euros à la banque, quand d’autres considéreront qu’une épargne de 5000 euros est déjà bien assez. En la matière, il n’y a donc pas vraiment de règles : les éléments qu’il faut prendre en compte sont avant tout votre situation personnelle, vos besoins, vos projets et vos objectifs. 

De manière générale, on peut tout de même citer plusieurs facteurs clés qui permettent d’atteindre une certaine sécurité financière : 

  • Les revenus

L’idéal est d’avoir des revenus supérieurs à ses dépenses : en gros, gagner plus que ce dont on a besoin. Il n’y a pas de “bon” chiffre en la matière, car il sera différent pour chacun.e d’entre nous. Par exemple, si vos dépenses fixes (loyer, courses, transports…) et variables (loisirs, vêtements, voyages…) atteignent 1400€/mois, vous pourrez vous sentir en sécurité avec des revenus qui permettent de couvrir ces dépenses et de mettre de l’argent de côté. 

  • Le ratio dettes/revenus

Le ratio dettes/revenus mesure l’endettement d’une personne. Il s’agit du rapport entre le coût total des dettes à rembourser, et le montant des revenus. Plus ce ratio est élevé, moins vous avez de contrôle sur vos finances. A l’inverse, plus il est faible et plus vous avez de marge de manœuvre. L’idéal est donc d’avoir peu de dettes, ou avec un montant faible par rapport à vos revenus. 

  • L’existence d’une épargne de sécurité 

Une voiture qui tombe en panne, des dépenses de santé imprévues, un mariage à organiser, un projet de déménagement, une reconversion professionnelle… On a tous et toutes besoin d’avoir un peu d’argent de côté, qu’il s’agisse de faire face aux urgences ou de mener à bien certains projets. Mais quelle somme faut-il réunir pour se sentir en sécurité ? Là encore, tout dépend de votre situation personnelle. On a coutume de dire qu’une épargne doit contenir trois à six mois de salaire, mais il ne s’agit pas d’une règle absolue. Pour trouver votre chiffre, demandez-vous combien de temps vous souhaitez pouvoir tenir sans revenus si vous perdez votre activité principale. 

N’oubliez pas, par ailleurs, qu’un fonds d’urgence n’est pas la même chose qu’une épargne classique. Le premier doit servir, comme son nom l’indique, pour les urgences, tandis que la seconde n’est là qu’en cas de besoin (ou pour des moments particuliers de la vie, comme la retraite). 

Comment arriver à la sécurité financière ? 

Il existe trois moyens principaux de parvenir à la sécurité financière. Les voici : 

  • Etablir un budget

C’est la première étape… et peut-être la plus importante ! Calculer son budget et s’y tenir permet en effet de maîtriser ses finances, en s’assurant d’avoir toujours un solde disponible (Total des ressources – Total des dépenses) positif. 

Pour vous aider, pensez à consulter notre article sur l’ABC du budget

  • Payer ses dettes

Rembourser les crédits que l’on a souscrit doit être une priorité, bien avant de mettre de l’argent de côté. Plus vite vous aurez payé ce que vous devez, plus vite vous pourrez libérer de l’argent pour autre chose. 

N’oubliez pas, à ce titre, qu’il est toujours possible de renégocier les conditions d’un emprunt. 

  • Epargner et investir

L’investissement a pour objectif l’obtention d’un rendement, tandis que l’épargne consiste simplement à mettre de l’argent de côté, sans gain associé. 

Vous pouvez commencer à investir sans attendre que votre fonds d’urgence se remplisse (car cela peut prendre du temps !). Plus vous commencez tôt à investir, plus vous pourrez profiter de la magie des intérêts composés (intérêts qui s’ajoutent au capital pour produire de nouveaux intérêts). 

Un exemple : si vous mettez 300€ de côté tous les mois pendant 20 ans avec un taux d’intérêt à 2%, vous obtiendrez non pas 72 000 euros… mais 88 415,26 euros (soit 16 415,26 euros d’intérêts)*. Intéressant, non ? 

Assurance-vie, application Moka, placements atypiques, immobilier… Les supports ne manquent pas. Vous débutez dans l’investissement ? Pensez à consulter nos articles sur le sujet. 


*N.B : investir comporte des risques. La valeur de vos investissements peut fluctuer. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs.

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Astuces Économiser

Comment se protéger de l’inflation ?

Selon l’Insee, l’inflation a atteint 4,5% sur un an au mois de mars 2022. Soit un niveau inédit depuis 35 ans. Concrètement, la hausse des prix de l’énergie (gaz et électricité) correspond à un surcoût de 32 euros par mois en moyenne, tandis que l’augmentation des prix des aliments, des vêtements et des produits d’hygiène correspond à 30 euros de plus par mois en moyenne. 

Comment, dès lors, faire face à cette hausse générale des prix ? Moka vous livre toutes ses astuces.


Faire baisser sa facture de gaz et d’électricité 

Il existe de nombreuses astuces pour faire baisser le montant de sa facture de gaz et d’électricité. En voici quelques unes : 

  • Installer des multiprises : cela paraît anodin, et pourtant… Saviez-vous que vos appareils en veille consomment beaucoup d’énergie ? Pour éviter tout surcoût, branchez-les à des multiprises et éteignez celles-ci lorsque vous ne les utilisez pas. Avec cette astuce, vous pouvez économiser jusqu’à 80 euros par an. 
  • Opter pour le lavage à 30 degrés : la machine à laver est l’un des appareils électriques qui consomment le plus. Vous avez pris l’habitude de laver vos vêtements à 40 degrés ou plus ? Sachez qu’un lavage à froid (30 degrés ou moins) suffit la plupart du temps. En plus, c’est meilleur pour la planète.
  • Utiliser des ampoules LED : les LED consomment 80% d’électricité en moins que les ampoules classiques. En optant pour des ampoules moins énergivores, vous pouvez ainsi économiser jusqu’à 50 euros par an. 
  • Éteindre sa box Internet : une box allumée en continu peut consommer plus de 200 kWh sur une année, soit l’équivalent de l’utilisation d’une machine à laver. Prenez donc l’habitude de l’éteindre dès que vous ne l’utilisez pas. 
  • Baisser la température du chauffe-eau : en baissant votre thermostat, vous pouvez économiser environ 15 euros par an. La température idéale : entre 50 et 55 degrés. Ni plus, ni moins. 

Privilégier la seconde-main

La revente de vêtements et d’objets permet aux Français.e.s de gagner 67 euros par mois en moyenne. Cela constitue un complément de revenu non négligeable, mais ce n’est pas tout : l’économie circulaire est bonne pour la planète ! 

Depuis quelques années, le marché de la seconde-main est en pleine expansion. Il faut dire qu’il constitue un levier efficace contre la hausse des prix, d’autant que tous les types de biens (ou presque) sont concernés : vêtements, appareils électroniques, livres, meubles… 

Après tout, pourquoi payer le prix fort quand il est possible d’acquérir un bien moitié moins cher ? Pour les vêtements, les livres et les objets d’occasion, on peut ainsi se tourner vers des sites comme Vinted, Ebay, Rakuten ou Leboncoin, mais aussi vers les magasins solidaires Emmaüs ou les ressourceries. Pour l’électroménager et les appareils électroniques, des sites comme BackMarket ou Cdiscount permettent de faire de bonnes affaires. 

Enfin, s’il ne s’agit pas de seconde-main à proprement parler, citons le site The Bradery qui propose les invendus de marques de prêt-à-porter, de meubles et de décoration, à des prix bradés.

 

Mettre en location sa voiture et/ou son appartement 

L’économie collaborative a le vent en poupe. En proposant son appartement ou sa voiture à la location (via des sites comme Airbnb ou Ouicar), on peut ainsi obtenir un complément de revenus intéressant. A condition d’y passer un peu de temps. 

Faire le bon choix en matière de placements

Avec des taux d’intérêt particulièrement bas, les livrets réglementés et les assurances-vie en fonds euros ne sont d’aucun recours face à l’inflation. En réalité, ils vous font même… perdre de l’argent. En effet, lorsque l’inflation est supérieure au taux de rémunération d’un compte épargne (1% pour le Livret A), le rendement de celle-ci devient négatif. 

Si vous acceptez de prendre des risques, il vaut donc mieux investir plutôt qu’épargner. En temps d’inflation, seul l’investissement permet en effet d’obtenir un rendement potentiel. Actions, obligations, parts de SCPI, trackers…  Les possibilités sont multiples. N’oubliez pas également l’investissement socialement responsable proposé par Moka, adapté à votre profil et à votre sensibilité au risque. L’intérêt de ce type d’investissement ?  Les fonds ISR intègrent des critères extra-financiers, comme le développement durable ou la justice sociale, ce qui permet d’allier éthique et performance économique

Privilégier les produits de base au supermarché 

C’est un grand classique pour faire des économies, mais il est toujours bon de le rappeler. Pour faire baisser la facture au supermarché, la meilleure option consiste à acheter des produits de base (fruits, légumes, riz, pâtes…), si possible en vrac, et à fuir autant que possible les produits tout prêts. Par exemple, il est beaucoup plus avantageux de faire ses propres goûters que d’acheter des paquets de gâteaux tout faits. Et en plus, c’est meilleur pour la santé ! Le seul bémol : cuisiner demande un temps dont tout le monde ne dispose pas.

 

Acheter et congeler des produits à DLC courte 

La DLC (date limite de consommation) courte désigne une date limite de consommation proche de la date d’achat. Les produits à DLC courte sont signalés en magasin, et proposés avec un rabais pouvant aller jusqu’à 50% du prix initial. La bonne astuce : se tourner en priorité vers ces produits et les congeler pour en prolonger la durée de vie. 

Se tourner vers les producteurs locaux

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, s’approvisionner auprès de marchés ou de producteurs locaux n’est pas forcément plus onéreux. Parfois, c’est même le contraire. En effet, les produits locaux et de saison sont généralement moins chers, car ils sont dispensés des coûts de transport et de la marge prélevée par les intermédiaires. Tournez-vous vers des sites comme La ruche qui dit oui, Mon-producteur.com ou encore Auboutduchamp.com pour faire vos emplettes. 

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Comment réduire le montant de ses impôts ?

Vous vous demandez peut-être comment réduire le montant de ce que vous devez en tant que contribuable. Bonne nouvelle : il existe plusieurs moyens accessibles de diminuer son niveau d’imposition. On fait le point dans cet article.

N’oubliez pas de consulter notre précédent article pour mieux comprendre à quoi servent les impôts, et comment ils fonctionnent.


1. Faire des dons 

Lorsque vous faites un don à une association reconnue d’utilité publique, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt. Cela inclut aussi les dons versés à des partis politiques ou à des candidats pour financer leur campagne électorale. 

Les dons accordés aux associations et partis politiques bénéficient d’une réduction égale à 66% des sommes versées, dans la limite de 20% du revenu imposable. A savoir : les dons versés aux organismes d’aide aux personnes en difficulté et aux victimes de violence conjugale bénéficient d’une réduction de 75%, dans la limite de 1000 euros de dons. 

A savoir : Les micro-dons réalisés dans certains magasins (arrondi solidaire) ainsi que les dons réalisés par SMS ouvrent droit aux mêmes réductions, à condition de pouvoir produire un justificatif.

2. Souscrire à un abonnement à la presse

Le saviez-vous ? Depuis 2022, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt lorsque vous souscrivez un premier abonnement à un titre de presse, d’information politique ou générale, en version papier ou numérique. Cet abonnement doit avoir été souscrit entre le 9 mai 2021 et le 31 décembre 2022, pour une durée de 12 mois minimum.

Le crédit d’impôt au titre de  l’abonnement à un titre de presse est égal à 30 % des dépenses engagées. Vous pouvez en bénéficier quel que soit le montant de vos ressources. 

3. Réaliser un investissement locatif

Cela ne concerne évidemment pas tous les contribuables, mais si vous avez réalisé un investissement dans l’immobilier (acquisition d’un logement destiné à être mis en location), vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le long terme. 

Celle-ci est calculée sur le prix de revient du logement, dans la limite de 300 000 euros. Son taux dépend de la durée de votre engagement à louer le bien : 12 % pour une durée de 6 ans, 18 % pour 9 ans et 21 % pour 12 ans. Cela fait une réduction maximum de 6 000 euros par an pendant 6, 9 ou 12 ans. Par ailleurs, pendant toute la durée de location du logement, le loyer ne doit pas dépasser un plafond qui dépend de l’emplacement de l’immeuble. 

Plusieurs dispositifs sont ouverts pour réaliser un tel investissement : le dispositif Pinel, uniquement accessible dans l’immobilier neuf, ou encore le dispositif Denormandie pour l’immobilier ancien à rénover.

4. Épargner pour sa retraite

C’est vrai, on n’a pas forcément envie de commencer à épargner pour sa retraite à 25 ou 30 ans… Pourtant, outre le fait que commencer tôt permet de profiter de l’effet “boule de neige” (les intérêts produits augmentent le capital d’année en année), l’investissement dans un Plan épargne retraite permet de profiter d’une réduction d’impôt. Eh oui : les versements que vous effectuez chaque année sur ce support sont déduits de votre revenu imposable, dans la limite d’une enveloppe annuelle. 

Pour les salariés, cette enveloppe est égale à 10 % des revenus professionnels net de frais de l’année précédente, avec un minimum et un maximum qui varient chaque année. Pour les indépendants, elle est égale à 10 % des bénéfices imposables. 

En gros, la réduction d’impôt dont vous pouvez bénéficier dépend de votre tranche marginale d’imposition. Elle est donc particulièrement intéressante si vous êtes fortement imposé.e. 

⇾ Prenons un exemple. Si vous versez 5000 euros par an sur un PER et que vous êtes dans la tranche d’imposition à 30%, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 1500 euros. Cette réduction s’élève à 550 euros si vous êtes dans la tranche d’imposition à 11%.

5. Investir dans le capital d’une PME

Lorsque vous investissez dans le capital d’une PME, que ce soit en direct ou via un fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) ou un fonds d’investissement de proximité (FIP), vous bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à 25 % des sommes versées.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un tel investissement n’est pas réservé aux plus aisés ! Il est tout à fait possible d’investir 50, 100 ou 150 euros dans une PME, de la même façon qu’on peut acquérir des actions de grandes entreprises à tous les prix. 

En cas de souscription en direct, la réduction d’impôt est basée sur la totalité du montant des versements. En revanche, en cas de souscription par le biais d’un FCPI ou d’un FIP, elle se base sur le quota d’investissement dans des PME éligibles que ces fonds s’engagent à atteindre (il doit être de 70 % au minimum). Quoi qu’il en soit, la réduction d’impôt n’est acquise définitivement que si vous conservez vos parts ou vos actions jusqu’au 31 décembre de la cinquième année suivant celle de la souscription. 

Et aussi… 

Vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt égal à 50% des dépenses payées pour la garde de vos enfants de moins de 6 ans, à l’extérieur de votre domicile. L’emploi d’un salarié à domicile (jardinier, aide-ménagère…) permet également de bénéficier d’une réduction d’impôt, quel que soit le montant de ses revenus. 

Bien entendu, cette liste est non exhaustive : il existe en tout… 471 niches fiscales en France ! 

 

 

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Faire des économies sur son budget vacances

Vous le savez : chez Moka, on ne vous encouragera jamais assez à mettre de l’argent de côté ! On a pensé que quelques conseils pour faire des économies sur le (gros) poste de dépenses que sont les vacances seraient les bienvenus. 

Suivez donc le guide.   


1. Faites de votre épargne une priorité 

Mettre de l’argent de côté est souvent considéré comme une tâche rébarbative. Pourtant, il suffit de changer de perspective ! Et si vous considériez l’épargne comme une dépense fixe, au même titre que vos factures ou votre loyer ? En programmant un virement automatique chaque mois, par exemple, vous vous assurez de tenir vos objectifs. Et surtout : vous disposerez à la fin d’une somme que vous pourrez librement utiliser pour vos vacances ! Vous pouvez également utiliser la technique de l’arrondi proposé par Moka, qui arrondit automatiquement toutes vos dépenses à l’euro supérieur et met la différence de côté. Cela permet d’économiser sans même s’en rendre compte.   

  • N’hésitez pas à consulter nos articles spécifiquement dédiés à l’épargne, vous y trouverez de nombreux conseils pour débuter.  

2. Utilisez les comparateurs de prix

Trivago, Kayak, Liligo… Il existe de nombreux comparateurs qui vous permettent de comparer les prix des transports (train, avion) et des hôtels à une période donnée. Non seulement c’est un bon moyen de trouver les meilleurs prix (surtout si l’on est flexible sur les dates), mais l’on peut également bénéficier de fonctionnalités telles que les alertes de prix. 

Pour les billets d’avion, pensez également à Skyscanner ou Google Flights, qui vous permettent de trouver le prix le plus bas pour votre vol. 

A noter : vous avez trouvé un hôtel qui vous plaît ? Avant de réserver, pensez à consulter le site Internet de l’établissement. Etonnamment, si vous réservez votre séjour en direct, les prix sont souvent moins chers que si vous passez par de grandes centrales de réservation comme Booking.com. 

3. Réservez au premier… ou au dernier moment 

En réservant son billet ou son séjour quatre, cinq voire six mois à l’avance, il est possible de diminuer son budget de 15 à 30%. D’où l’intérêt de s’y prendre tôt ! Mais l’inverse… est aussi vrai. En réservant au tout dernier moment (sur des sites spécialisés comme Lastminute.com, par exemple), il est ainsi possible de bénéficier de rabais pouvant aller de -50 à -70%. Seule condition : être très flexible sur les dates. 

4. Partez de l’étranger pour vos vols internationaux

Le saviez-vous ? Partir d’un aéroport international étranger comme Londres, Bruxelles ou encore Genève permet souvent d’économiser plusieurs centaines d’euros sur les vols long-courrier. Si vous pouvez faire le déplacement, n’hésitez pas à comparer les prix au départ des capitales européennes : il est possible de faire de bonnes affaires ! 

Un conseil : une fois que vous avez trouvé un vol intéressant, n’attendez pas pour réserver. Le prix risque en effet d’augmenter, car les tarifs évoluent en permanence. La clé est donc de réagir rapidement. 

5. Branchez-vous sur les ventes privées 

Que vous ayez déjà une destination en tête ou pas, les ventes privées sont un excellent moyen d’économiser de l’argent. Des sites comme Voyage Privé ou Idiliz proposent en effet des rabais sur de nombreux séjours, en France comme à l’étranger. 

Attention toutefois à bien lire les conditions de vente avant de réserver ! 

6. Profitez du cashback 

Si vous réservez en ligne (des nuits d’hôtel, un billet de train, etc), pensez au cashback ! Il s’agit d’un service proposé par des sites comme iGraal ou Ebuyclub, qui permet d’être remboursé d’une partie de ses achats. C’est particulièrement intéressant sur les grosses sommes : n’hésitez donc pas à en profiter ! 

7. Mettez votre logement en location pendant les vacances

Mettre son logement en location pendant son absence est un bon moyen de générer des revenus de manière passive. Cela permet aussi de rembourser une partie de la somme déboursée pour ses vacances ! 

Pour cela, vous pouvez bien sûr passer par Airbnb, mais d’autres sites proposent le même type de prestations : Abritel (son concurrent français), Wimdu ou encore Vrbo

8. Réalisez un “worksheet” pour les vacances

Que ce soit sur Excel ou sur un bon vieux carnet, vous pouvez réaliser un tableau qui détaille précisément votre budget. Ce tableau aura pour fonction de dresser la liste de toutes les dépenses que vous devez engager pour vos vacances : 

  • transport, 
  • hébergement,
  • frais de nourriture,
  • loisirs, etc. 

L’objectif est d’anticiper chaque dépense et de s’organiser en fonction, par un effort d’épargne un peu plus soutenu les mois précédant le séjour par exemple. 

Vous ne savez pas par où commencer ? Pensez à consulter notre article sur l’ABC du budget. 

N’hésitez pas également à consulter des sites tels que Pinterest, où vous pourrez retrouver des modèles de tableaux de budget dédiés aux vacances. Nous vous présentons ci-dessous, à titre d’exemple, un tableau qui pourra vous servir de modèle. Ce tableau peut également vous servir pour organiser les dépenses plus facilement si vous partez à plusieurs.

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5 conseils de courtiers pour faire un premier achat immobilier

Vous avez le projet d’acquérir un bien immobilier pour la première fois ? Autrement dit, vous êtes primo-accédant ? Bravo : c’est un très beau projet ! Mais c’est aussi un véritable saut dans le vide, qui apporte son lot de questions. Pour vous aider à y voir un peu plus clair, nous avons demandé à des courtiers immobiliers leurs meilleurs conseils à destination des premiers acheteurs. Suivez le guide. 


1. Calculez soigneusement votre budget

Avant de commencer à regarder les biens qui vous intéressent, ne négligez pas la première étape : le calcul de votre budget. Pour cela, vous pouvez passer par un courtier immobilier, dont la mission est de vous accompagner dans toutes les étapes de l’obtention d’un crédit (le but étant de l’obtenir à des conditions avantageuses). Vous pouvez également vous aider de simulateurs de prêt immobilier ou d’applications qui vous aident à définir votre projet. 

Ainsi, vous connaîtrez précisément la fourchette de prix des biens que vous pouvez cibler, et vous ne perdrez pas de temps à regarder des appartements ou des maisons qui dépassent votre budget. 

Autre astuce pour vous aider à définir votre budget : faire une liste relativement courte (et réaliste) de ce que vous cherchez, et être prêt.e à la modifier au cours des recherches. Si vous n’êtes pas flexible, vous risquez de passer à côté de biens intéressants ! Voici quelques questions simples à se poser :

  • De quelle superficie habitable ai-je besoin?
  • Combien de chambres sont nécessaires ?
  • Dans quel quartier est-ce que je veux habiter ? 
  • Un balcon/un terrain/un jardin est-il absolument nécessaire, ou puis-je m’en passer ? 

2. Choisissez le bon moment 

Un achat immobilier n’est rentable qu’à partir d’un certain délai de détention. On avance souvent une durée de 5-6 ans, à partir de laquelle il devient plus intéressant d’acheter un bien que de le louer. Si vous n’êtes pas sûr.e de rester autant de temps dans votre appartement ou votre maison, la location est sans doute plus indiquée dans votre situation. N’hésitez pas à lire notre article pour savoir ce qui vous convient le mieux entre un achat ou une location. 

Le point d’équilibre (coût d’achat = coût location) n’est pas facile à déterminer, car il dépend de plusieurs facteurs, dont l’évolution des prix et des loyers. Quoi qu’il en soit, sachez qu’il existe de nombreux frais fixes lors d’un achat immobilier : 

  • Les frais de notaire (environ 8 % du prix du bien pour un achat dans l’ancien, et 3% pour un achat dans le neuf),
  • Les frais d’agence, le cas échéant (de 3 à 10 %),
  • Les frais de dossier pour la banque, 
  • La taxe foncière annuelle, 
  • Le coût de l’assurance du prêt immobilier. 

Si vous revendez votre bien avant une certaine durée, vous risquez donc de perdre de l’argent. Ne vous précipitez pas, et tâchez de déterminer le moment adéquat pour acheter votre premier bien. 

3. Trouvez un bon courtier immobilier

Passer par un courtier n’est pas obligatoire, mais il s’agit d’une étape recommandée. Car un bon courtier, qui connaît bien la ville (et le quartier) dans lesquels vous souhaitez acheter, pourra vous faire économiser du temps et de l’argent en vous aidant à trouver la meilleure opportunité possible en fonction de vos critères. Attention : c’est aussi une question de feeling ! Si vous avez l’impression de ne pas être écouté.e, ou si votre courtier ne respecte pas vos désirs, n’hésitez pas à en changer. 

4. Ne pensez pas (nécessairement) long terme

Au moment du premier achat, on pense souvent qu’il s’agit d’un acte définitif… et l’on ressent la pression qui va avec. Pourtant, c’est un mauvais calcul ! Les Français.es changent en moyenne 5 fois de logement au cours de leur vie. Une opportunité professionnelle, un changement de situation familiale, une envie de changer d’air… De nombreuses raisons conduisent à un déménagement. 

Ne vous mettez donc pas trop la pression et pensez plutôt à moyen terme que “pour toute la vie”. Concrètement, cela signifie qu’il vaut mieux chercher un bien qui répond à vos besoins sur une période de 5 à 10 ans plutôt qu’un bien susceptible de vous convenir sur le très long terme. Cette stratégie permet de s’ouvrir à de nouvelles opportunités et de “dédramatiser” un peu l’achat immobilier. Votre achat est important, mais il ne sera probablement pas le dernier ! 

5. Cherchez un bien ayant un potentiel de revente élevé

Acheter un bien en pensant (déjà) à la revente ? Cela peut paraître étrange, et pourtant : en prenant en compte le fait que cet achat immobilier ne sera probablement pas le dernier (en moyenne, les Français.es revendraient leur logement au bout de sept ans), il est important de penser sur le long terme. Lorsque vous souhaiterez passer à un bien plus grand, ou déménager dans une ville différente, vous pourrez ainsi faire une plus-value. A noter : Sur le marché du neuf, cette question est d’autant plus importante que les biens subissent généralement une décote lors du premier changement de propriétaire. 

Pensez donc à acheter dans un quartier dynamique et/ou qui devrait prendre de la valeur, et privilégiez les biens recherchés par les habitant.es. De même, si vous faites des travaux de rénovation, votre bien aura plus de chances d’être revendu à un prix plus élevé que son prix d’achat initial. A ce titre, sachez que la rénovation d’une salle de bains ou d’une cuisine peut faire augmenter le prix de vente. 

  

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Manger sainement avec un petit budget

En moyenne, les Français.e.s consacrent 17% de leur budget à l’alimentation. Une part qui a diminué au fil du temps, sachant qu’ils y consacraient près de 30% de leur budget en 1960 ! Pourtant, les courses alimentaires (sans compter les repas pris dehors) peuvent vite peser lourd dans un budget. Et ce, d’autant plus que l’on n’a pas un salaire très élevé. Comment, dès lors, manger sainement (et se faire plaisir) sans mettre le feu à son porte-monnaie ?

Suivez nos conseils !


Avant d’acheter…

On connaît la règle : ne pas faire ses courses le ventre vide. Une autre – tout aussi importante – pourrait être de ne pas faire ses courses sans avoir regardé ses placards ! Cela permet de ne pas faire d’achats inutiles et/ou superflus, et ainsi de maîtriser ses dépenses. De même, il peut être intéressant de faire une liste de courses, en fonction de quelques idées de menus pour la semaine. L’idéal est d’acheter des produits qui pourront être utilisés dans plusieurs recettes différentes (sauce tomate, riz, légumes, viande ou poisson si vous en mangez, etc). 

Sans liste de courses, le risque est d’attraper des produits au hasard dans les rayons et de ne pas vraiment savoir comment les cuisiner une fois rentré.e à la maison. Résultat : un retour au supermarché dans les jours qui suivent, et des dépenses supplémentaires…

Au moment de faire les courses…

Savez-vous ce qui coûte le plus cher au supermarché ? La réponse est : les produits tout faits, comme les plats préparés ! L’idéal est donc d’acheter des produits bruts, y compris surgelés ou en conserve. Par exemple : 1 kilo de carottes plutôt qu’une barquette de carottes râpées, des fruits en vrac plutôt qu’une salade de fruits toute prête, du vinaigre et de l’huile plutôt qu’une sauce en bouteille… Certes, cela demande un peu plus de temps de préparation, mais vous ferez sur le long terme de nombreuses économies. C’est d’autant plus intéressant que les produits bruts sont largement meilleurs d’un point de vue nutritionnel. 

Privilégiez également les produits les moins chers, comme les fruits et les légumes. Selon la 3e étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA 3), menée entre 2014 et 2015, les Français.e.s consomment trop de produits d’origine animale (essentiellement viande et poisson). Une surconsommation qui a un impact direct sur notre santé et sur notre porte-monnaie, mais aussi sur l’environnement. Or, réduire la part de protéines animales dans notre alimentation permet de faire des économies. 

Pensez également au rayon vrac, particulièrement intéressant pour certaines catégories de produits (riz, pâtes, amandes, café, thé…). 

Tenté.e d’acheter par lots ? Méfiez-vous : ils ne sont pas forcément moins chers qu’à l’unité ! De manière globale, abordez les “offres promotionnelles” avec prudence. Il ne s’agit bien souvent que d’une technique marketing. 

Une autre règle à suivre : privilégier les fruits et les légumes de saison. Ils sont la plupart du temps moins chers que ceux qui ne sont pas de saison, en plus d’avoir plus de goût et d’être plus intéressants sur le plan de la nutrition. 

Enfin, si vous faites le marché, une bonne astuce est de s’y rendre au moment où les commerçants commencent à ranger leurs étals. C’est le moment idéal pour faire des bonnes affaires et acheter des produits bradés ! Voire même… récupérer des produits gratuits.

Pensez également à télécharger des applications comme Coupon Network, qui propose des bons de réduction sur certains produits de consommation courante. Utilisez l’application Moka pour créer une cagnotte spéciale “petits plaisirs”, par exemple, pour des produits que vous n’achetez pas souvent car ils sont au-dessus de votre budget habituel.

En prenant ses repas dehors… 

Manger dehors peut être une contrainte (professionnelle notamment) aussi bien qu’un plaisir. C’est aussi et surtout une source de dépenses importante. Comment, dès lors, réduire la note ? 

Première astuce : établir un budget mensuel pour les repas pris dehors. L’objectif : ne pas le dépasser ! Pour le respecter, vous pouvez retirer chaque mois un montant fixe et payer vos repas en liquide. C’est un moyen efficace de voir ce que l’on dépense réellement, contrairement aux paiements par carte bancaire, plus difficiles à tracer car “immatériels”. 

Vous avez pris l’habitude d’acheter chaque midi votre repas à la boulangerie ? Pourquoi ne pas plutôt faire vous-même vos sandwiches, ou amener votre repas dans un Tupperware ? Vous pouvez les préparer à l’avance, le week-end par exemple, et les congeler en attendant. Cela s’inscrit dans une grande tendance appelée batch cooking, qui consiste à planifier et préparer ses repas de la semaine en amont. A la clé : des économies de plusieurs centaines d’euros par mois, et une charge mentale allégée ! 

Enfin, si vous allez souvent au restaurant et que vous souhaitez faire des économies, privilégiez les plats végétariens (généralement moins chers) et évitez les boissons, qui font très vite grimper l’addition ! 

Dernière petite astuce : épargner un peu chaque mois (par exemple : 20 ou 30 euros sur chaque salaire) pour se faire plaisir avec des repas au restaurant, des brunchs, etc. Vous pouvez le faire facilement et sans efforts avec l’application Moka. L’idée est de faire de ces sorties des dépenses “plaisir” et occasionnelles, plutôt que de prendre l’habitude de dépenser sans compter. 

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C’est décidé, je monte ma boîte ! Comment financer mon projet ?

Jamais les français.es n’auront créé autant d’entreprises que ces dernières années ! En 2021, près d’un million d’entreprises ont été créées en France, soit une augmentation de 17,4% par rapport à 2020 (elle-même une année record). La création d’entreprise a indéniablement le vent en poupe. Il faut dire qu’on l’associe (à tort ou à raison ?) à de nombreuses vertus : indépendance, liberté, épanouissement…    

Si vous aussi vous avez le projet de créer votre entreprise, vous vous interrogez sans doute sur les risques financiers qu’il comporte. Quel montant faut-il prévoir ? A-t-on besoin de beaucoup d’argent pour monter sa boîte ? Où trouver de l’aide ? On répond à vos questions. 


Je veux créer mon entreprise mais j’ai peur de ne pas avoir assez d’argent

En droit français, toutes les formes juridiques (à l’exception de la Société Anonyme) permettent de créer son entreprise sans capital social. Autrement dit, vous pouvez créer une entreprise à partir d’un seul euro de capital ! Évidemment, cette solution n’est pas forcément recommandée, mais il est faux de croire que seul un capital important permet de se lancer. 

Par ailleurs, si vous avez l’intention d’entreprendre en solitaire, vous pouvez opter pour le régime simplifié de la micro-entreprise, qui ne nécessite ni rédaction de statuts, ni capital social, ni immatriculation au Registre du commerce et des sociétés. Si votre projet prend de l’ampleur, vous pouvez ensuite évoluer vers une forme juridique différente. 

Et si vous avez besoin de réunir une certaine somme, outre la love money, n’oubliez pas qu’il existe de nombreuses aides publiques ! Des organismes comme Réseau Entreprendre ou les Chambres de commerce et d’industrie proposent ainsi des aides et prêts d’honneur. Des aides que proposent aussi parfois les régions. 

Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez également bénéficier du cumul indemnités chômage – revenus issus de votre entreprise, ou encore d’une aide versée sous forme de capital (l’Arce, l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise). 

Un peu perdu.e ? Le site de la BPI liste les différentes aides à la création ou la reprise d’entreprise. 

Combien faut-il réunir pour lancer son projet ? 

Tout dépend de votre situation… et de la nature de votre projet. Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous bénéficiez encore de vos indemnités chômage, par exemple, vous êtes dans une situation plus confortable que si vous vous lancez sans filet. De même, si vous lancez une activité de consultant, vous aurez besoin d’un investissement initial moins important que si vous lancez une entreprise de cosmétiques. Par ailleurs, certaines formes de sociétés demandent, en pratique, un capital de départ plus important que d’autres. 

Les micro-entrepreneurs n’auront généralement pas besoin de verser un seul euro de capital, tandis que les entrepreneurs à la tête d’une SARL ou d’une SAS devront s’acquitter des démarches de création d’entreprise et auront intérêt à apporter des liquidités (ne serait-ce que pour faire face aux premiers mois de dépenses). Avoir un certain capital de départ permet en outre d’obtenir plus facilement des prêts auprès des banques et de donner une plus grande crédibilité à son entreprise. En pratique, de nombreux entrepreneurs lancent leur société avec un capital social de 1000 euros. 

Enfin, pensez à établir un plan de financement initial, qui permet de vérifier que vous disposez bien des capitaux nécessaires pour financer vos dépenses. 

Ce site vous permet de calculer le budget dont vous avez besoin pour créer votre entreprise, en détaillant le coût des différents frais à prévoir. 

Peut-on monter sa boîte sans avoir de fonds ?

Tout est possible. Si l’on ne peut pas solliciter des fonds de la part de ses proches, on peut toujours se tourner vers des solutions alternatives, comme le financement participatif (ou crowdfunding). Ce dispositif permet de collecter des fonds auprès d’anonymes : ceux-ci peuvent faire des dons, ou prêter de l’argent qu’il faut ensuite rembourser. De nombreuses plateformes existent, comme Ulule, KissKissBankBank… Certaines sont même spécialisées dans un secteur d’activité. 

Enfin, comme on l’a vu plus haut, de nombreuses aides à la création d’entreprise existent en France. Qu’il s’agisse de bourses, de prêts d’honneur, de financements spécifiques, il existe une aide pour chaque projet ou presque ! 

Pensez en dernier lieu aux concours à la création et à la reprise d’entreprise, dont les gains sont souvent des dotations financières ou des dispositifs d’accompagnement. Le site de la BPI en propose une longue liste. C’est un excellent moyen de se lancer sans argent ! 


Vous avez un projet de création d’entreprise ? Pensez à épargner de manière régulière pour vous constituer des fonds ! Vous pouvez vous inspirer des conseils donnés dans nos précédents articles pour économiser et investir. N’oubliez pas qu’avec l’application Moka, vous pouvez épargner pour vos projets facilement et à tout moment via votre smartphone, sans aucune limite. 

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Comment mieux s’organiser au quotidien ?

Afin d’optimiser son temps au maximum, il faut apprendre à bien s’organiser. C’est très simple, il faut simplement rester motivé.e et déterminé.e. On dit non à la procrastination et voici nos conseils pour des journées productives.


Faire des listes réalistes

Les listes restent un grand classique de l’organisation. Mais il faut aussi bien les organiser pour ne pas se laisser déborder par le nombre de tâches à faire. Au lieu de faire une longue liste, divisez-la en plusieurs listes (par exemple : à faire aujourd’hui, à acheter, à faire cette semaine…). Ainsi, il sera plus simple pour vous de répartir vos actions, et c’est plus encourageant qu’une liste longue comme le bras !

Au niveau de l’alimentation

Avant de faire votre liste de courses, préparez vos menus. Cela permet de faire une liste précise de vos ingrédients mais aussi de ne pas acheter trop de produits au supermarché. Cela évitera les achats compulsifs que vous regrettez ensuite. Votre porte-monnaie et votre santé vous diront merci ! 

Si vous avez du temps pendant votre week-end, vous pouvez même cuisiner vos plats pour la semaine. Très pratique lorsque vous n’avez pas le temps de cuisiner pendant votre pause déjeuner en télétravail ou le soir quand vous rentrez du boulot. 

Commencer par la tâche la plus pénible

En commençant par le plus dur, vous pourrez y consacrer le temps et l’énergie nécessaire pour en venir à bout. En plus, vous serez soulagé.e de l’avoir fait !

Établir des priorités avant de se lancer

Il faut accepter qu’on ne puisse pas faire toutes nos tâches dans une journée. Mais pour rester efficace, établissez des priorités. Pensez à réaliser cette étape au préalable pour ne pas les oublier. N’hésitez pas à les rendre plus visibles sur votre agenda pour ne pas les manquer, car il est préférable d’éviter de s’occuper de ces tâches dans la précipitation et dans les stress. Nous vous conseillons de toujours leur prévoir un délai plus important que ce que vous pensez afin de pallier les imprévus. 

Planifier ses activités

Pour maîtriser au mieux vos journées et réduire le stress, planifiez vos activités dans un agenda. Cela permet de laisser moins de place à l’imprévu et, soyons honnêtes, nous ne pouvons pas avoir toutes nos activités en tête, il est facile d’en oublier. 

Ne vous contentez pas de planifier une journée à la fois. Vous pouvez prévoir vos activités sur la semaine voire sur le mois pour avoir une vision de ce qui vous attend. Plus vous prévoyez à l’avance, plus vous aurez la possibilité de modifier et aménager votre emploi du temps à votre guise. Et surtout, n’oubliez pas d’y inclure des moments rien que pour vous ! 

Au niveau des vacances

Qui dit moment de détente, dit aussi vacances ! Mais les voyages, ça s’organise aussi. Essayez de les prévoir à l’avance car les billets de train et d’avion seront sans doute moins chers. Anticipez aussi quelques activités à faire sur place pour les réserver. Parfois, en pleine saison, certaines activités ou visites sont inaccessibles car il y a trop de monde. Préparez votre itinéraire, les monuments à visiter, les lieux à voir, les restaurants à ne pas manquer, etc. Pour cela, il y a de nombreux blogs ou comptes sur les réseaux sociaux qui sauront vous éclairer ! 

Encore une fois, faites des listes pour ne pas oublier ce à quoi vous devez penser. Une liste pour ce qu’il ne faut pas oublier dans sa valise ou celle pour ce qu’il faut faire avant de partir (couper l’eau, l’électricité, sortir les poubelles, etc).

Si vous avez du temps à tuer pendant le trajet en direction des vacances, vous pouvez déjà prévoir ce que vous allez faire directement en arrivant. Les courses alimentaires si vous louez un logement par exemple.

N’oubliez pas que Moka est toujours là pour vous aider à épargner sans effort pour vos vacances 😉 

Classer au fur et à mesure

Ne laissez pas les papiers (factures, courrier, notes, ordonnances…) traîner n’importe où chez vous. Classez-les au fur et à mesure afin de vous y retrouver lorsque vous en aurez besoin. Et si vous n’avez pas le temps de le faire sur le moment, placez-les tous au même endroit et triez-les lorsque vous serez disponible. 

Déléguer des tâches

Que ce soit au travail ou dans la vie personnelle, déléguer peut être compliqué, par crainte de ne pas avoir un contrôle total ou que la tâche ne soit pas faite exactement comme on le voulait. Mais il faut savoir lâcher prise ! N’hésitez pas à bien communiquer avec la personne à qui vous déléguer vos tâches pour être en accord et ne pas perdre de temps. Celles et ceux qui vivent sous le même toit que vous peuvent sûrement vous aider à accomplir des tâches aussi. 

Prendre du temps pour se détendre

Ne vous oubliez surtout pas ! Prendre du temps pour soi est extrêmement important. Non seulement vous serez plus motivé.e au quotidien et en plus vous prenez soin de votre santé mentale, qui est non négligeable ! 

Voilà, désormais vous êtes un.e pro de l’organisation ! 

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Comment atteindre ses objectifs (financiers et autres) ?

En finances comme dans la vie, il n’est pas toujours facile de se lancer à la poursuite de ses objectifs. Pas de culpabilité à avoir : on a tous plus de facilités à se fixer des bonnes résolutions qu’à les tenir ! Pourtant, il existe de nombreuses astuces pour s’aider à atteindre ses objectifs.   

Qu’il s’agisse d’un objectif financier (épargner 1000 euros dans l’année) ou d’un objectif “de vie” (lancer son entreprise, apprendre le piano, faire le tour des Etats-Unis…), on vous donne quelques clés pour rester motivé.e. 


1. Décomposez votre objectif en petites étapes

Imaginez que votre objectif soit de courir un marathon. A première vue, c’est plutôt impressionnant, voire même un peu décourageant, non ? Pourtant, si l’on décompose cet objectif en plusieurs petites étapes (apprendre à courir 5 kilomètres sans s’arrêter, puis 10 kilomètres, puis 15, etc.), il apparaît tout de suite beaucoup plus réalisable. Pourquoi ? Parce que vous ne vous jetez pas immédiatement dans la gueule du loup : vous allez à votre rythme et vous procédez par étapes, ce qui est le meilleur moyen de garder la motivation. 

Il s’agit donc de décomposer ses objectifs en actions concrètes à mettre en place chaque jour, chaque semaine ou chaque mois. C’est ce qu’on appelle un plan d’actions. A ce titre, il est important que vos objectifs soient précis et mesurables. Par exemple, on préférera se fixer comme objectif de prendre un cours de boxe par semaine plutôt que se remettre au sport. Dès lors que les objectifs fixés sont trop flous et/ou non quantifiables, il est beaucoup plus difficile de trouver la motivation pour les remplir. 

2. Déterminez les bénéfices que vous en tirerez

Ici, il s’agit de renforcer sa motivation. Si vous vous fixez comme objectif de “mettre de côté 50 euros par semaine” mais que vous ne savez pas pourquoi vous le faites, vous allez avoir beaucoup de mal à vous y tenir. C’est pourquoi il est important de savoir pourquoi on souhaite atteindre tel ou tel but. Par exemple, si vous savez que ces 50 euros par semaine vous serviront à vous payer un beau voyage à la fin de l’année, vous serez beaucoup plus susceptible de remplir votre objectif.  

Pour que l’attente soit moins longue, vous pouvez vous fixer des points d’étapes à court, moyen et long terme. Par exemple : au bout de 3 mois, mon objectif est d’avoir économisé X euros, au bout de 6 mois, Y euros, etc. Cela vous aidera à garder la motivation. 

Note : pensez à Moka pour vos objectifs financiers ! L’appli vous permet en effet de définir des objectifs précis et de mettre de l’argent de côté pour les atteindre. Pour télécharger Moka et tester l’app gratuitement pendant 30 jours, c’est par ici.

3. Cultivez votre grit

En anglais, le mot grit signifie courage, endurance. Il décrit un trait de personnalité qui consiste à faire preuve de persévérance dans une épreuve de longue durée, et qu’il est tout à fait possible de cultiver. Ainsi, cette forme de pugnacité permet d’accomplir n’importe quelle tâche, indépendamment de son talent, de ses compétences, des circonstances extérieures, etc. Popularisé par la psychologue américaine Angela Duckworth, le concept de grit s’avère très utile dans la poursuite de ses objectifs. Le livre de référence écrit par Angela Duckworth a été publié en français sous le titre L’art de la niaque. On vous conseille vivement d’y jeter un coup d’œil !  

4. Fixez-vous une date limite 

Bien sûr, certains objectifs ne s’y prêtent pas toujours. Mais avoir une date en tête agit comme une incitation : pour reprendre l’exemple du marathon, si vous vous fixez l’objectif de courir un marathon un jour, il y a de grandes chances pour que vous ne l’atteigniez jamais ! En revanche, si vous vous fixez l’objectif de courir un marathon dans les 2 ans à venir, et que vous définissez un plan d’actions pour y parvenir (voir notre premier conseil), votre but sera beaucoup plus facilement atteint. Pour les objectifs long terme, comme apprendre à jouer d’un nouvel instrument, décomposez-les en étapes spécifiques et fixez une date limite pour chacune d’entre elles. 

5. Faites des bilans réguliers 

Pour s’assurer d’atteindre ses objectifs, il est important de faire un point régulier sur les résultats obtenus. Ce moment que l’on prend pour soi est un excellent moyen de vérifier ses progrès, tout en s’assurant que l’on est toujours aligné avec ses envies. Si ce n’est pas le cas, il est toujours temps de modifier ses objectifs (ou de s’en fixer de nouveaux !). L’essentiel est de ne pas culpabiliser : on a toujours le droit de changer d’avis. 

Enfin, pensez à noter vos objectifs dans un carnet (si besoin par ordre d’importance) et à les relire régulièrement. Vous pouvez également recourir à la visualisation positive, par exemple avant de dormir. Ces méthodes permettent d’influencer positivement l’inconscient, de renforcer la motivation et d’ancrer les objectifs fixés dans la réalité quotidienne. 

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Qu’est-ce que l’inflation, et comment m’impacte-t-elle au quotidien ? 

En 2021, l’inflation (c’est-à-dire la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale des prix) a atteint le niveau record de 2,8% en France et 5,1% dans la zone euro. Une mauvaise nouvelle pour nos portefeuilles, assurément. 

Mais au-delà de ces pourcentages théoriques, qu’est-ce qui change concrètement ? Quel impact a l’inflation sur nos vies quotidiennes, et comment s’en protéger ? Voici quelques réponses.  

Comment calcule-t-on l’inflation ? 

Pour calculer le taux d’inflation, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) s’appuie sur l’indice des prix à consommation (IPC), qui est établi sur la base d’un panier de biens et de services actualisé tous les ans. Chaque bien ou service qui figure dans ce panier a un prix qui varie au fil du temps. Le taux d’inflation annuel se calcule donc en comparant le prix total du panier au cours d’un mois donné à celui relevé pour le même mois de l’année n-1. 

Seuls les prix moyens de groupes de produits sont pris en compte. Chaque groupe (par exemple : l’alimentation) est pondéré dans l’indice global, proportionnellement à la place qu’il occupe dans les dépenses des consommateurs. Celui-ci est exprimé en base 100 et définit le taux d’inflation. A titre d’exemple, un indice de 102 représente 2% d’inflation. 

A quoi est due l’inflation ?

La hausse généralisée des prix que l’on observe depuis plusieurs mois n’a pas une cause unique. En réalité, plusieurs facteurs concourent à l’inflation, et ils sont liés à la conjoncture économique actuelle. 

On peut d’abord citer la reprise de l’économie mondiale en 2021, à la suite de la crise du Covid-19. Cette réouverture rapide a causé des difficultés d’approvisionnement pour les entreprises. Celles-ci répercutent donc les coûts sur leurs clients, en appliquant des prix plus élevés. 

L’augmentation des tarifs de l’énergie est un autre facteur. Elle est elle-même due à plusieurs raisons (de mauvaises conditions météorologiques, notamment), et a entraîné une progression rapide des prix. L’inflation que nous connaissons actuellement serait ainsi attribuable pour moitié à la hausse des prix de l’énergie.

Enfin, dernier facteur : l’effet de base. Ce phénomène, qui devrait s’estomper rapidement, signifie que l’inflation est particulièrement forte parce que les prix étaient anormalement bas les années précédentes. 

Quel est son impact sur ma vie quotidienne ? 

Lorsque les prix augmentent, ce sont les consommateurs qui sont les premiers impactés. Première conséquence : la perte de pouvoir d’achat. Ainsi, de nombreux aliments ont vu leur prix augmenter. Selon l’association Familles Rurales, le prix des fruits et légumes a augmenté de +9% par rapport à 2019. Les chiffres de l’INSEE montrent également une hausse du prix des aliments de base, tels que les pâtes ou le sucre. 

Le prix du plein d’essence est également impacté. En un an, en effet, le prix d’un plein de 40 litres a augmenté de 12€ en moyenne. Pour les français.e.s qui prennent leur voiture tous les jours pour aller travailler, la facture est salée. 

Et ce n’est pas tout : les prix de l’énergie s’envolent également, avec une facture de gaz qui a grimpé de 45% entre janvier et octobre 2021. L’électricité suit le même chemin, avec une hausse continue depuis 10 ans. 

Enfin, à un niveau macro-économique, l’inflation produit d’autres conséquences : elle pénalise le commerce extérieur, et a tendance à engendrer des taux d’intérêt élevés

Comment puis-je me protéger de l’inflation ? 

Lorsque les prix augmentent de manière généralisée, il est tentant de penser que l’on ne dispose d’aucune marge de manœuvre. Pourtant, choisir les bons supports de placement pour son argent permet de se protéger (un peu) des conséquences de l’inflation. 

Tout d’abord, un constat : la majorité des placements privilégiés par les français ne rapporte quasiment plus rien. Actuellement, les Livrets A et les contrats d’assurance-vie en fonds euros affichent un taux moyen de 1%… avant inflation. C’est ce qu’on appelle le rendement actuariel. 

Le rendement réel de ces placements, c’est-à-dire le rendement auquel on a retranché le taux d’inflation, est donc moindre. Il en résulte même un taux négatif ! Cela veut dire que vous finissez par perdre de l’argent au lieu d’en gagner.

De la même manière, les livrets bancaires et les plans d’épargne continuent à faire perdre de l’argent aux épargnants avec des taux de rendement réel négatifs. Pour faire fructifier son argent, il vaut donc mieux prendre quelques risques en se tournant vers des produits d’investissement.  

En d’autres termes : lorsque l’inflation repart à la hausse, il est plus intéressant d’investir son argent que de l’épargner. 

Pour cela, on peut investir via une assurance-vie en unités de compte (il s’agit de supports d’investissement tels que des actions ou des obligations, pour lesquels le risque de perte mais aussi de gain est plus élevé) ou un Plan d’Epargne en Actions (PEA). On vous en dit plus sur ces produits d’investissement dans cet article

Enfin, pour investir plus simplement, pensez également à Moka, qui propose trois portefeuilles d’investissement (selon votre profil) dans des fonds socialement responsables. Accessibles à partir de 1€, ils sont sans limite d’épargne ni d’investissement. En cas de besoin, vos fonds peuvent être retirés à tout moment.

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Astuces Économiser

Nos conseils pour mieux gérer (et économiser) son argent

C’est le moment de mettre en place de nouvelles habitudes pour mieux gérer son argent, et effectuer ainsi de belles économies. Suivez le guide : Moka vous livre ses meilleurs conseils. 


Réduire ses frais bancaires

Selon l’UFC-Que Choisir, un compte bancaire coûte en moyenne 211 euros par an. Une somme loin d’être anodine. Pour réduire la facture, mieux vaut éviter les “packages” proposés par les banques, qui comportent des services à l’utilité relative (telles que des assurances diverses et variées). La plupart du temps, un compte et une carte bancaires suffisent ! 

A ce titre, il est possible de réaliser des économies en faisant l’impasse sur l’assurance perte et vol des moyens de paiement. Celle-ci n’a en effet qu’un intérêt limité : si vous vous faites voler votre carte bancaire ou votre chéquier, votre banque est tenue de vous rembourser les sommes dérobées, que vous ayez souscrit ou non une assurance. 

Enfin, si vous n’avez pas de besoins particuliers, vous pouvez vous tourner vers des formules clés en main à des prix compétitifs, que ce soit auprès d’établissements traditionnels ou de banques en ligne (HelloBank, Revolut, N26…).  

Utiliser les applis de gestion de budget 

Aujourd’hui, il existe une application pour toutes les problématiques financières ! Qu’il s’agisse de mieux gérer son budget en ayant une vue d’ensemble de ses comptes bancaires (Bankin’, Linxo…), de faire des économies sur ses courses alimentaires (Shopmium, Coupon Network…), de générer automatiquement des codes promos (Wanteeed) ou encore de réaliser des achats de seconde main (Vinted, Leboncoin), de nombreuses applications sont disponibles pour vous aider à dans la gestion de vos finances. 

On n’oublie pas l’application Moka, qui permet d’arrondir ses achats à l’euro supérieur et de mettre la différence de côté, ou d’investir dans des fonds socialement responsables à l’aide de virements ponctuels ou récurrents. Entièrement accessible sur mobile, rapide et facile à utiliser, elle est un partenaire de choix pour épargner sans y penser. 

Réduire ses frais de découvert 

Un.e français.e sur quatre paie des frais d’incident bancaire dans l’année. Frais de découvert, agios, « frais de lettre d’information pour compte débiteur non autorisé » (quoi que cela veuille dire)… La facture peut vite être salée. 

Pour éviter ces frais indésirables, la meilleure solution est de négocier une autorisation de découvert, et d’en revoir le montant dès que vos revenus augmentent. Il est également possible de changer d’établissement bancaire pour passer à une banque en ligne, car ces dernières ne facturent généralement pas de frais d’intervention. Certaines banques en ligne ne disposent même pas d’autorisation de découvert, une solution plus radicale mais potentiellement efficace. 

Réduire le montant de ses abonnements

Électricité, gaz, Internet, téléphone, plateformes de streaming… Les abonnements peuvent peser lourd dans un budget, surtout si l’on ne fait pas attention. Une seule solution s’impose alors : surveiller la concurrence (notamment à l’aide des comparateurs d’abonnements en ligne) et renégocier chaque année ses abonnements. 

La période la plus propice est la rentrée de septembre : de nombreux opérateurs de téléphonie et fournisseurs Internet en profitent alors pour lancer des offres attractives. Par ailleurs, la fameuse tactique qui consiste à faire croire à son opérateur que l’on a décidé de résilier son abonnement pour partir chez la concurrence est généralement efficace ! A la clé : un rabais ou la proposition d’une offre plus intéressante.  

Utiliser le cashback 

Le cashback (littéralement “retour d’argent”) est une technique de marketing promotionnel qui consiste à reverser à un acheteur une commission proportionnelle au montant de son achat. Généralement déployée sur Internet (les sites Igraal et Poulpeo sont les plus connus), elle tend à se généraliser dans le monde physique. En effet, de plus en plus de banques (y compris traditionnelles) le mettent en place. Il existe même des cartes bancaires avec cashback

Evidemment, plus le montant de votre achat est élevé, plus la commission perçue est importante. Le cashback est donc particulièrement intéressant en cas de gros achats (meubles, billets d’avion, électroménager, etc). 

Renégocier (ou résilier) ses assurances 

Qu’il s’agisse de leur assurance auto, de leur assurance de prêt immobilier ou de leur assurance habitation, la loi Hamon autorise les consommateurs à résilier leurs contrats d’assurance une fois passée la date de premier anniversaire de souscription, sans pénalités.  

Avec cette loi, vous êtes donc libre de rompre votre contrat pour n’importe quel motif, sans justification. Cela vous permet de souscrire une nouvelle assurance dès lors que vous trouvez une offre plus intéressante chez la concurrence. Et cela vous offre également un levier de négociation auprès de votre assureur, en faisant jouer la concurrence pour obtenir un meilleur tarif. N’hésitez donc pas à en profiter. 

Éviter certains produits bancaires proposés par votre banque

Vous avez l’intention d’ouvrir une assurance-vie ou un PEA ? Excellente idée ! Mais attention : pour ce genre de produits d’investissement, mieux vaut éviter les banques traditionnelles. En effet, les frais qu’elles prélèvent sont généralement très élevés, tandis que les supports proposés sont relativement limités. Il est donc conseillé de se tourner en priorité vers une banque en ligne. Certaines proposent des offres particulièrement attractives : là encore, les comparateurs en ligne pourront vous aider ! 


A noter : si vous cherchez à investir, Moka propose une offre d’Investissement Socialement Responsable à partir de 1 euro, sans engagement et sans frais cachés. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre FAQ.

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Loyer, courses, factures : quelle part de votre budget y consacrer ?

Loyer (ou remboursement de crédit), courses alimentaires, factures, assurances, abonnements divers… Les dépenses dites “de base” (ou dépenses incompressibles, qui correspondent aux dépenses non négociables) pèsent lourd dans le budget. Elles pèsent même de plus en plus lourd : en effet, elles ont été multipliées par 2,5 depuis les années 1960, et correspondent aujourd’hui à près de 30% du budget des Français.es.   

Une question se pose alors : quelle part de notre budget mensuel ces dépenses devraient-elles représenter pour nous laisser assez de marge de manœuvre ? Éléments de réponse. 


Le loyer : il ne doit pas dépasser le tiers du salaire net 

En France, le taux d’endettement maximum pour un prêt immobilier est de 35%. Cela signifie que les mensualités d’un prêt ne doivent pas accaparer plus de 35% des revenus mensuels de l’emprunteur. 

On peut poser une règle similaire pour les locataires : en règle générale, il est déconseillé de payer un loyer supérieur à 30% de ses revenus. A titre d’exemple, si vous gagnez 2000 euros net par mois, vous pouvez avoir un loyer de 700 euros maximum. Et si vous gagnez 1500 euros net, votre loyer ne doit pas dépasser 500 euros. La plupart du temps, les biens disponibles à la location vous imposent cette règle. En effet, les propriétaires souscrivent à des assurances loyers impayés : ce sont ces dernières qui imposent la règle du salaire trois fois supérieur au montant du loyer. 

L’alimentation : tout dépend de votre situation

Selon un sondage Opinion Way pour Sofinco réalisée en 2017, la moyenne nationale de dépenses alimentaires chez les 18/24 ans est de 236 euros. Elle est de 385 euros par mois pour les Français.e.s sans distinction d’âge, et en incluant les dépenses de cantine pour les enfants. 

Pour une personne seule, il faut donc compter entre 250 et 300 euros par mois, en fonction de ses revenus et de son régime alimentaire. Evidemment, ce montant est plus élevé lorsqu’on vit en couple… 

Reste qu’il existe de nombreuses astuces pour réduire ce poste de dépenses. Cuisiner et acheter des produits frais (par opposition à des produits tout faits) permet de réaliser des économies substantielles. Il est également possible de se fournir sur les marchés (astuce : les prix ont tendance à baisser à la fin, lorsque les commerçants bradent leurs produits), de profiter des promotions dans les magasins, de privilégier les enseignes dites “low-cost” pour les produits de base ou encore de réduire la fréquence des sorties aux restaurants, cafés à emporter et autres livraisons les soirs de flemme ! 

Les assurances : analyser la concurrence 

Assurance auto, assurance habitation, assurance de prêt immobilier… Si l’on n’y fait pas attention, les montants peuvent vite être élevés. La meilleure stratégie consiste donc à utiliser les comparateurs d’assurance en ligne, qui permettent de faire de belles économies. Par ailleurs, n’oubliez pas qu’il est possible depuis la loi Hamon de résilier son contrat d’assurance à tout moment, après 1 an d’adhésion au moins. Si vous vous apercevez que ce poste de dépenses pèse (trop) lourd dans votre budget, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence. 

Les frais de transport : un montant qui varie

Sans surprise, le lieu de résidence a un fort impact sur la répartition des dépenses des ménages. Le transport est un poste de dépense plus important à la campagne, tandis que c’est le logement qui pèse le plus sur le budget dans les grandes villes. Ainsi, les ménages  dépensent plus à la campagne qu’en ville : 7 000 € par an pour les premiers, contre 6 200 €  pour les seconds. En 2017, l’ensemble des ménages ont consacré 14 % de leur revenu disponible aux transports, soit 4700 euros. 

Si l’on ne peut que vous conseiller d’utiliser les transports en commun si vous vivez en ville (en effet, l’utilisation d’une voiture coûte 402€ par mois en moyenne !), il n’est pas toujours possible de se passer de véhicule. Les chanceux et chanceuses qui peuvent compter sur les transports en commun penseront aux cartes de réduction de la SNCF et aux aides régionales réservées (notamment) aux jeunes et aux étudiant.e.s.  

Les forfaits Internet et téléphone : des économies sont possibles ! 

Si aucune règle n’existe dans l’absolu, nous vous conseillons de ne pas consacrer plus de 50 euros mensuels à vos forfaits Internet et téléphone. De nombreuses offres existent en effet sur le marché, et il est possible de renégocier les tarifs avec son opérateur chaque année (généralement en janvier ou à la rentrée de septembre). L’astuce : faire jouer la concurrence pour se faire proposer une offre plus avantageuse. 

L’épargne : 10 à 20% des revenus

La règle de base est la suivante : si votre situation le permet, l’épargne doit constituer un poste de dépense incompressible, de l’ordre de 10 à 20% de vos revenus. Ainsi, si vous gagnez 2000 euros net par mois, votre épargne doit s’élever à 400 euros mensuels. Bien sûr, cette règle est susceptible de changer en fonction des évènements qui affectent votre situation. Si vous avez une dépense imprévue à faire dans le mois (remplacement d’un appareil en panne, facture médicale…), par exemple, le montant de votre épargne sera réduit en conséquence.  

Le plus important reste d’épargner de manière régulière. Et si mettre de côté des sommes importantes vous paraît compliqué, rappelez-vous que Moka vous permet d’épargner facilement, sans changer votre style de vie, notamment grâce à l’arrondi automatique à l’euro supérieur. 


A noter : cet article rapporte des indications générales, qu’il est bien sûr possible de moduler en fonction de sa situation.

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Nouvelle année : on prend quoi comme bonnes résolutions ?

Ah, les bonnes résolutions ! Si faciles à prendre, et si difficiles à tenir sur la durée… Si, comme 85% des français.es, vous peinez à tenir les résolutions que vous prenez en début d’année (on ne culpabilise pas !), c’est peut-être parce que vous ne prenez pas celles qui vous conviennent. Par exemple, il est difficile de s’en tenir à sa promesse de faire du sport 3 fois par semaine si l’on n’a pas l’habitude (ni l’envie) d’exercer une activité sportive… 

L’important est donc d’y aller doucement, et surtout de ne pas se forcer. Mettre en place de saines habitudes ne doit jamais se faire au détriment du plaisir.      

Ceci étant dit, que peut-on se souhaiter pour cette nouvelle année ? Que mettre en place pour se faciliter la vie en 2022 ? Moka vous livre ses meilleurs conseils.


Du côté des… finances

Je fais mon budget

Si, à première vue, faire son budget peut sembler rébarbatif, cette technique s’avère redoutablement efficace. Elle permet en effet de faire le point sur ses finances, d’acquérir une meilleure visibilité sur ses ressources (ce qui entre) et ses dépenses (ce qui sort), mais aussi de lisser ses dépenses, d’éviter les découverts et d’épargner plus facilement. Peu importe la forme (application sur téléphone, tableur Excel, feuille de papier…) : l’important est de jeter un regard sincère à ses finances. 

Pour commencer, nous vous conseillons de répartir vos postes de dépense de manière équilibrée, en fonction de vos revenus et de vos besoins. Un bon exemple, à adapter selon votre profil, pourrait être : 

  • 50 % du budget consacré à des dépenses fixes (logement, assurances, transports, électricité…) ; 
  • 30 % à des dépenses variables (courses alimentaires, vêtements, santé…) ;
  • 20 % aux loisirs et à l’épargne ;

Ensuite, suivez vos dépenses au jour le jour et anticipez autant que possible les dépenses à venir. 

Je mets un point d’honneur à épargner (ou à investir, selon mes préférences)

Mettre de l’argent de côté ne devrait pas être un “plus”, une chose que l’on fait uniquement quand on y pense ou qu’on reçoit plus d’argent que prévu. Autrement dit, l’épargne doit être considérée comme un poste de dépense fixe, au même titre que son loyer ou ses impôts ! Bien évidemment, nous ne sommes pas tous égaux en termes de moyens. Mais nul besoin d’épargner de fortes sommes : l’important n’est pas le montant, mais la régularité. Tout comme l’investissement, l’épargne n’est pas réservée aux plus aisés. Pour commencer à épargner sans y penser, vous pouvez mettre en place un virement automatique (à la fréquence qui vous convient), ou bien recourir à l’arrondi à l’euro supérieur proposé par Moka

Vous souhaitez faire fructifier votre argent et vous lancer dans l’investissement ? C’est une excellente décision ! En effet, les intérêts que vous percevez lorsque vous déposez de l’argent sur un compte rémunéré viennent au fil du temps s’ajouter à votre capital initial. Ce sont les intérêts composés. Plutôt intéressant comme mécanisme, non ? 

Moka vous propose d’investir dans des fonds socialement responsables à travers l’un des 3 portefeuilles : Prudent, Équilibré ou Audacieux. Pour savoir quel.le investisseur.se vous êtes, rendez-vous ici.

Je réduis les dépenses inutiles 

Un déjeuner sur le pouce par ci, un café matinal par là…. Certaines dépenses a priori minimes finissent en réalité par s’accumuler. Quand on fait l’addition, on se rend compte que ces petites dépenses forment un grand montant… et l’on regrette de ne pas les avoir mieux surveillées. L’idée n’est pas de se restreindre, mais de réfléchir avant chaque dépense. Il s’agit tout simplement de prendre conscience que l’argent est précieux, et que même les petites sommes, lorsqu’elles sont mises bout à bout, ont un impact sur le long terme. 

Pour cela, on peut commencer par laisser se fixer comme règle de ne pas utiliser sa carte bleue au moins 5 jours par mois, ou d’utiliser plus de liquide pour mieux se rendre compte de ce qu’on dépense. 


Du côté de… la vie quotidienne

Je ralentis 

Nos vies sont très chargées. Trop, sans doute. S’il n’est pas toujours facile de ralentir, écouter son rythme et se caler sur ses besoins (de sommeil, d’alimentation, de loisirs…) est déjà un premier pas. Cela vous paraît évident ? Pourtant, nous sommes encore nombreux et nombreuses à ne pas respecter nos rythmes biologiques. Cette année, on prend conscience que le mieux est l’ennemi du bien et l’on se force à ralentir pour profiter pleinement de chaque instant. 

Je bouge plus

Contradictoire avec le conseil précédent ? Même pas ! La sédentarité est le mal de nos sociétés contemporaines, et il est aussi mauvais pour le mental que pour le corps. Pour se sentir bien, on s’oblige donc à bouger au moins une heure par jour, même s’il ne s’agit “que” d’une longue marche. Et si vous pensez ne pas aimer le sport, n’hésitez pas à tester le plus d’activités possibles : natation, vélo, rollers, marche rapide, course à pied, zumba, yoga… Il y en a pour tous les goûts.  

Je ne consacre mon temps qu’à ce qui me fait du bien 

En 2022, on apprend à dire non aux sollicitations non désirées, aux sorties qui ne nous amusent pas et aux personnes qui sapent notre énergie. Plus facile à dire qu’à faire ? Certainement. Pourtant, en prenant conscience de ce qui nous fait du bien, nous nourrit mentalement et nous donne envie d’aller de l’avant, on acquiert une harmonie qui finit par se répercuter sur tous les aspects de notre vie. Autant dire qu’il s’agit d’un effort salutaire…


N’oubliez pas : bien gérer ses finances, c’est important, mais prendre soin de soi est tout aussi essentiel. On vous souhaite une excellente année !

 

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Comment (bien) gérer les dépenses de Noël ?

Le Black Friday vient à peine de passer que le marathon des dépenses de Noël commence déjà. Cadeaux, nourriture, transport (pour celles et ceux qui rentrent dans leur famille)… La liste des postes de dépense peut être longue. Comment, dès lors, gérer son budget de Noël en toute sérénité ? Moka vous livre ses meilleurs conseils.  


Définissez un budget pour les cadeaux de Noël 

Si vous nous lisez, vous savez qu’on vous encourage à faire votre budget. Certes, cela paraît rébarbatif au premier abord, mais les bénéfices sont nombreux : meilleure visibilité, ciblage des priorités, meilleure anticipation des dépenses, réduction du stress… 

Pour établir votre budget de Noël, vous pouvez commencer par dresser une liste détaillée de vos achats à venir (cadeaux, billets de train, vêtements…), avant de vous fixer un montant à ne pas dépasser. Prenez également le temps d’effectuer un suivi de vos dépenses, afin de savoir où vous en êtes sur le plan financier : avez-vous de la marge, ou bien devez-vous limiter vos dépenses pour un temps (avant de recevoir votre prochain salaire, par exemple) ? L’idée étant de savoir combien d’argent vous avez déjà dépensé, ce qu’il vous reste pour financer vos prochains achats, et ce dont vous avez besoin pour boucler votre budget. Le montant total de la somme dont vous avez besoin est trop élevé par rapport au budget fixé ? Pourquoi ne pas vous lancer des défis tout au long des semaines à venir, en réduisant les dépenses non essentielles (le café à emporter tous les matins, la livraison de repas plusieurs fois par semaine, etc). 

Dans tous les cas, que vous choisissiez d’utiliser un tableau Excel ou de recourir à une bonne vieille feuille de papier, l’important est d’avoir une visibilité optimale sur vos dépenses passées et à venir. C’est en effet cela qui vous permettra d’organiser vos finances, et de mieux anticiper vos achats. D’où le point suivant… 

Commencez vos achats le plus tôt possible

On le sait : vous êtes très occupé.e. Mais se ruer dans les magasins à J-1 de Noël n’est peut-être pas la meilleure manière de procéder ! Non seulement vous allez devoir affronter la foule, mais vous paierez en plus vos achats au prix fort. Pour lisser les dépenses et réduire l’effort financier, il vaut donc mieux commencer ses achats le plus tôt possible, et les répartir dans le temps. Par exemple : j’achète deux cadeaux en octobre, trois en novembre, et le reste en décembre. Et surtout, je prends le temps de mettre de l’argent de côté (on vous explique comment faire dans le paragraphe suivant !). 

Épargnez sans y penser 

C’est vrai, piocher dans son compte courant (ou son Livret d’épargne !) pour financer ses achats de Noël est tentant. Mais plutôt que de recourir à cette solution de facilité, il vaut mieux épargner un peu tout au long de l’année pour se constituer une cagnotte spéciale, à utiliser uniquement pour Noël. Si vous ne l’avez pas fait, ne culpabilisez surtout pas ! Il n’est jamais trop tard pour mettre de l’argent de côté. Avant le jour J, n’hésitez pas si vous le pouvez à prélever chaque semaine un peu d’argent sur votre compte (le montant dépend de vos moyens et de vos besoins, cela peut être 10, 20, 30 ou 50 euros…) et à le placer dans une cagnotte dédiée. 

Vous pouvez par exemple utiliser l’application Moka, qui vous permet de créer des cagnottes et/ou d’arrondir automatiquement vos dépenses à l’euro supérieur. Au bout de quelques semaines, vous aurez ainsi mis une petite somme de côté sans fournir d’efforts particuliers. C’est simple, et cela vous permet d’épargner sans y penser. La cagnotte reste accessible et l’argent que vous avez mis dessus peut être retiré à tout moment. 

Chassez les bonnes affaires 

Si vous n’avez pas profité des promotions du Black Friday pour acheter vos cadeaux, ne vous inquiétez pas ! En période de fêtes, de nombreux magasins et boutiques en ligne proposent des promotions et des opérations spéciales. Pour être sûr de ne rien rater, inscrivez-vous aux newsletters de vos sites préférés et faites un tour sur les réseaux sociaux, où les marques communiquent fréquemment sur leurs opérations spéciales. 

Le site Offres à saisir tient une liste (régulièrement mise à jour) des différentes promotions proposées par les vendeurs. Par ailleurs, certains magasins proposent également des pré-soldes et des ventes privées en période de fêtes. 

Autres astuces : le recours au cashback, qui permet d’être remboursé.e d’une partie de son achat, et les codes promo qui permettent d’obtenir des réductions avantageuses. Pour avoir accès à ces derniers, vous pouvez par exemple consulter le site Dealabs, qui propose également une communauté d’entraide où les utilisateurs partagent leurs bons plans. 

Enfin, les sites de ventes privées regorgent de bonnes affaires, à condition d’avoir un œil affûté. Le site The Bradery propose ainsi de nombreux articles de marques prestigieuses, à prix bradés.  


Et voilà : vous êtes désormais armé.e pour ne pas finir le mois à découvert après avoir gâté vos proches ! 

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Comment dépenser moins en ligne ?

Depuis plusieurs années, le commerce en ligne connaît un succès grandissant. Une tendance qui n’a fait que s’amplifier avec la crise sanitaire et les différents confinements, lorsque le seul moyen pour nous de faire du shopping consistait… à ouvrir son ordinateur. Le problème, c’est qu’Internet et les réseaux sociaux regorgent de tentations diverses et variées. Il est si facile de cliquer sur un lien et d’effectuer des achats (que l’on regrettera plus tard) ! Le résultat : un compte bancaire qui s’amenuise et une moindre maîtrise sur nos finances. 

Moka vous livre donc tous ses conseils pour dépenser moins en ligne, tout en continuant à se faire plaisir.  


1. Désabonnez-vous des newsletters et des e-mails commerciaux

C’est le piège ultime ! Qui n’a jamais reçu une newsletter de sa boutique en ligne préférée avant de craquer sur une nouvelle paire de baskets… complètement inutile, mais totalement irrésistible ? Pour éviter cela, une seule solution : se désinscrire de toutes les newsletters commerciales auxquelles vous êtes abonné.e. 

A chaque fois que vous faites un nouvel achat en ligne, pensez également à décocher la case “je veux recevoir la newsletter” (souvent cochée par défaut). Cela permet d’éviter les achats “pulsion”, qui prennent leur source dans une envie éphémère ou un moment d’ennui. Pour limiter encore plus la tentation, vous pouvez vous imposer de surfer sur des sites de shopping en ligne une (ou deux) fois par semaine seulement. 

Autre astuce : consacrer une enveloppe maximum à ses achats en ligne (par exemple : 80 euros par mois), et s’imposer de ne pas la dépasser. 

2. Réfléchissez avant d’acheter 

Vous avez craqué sur une nouvelle robe ? Vous pensez que le magnifique extracteur à jus que vous avez vu sur Instagram ira parfaitement bien dans votre cuisine ? Avant de cliquer sur le bouton “acheter”, imposez-vous un délai de réflexion de plusieurs jours (ou même de plusieurs semaines). 

La règle : si vous pensez encore à votre potentiel achat au bout d’une semaine et que vous êtes certain.e d’en avoir vraiment besoin, accordez-vous ce plaisir. Si au contraire le vêtement ou l’objet que vous avez repéré a quitté votre esprit, c’est qu’il n’est pas nécessaire de l’acheter. Avec le temps, vous apprendrez à distinguer l’achat compulsif de l’achat qui naît d’un véritable désir ou besoin. 

3. Faites une liste de vos besoins 

Etablir sur papier la liste de ses besoins (une nouvelle paire de baskets pour remplacer celle qui est abîmée, une robe pour le mariage de cet été, un casque audio pour les trajets domicile-travail…) permet d’en prendre véritablement la mesure, et de ne plus confondre les pulsions avec les besoins. 

Vous avez envie d’acheter quelque chose ? Vous êtes sur le point de craquer après une session de shopping en ligne ? Si cela ne figure pas sur votre liste, c’est probablement que vous n’en aurez pas l’utilité. Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il ne faut pas se faire plaisir, mais plutôt qu’il est important de distinguer l’envie de consommer (pour se consoler, pour être à la mode, pour faire comme les autres, etc) du désir réel. L’avantage ? Apprendre à faire cette distinction fera du bien à votre porte-monnaie, mais aussi à la planète, puisque vous consommerez moins. Ce qui nous mène au point suivant ! 

4. Privilégiez la seconde main

Vous avez besoin de quelque chose en particulier ? Et si vous l’achetiez d’occasion ? En plein essor, le marché de la seconde main pèse aujourd’hui entre 25 et 34 milliards d’euros. De nombreuses marques lancent ou s’apprêtent à lancer leur plateforme de seconde main en ligne, et tous les secteurs ou presque sont concernés : vêtements, électronique, téléphonie mobile, ameublement… 

Non seulement la seconde main vous permet de faire des économies et d’accroître votre pouvoir d’achat, mais elle perpétue en plus un cercle vertueux pour la planète. A l’arrivée : une autre manière de consommer, plus saine et moins démesurée. 

5. Utilisez le cashback 

Le cashback, quésaco ?

Il s’agit en réalité d’un service marketing qui désigne le fait de percevoir une commission après avoir réalisé un achat (la plupart du temps en ligne). Certains sites de cashback, comme iGraal ou Poulpeo, proposent des commissions pouvant aller jusqu’à 5 % du prix d’achat. Une fois le paiement effectué, le cashback est reversé sur une cagnotte dédiée. Si vous réalisez des achats importants et/ou réguliers, cela en vaut vraiment la peine ! 

Par ailleurs, de plus en plus de banques proposent désormais des cartes bancaires avec cashback, qui permettent de toucher une commission sur les achats effectués dans les enseignes partenaires. Cela ne doit pas vous inciter à consommer plus, mais il s’agit d’un coup de pouce bienvenu qui permet de donner plus de sens à ses achats en ligne.

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Cadeaux de Noël : idées pour tous les budgets

Noël arrive. Et avec lui vient la lourde tâche de trouver des cadeaux qui feront plaisir à nos proches, sans pour autant grever notre budget… Autant dire que la mission n’est pas toujours facile à accomplir 🎁

Pour vous aider, Moka vous a concocté une sélection de cadeaux de Noël originaux et responsables. Suivez le guide !


Budget de moins de 30 euros

Une box jardinage mensuelle “Mon petit coin vert” (à partir de 12,90 €)

En quête d’un cadeau éco-responsable et accessible ? Ne cherchez plus : on vous a trouvé une box mensuelle qui permet de cultiver des légumes bio toute l’année (à partir de 12,90 € par mois). Trop impatient.e de recevoir votre prochaine box ? Le site propose également une variété de produits pour cultiver son propre potager, incorporer de la verdure dans son appartement, créer son propre hôtel à insectes, etc. 

Des chaussettes personnalisables (à partir de 20 €)

Des chaussettes avec la tête de votre chien, de votre chat ou… de n’importe qui d’autre ? C’est possible : #Starface l’a fait. Cette entreprise décalée vous permet d’intégrer la photo de votre choix sur un nombre varié de supports : des chaussettes, donc, mais aussi des cartes, des tableaux, des masques… Drôle et original.

Un jeu de société tordant (18 €)

Connaissez-vous Top Ten ? Ce jeu de société coopératif comprenant 500 thèmes variés et drôles vous fera inventer, raconter et mimer pendant de nombreuses heures. De quoi animer les longues soirées à venir ! 

Des chocolats artisanaux (tous les budgets) 

Certes, on aime beaucoup les Kinder et autres confiseries. Mais avouez que le vrai bon chocolat, c’est tout de même autre chose… Parce qu’on connaît peu de monde qui ne serait pas content.e à l’idée de recevoir une belle boîte de chocolats, on vous propose tous les produits de cette entreprise française artisanale spécialisée dans la transformation de cacao. 

Une bouillotte girafe (24,90 €) 

Un cadeau qui fera autant plaisir aux petits qu’aux grands… Cette peluche bouillotte fabriquée en France est idéale pour affronter les premiers frimas de l’hiver. 


Budget de 45 à 90 euros

De superbes dessins, illustrations et affiches (à partir de 45€)

Vous souhaitez faire plaisir à quelqu’un qui aime la décoration et/ou qui vient d’emménager ? Le site Image Republic propose de magnifiques illustrations et affiches, et notamment une collection d’affiches The New Yorker. Il y en a pour tous les goûts. 

Un cours de cuisine à l’Atelier des chefs (de 17 à 80 € par personne)

Présent dans plusieurs grandes villes de France, l’Atelier des chefs propose des cours de cuisine collectifs pour tous les goûts et tous les budgets. 

Des bijoux faits en France (45 € et plus) 

On craque pour ces magnifiques bijoux faits à la main à Valence, dans la Drôme. On aime par exemple cette paire de boucles d’oreilles délicate, qui en plus d’être superbe permet de soutenir l’artisanat français. 


Budget de 100 à 150 euros

Une platine vinyle (99 €) 

Halte à la musique dématérialisée : les platines reviennent en force, portées par un désir collectif de retrouver l’aspect esthétique et concret des beaux objets. Cette superbe platine sera le cadeau rêvé de tous les mélomanes, et de ceux qui aimeraient se lancer dans une collection de vinyles.

Un pull responsable Balzac Paris (145 €)

En plus de proposer de magnifiques pièces pour femmes et enfants, la marque Balzac Paris s’inscrit dans une démarche responsable en proposant des matières naturelles (laine, mohair, cachemire, coton bio…) et une fabrication française (pour certains vêtements). Pulls, chemises, pantalons, jupes… Le choix est varié et la qualité toujours de mise. 


Budget de plus de 150 euros

Une liseuse numérique Kobo (179,99 €) 

Certes, le livre papier a encore de beaux jours devant lui. Mais les liseuses ont l’avantage de pouvoir contenir des milliers de documents et d’être suffisamment légères pour être emmenées partout. A offrir à une personne qui dévore les bouquins, et dont la bibliothèque menace de s’écrouler ! 

Un sac à main vegan (290 €)

Saviez-vous qu’il était possible de réaliser des sacs à main et des portefeuilles avec des déchets de pommes ? Cela paraît étrange, et pourtant : la toile ainsi obtenue ressemble à s’y méprendre à du cuir. Le résultat : de magnifiques sacs, pochettes et portefeuilles, réalisées sans aucune souffrance animale. La marque Alenore propose également des porte-cartes et autres accessoires pour les budgets plus restreints. 

Une Wonderbox 3 jours de rêve en Europe (199,90 €) 

Ce coffret-cadeau pour deux personnes permet de réserver 2 nuits avec petit-déjeuner dans des hôtels européens (à Londres; Madrid, Rome…) 3 à 5 étoiles. De quoi faire plaisir à ses proches. 


Psst… N’oubliez pas de télécharger l’appli Moka pour mettre de l’argent de côté avant Noël sans effort. Pour épargner sans changer de style de vie, vous pouvez arrondir chacune de vos dépenses à l’euro supérieur. Moka mettra la différence de côté pour vos projets. Pour épargner encore plus vite, vous pouvez programmer des dépôts récurrents ou ponctuels. Pour faire fructifier votre argent, choisissez l’investissement socialement responsable 🌿 En fonction de votre profil et de votre appétence au risque, vous avez le choix entre 3 portefeuilles : Prudent, Équilibré ou Audacieux 🤺 

Pour en savoir plus, c’est ici ! Pour en savoir plus, c’est par ici

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Immobilier : vaut-il mieux louer ou acheter ?

Pour de nombreuses personnes, acquérir sa résidence principale permet de se constituer un patrimoine, tandis que payer un loyer équivaut à “jeter de l’argent par la fenêtre”. Mais est-ce bien vrai ? Il est certain que l’immobilier constitue une valeur refuge, tout particulièrement en temps de crise. Néanmoins, dans certains cas, l’arbitrage entre location et achat immobilier n’est pas si évident qu’on pourrait le croire. Nos explications.


Devenir propriétaire : à quel prix ?

C’est un fait : devenir propriétaire est un graal pour de nombreux français. Il faut dire que posséder son propre chez soi procure un sentiment unique ! Être propriétaire de son logement permet, en outre, de se constituer un patrimoine et de se mettre à l’abri. 

Reste que le coût d’un achat immobilier est élevé. Il faut en effet compter les frais d’acquisition du bien (de 7 à 10% du prix d’achat), l’assurance habitation, la taxe foncière, les frais d’entretien, ainsi que les intérêts du prêt immobilier. Au final, un loyer revient souvent moins cher qu’un logement équivalent acheté à crédit : en conséquence, le locataire peut ménager sa capacité d’épargne en économisant la différence par rapport à ce qu’il ou elle aurait dû dépenser en achetant un bien immobilier.

Par ailleurs, un achat immobilier ne devient rentable qu’à partir d’un certain délai de détention. En moyenne, il faut compter 6 ans pour qu’un achat immobilier coûte moins cher qu’une location. 

Prenons l’exemple d’un 2 pièces de 50 mètres carrés vendu 180 000 €, auxquels il faut ajouter 15 700 € de droits de mutation (impôt auquel sont soumises les ventes de biens immobiliers). Le total à financer est donc de 195 700 €. Avec un crédit sur quinze ans à 1,9%,  les mensualités de remboursement sont de 980 euros par mois, tandis que le même logement pourrait se louer autour de 700 € par mois charges comprises. L’effort financier à fournir est donc d’au moins 280 € de plus par mois pour acheter que pour louer (pendant la durée du crédit, soit quinze ans). Sans oublier la taxe foncière et les charges réservées aux propriétaires… 

Cela fait donc réfléchir. Cependant, les taux d’intérêt des prêts immobiliers sont aujourd’hui assez bas, et parfois même inférieurs à l’inflation. Cela rend l’emprunt immobilier plus accessible, et permet de rembourser plus rapidement le capital dû. 

Par ailleurs, acheter son logement peut constituer une garantie pour l’avenir. L’achat permet en effet, à terme, de ne plus avoir à débourser d’argent (loyers ou mensualités de prêt) pour se loger. C’est un avantage non négociable.

Si l’on est stable dans sa vie et qu’on n’a pas l’intention de quitter sa ville de résidence dans les années à venir, l’achat peut être une option plus intéressante que la location. 

Louer son logement, un choix intéressant ?

Rester locataire de son logement peut également être un choix idéal… pour toutes celles et ceux qui aiment le changement et/ou qui prévoient de changer de ville de résidence dans les années à venir. En plus, la location est plus accessible car vous n’avez pas besoin d’un apport pour louer un logement. Il est vrai que la location offre une liberté et une mobilité évidentes, en ce qu’elle permet de déménager à tout moment (les préavis varient de 1 à 3 mois, et peuvent être négociés). Une mobilité que les propriétaires ne possèdent pas, puisque la vente d’un bien immobilier peut prendre plusieurs mois (voire années !) et engendrer des frais importants, notamment en cas de prêt relais (prêt permettant de financer l’achat d’un nouveau bien avant la vente du précédent). 

Par ailleurs, sur le court terme, l’effort financier à fournir pour se loger est moins important dans le cadre d’une location que dans le cadre d’un achat, d’autant que le prix des loyers augmente moins vite que le prix de l’immobilier (dans les grandes villes). 

Enfin, louer son logement permet de ne pas avoir à prendre de décision à long terme, très engageante en termes de mobilité mais aussi de finances. Vous avez du mal à vous projeter au-delà de 2 ou 3 ans ? Mieux vaut rester locataire, en attendant d’avoir une meilleure visibilité sur votre avenir. Puisque acheter n’est rentable que sur le long terme, l’âge idéal pour devenir propriétaire de sa résidence principale se situerait donc… entre 35 et 65 ans. Il est vrai que, plus on avance en âge et plus on est en mesure de se projeter dans les différentes sphères de sa vie, qu’il s’agisse de la sphère professionnelle ou encore de la  sphère privée. 

Alors, faut-il devenir propriétaire ou rester locataire ? Si la question n’est pas tranchée, chaque situation étant différente, il est important de garder à l’esprit que l’achat immobilier reste un investissement utile et rentable, à condition de le conserver plusieurs années. Cela ne signifie pas pour autant que la location ne vaut pas le coup : avec un coût financier moindre et de nombreux avantages (flexibilité, mobilité, etc), elle peut s’avérer particulièrement intéressante, notamment dans les grandes villes. 

Vous êtes encore indécis.e ? Voici un simulateur qui vous permet de saisir les données propres à votre situation pour déterminer s’il vaut mieux, dans votre cas, acheter un bien immobilier ou rester locataire. 

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Argent et santé mentale : comment gérer le stress financier ?

Ce n’est plus un secret : il existe un lien entre finances et santé mentale. Et si, en France, il existe encore peu de données sur le sujet, certaines études provenant du Québec (où le sujet est considéré comme particulièrement sérieux) nous montrent que le stress lié aux finances a un véritable impact sur les individus. Qu’il s’agisse de la peur de manquer, de la difficulté à boucler ses fins de mois ou encore de l’asymétrie des situations financières entre amis ou entre partenaires, les problématiques sont nombreuses. Comment, dès lors, retrouver un peu d’apaisement ? Moka vous apporte ses conseils.   


L’argent est source de stress pour moi, c’est normal ?

Oui !  Quelle que soit notre situation financière, l’argent a pour nous tous une charge émotionnelle particulière. Evidemment, ce stress est décuplé en cas de difficultés. Mais il est important de déculpabiliser, en sachant que notre relation à l’argent n’est jamais neutre… et ce, quel que soit le montant qui dort sur notre compte en banque. 

Pour retrouver un peu de sérénité, voici quelques conseils à appliquer tout de suite : 

1. Commencez à épargner sans attendre

Quels que soient vos revenus, il est important de commencer à épargner le plus tôt possible. En effet, plus les années passent, plus votre capital augmente. Vous pouvez par exemple commencer par épargner 5% de vos revenus chaque mois. 

2. Utilisez toutes les opportunités qui se présentent

Un chèque reçu à Noël ? Une prime de la part de votre employeur ? Un compte épargne mis en place par votre entreprise ? L’arrondi à l’euro supérieur proposé par Moka ? Ne laissez pas l’argent dormir : saisissez toutes les opportunités qui s’offrent à vous pour épargner ou investir. 

3. Etablissez un budget

Et oui, encore lui ! Pour maîtriser ses finances et retrouver un peu de sérénité, un bon point de départ consiste en effet à dresser l’état de sa situation financière et établir un budget. Celui-ci peut être hebdomadaire, mensuel, etc. Cet exercice permet de mieux connaître ses rentrées et sorties d’argent, ainsi que son reste à vivre après paiement des charges, et de savoir si certaines dépenses peuvent être modérées. 

Mes amis gagnent plus que moi, que faire ?

Les déséquilibres financiers entre amis ou entre partenaires sont particulièrement éprouvants, parce qu’ils brisent le pied d’égalité sur lequel nous nous tenons. Ils sont également sources d’angoisses, par exemple quand vos amis vous proposent une sortie qui ne rentre pas dans votre budget. La solution ? Être le ou la plus honnête possible. N’hésitez pas à rappeler à vos amis ou votre partenaire que votre situation financière n’est pas la même que la leur, et proposez-leur des activités gratuites et/ou moins coûteuses. 

Vous éprouvez du ressentiment ou de la jalousie ? Gardez bien en tête qu’une situation n’est jamais gravée dans le marbre, et que la vôtre va évoluer avec le temps. En attendant, prenez de bonnes habitudes financières en gérant votre budget et en épargnant un peu chaque mois (en proportion de vos revenus). Se sentir en contrôle de ses finances permet en effet d’apaiser le stress

J’ai des dettes et cela pèse sur mon budget. Que puis-je faire ?

Si le surendettement diminue, en France, le taux d’endettement moyen a doublé en 20 ans. Il faut dire que, dans certains cas, l’endettement est une voie nécessaire pour réaliser certains projets : études, achat d’un véhicule, achat immobilier… Mais un ou plusieurs emprunts peuvent vite peser lourd sur le budget. 

Pour commencer, sachez qu’il est possible de demander un regroupement de crédits afin d’alléger le montant de vos mensualités. Il est également possible de renégocier certains contrats (dans le cadre d’un crédit immobilier, par exemple, il est possible de changer d’assurance de prêt chaque année à la date anniversaire du contrat). Enfin, les modalités de remboursement de certains crédits, notamment immobiliers, peuvent être régulièrement renégociées auprès de l’établissement prêteur. Chaque situation étant différente, n’hésitez pas à prendre conseil : il existe toujours des solutions. 

Ensuite, établissez un budget solide, en prenant en compte vos rentrées et vos sorties d’argent mensuelles. Chaque mois, si vous le pouvez, prélevez une petite somme d’argent sur votre compte pour vous constituer un fonds d’urgence, qui vous servira en cas de dépenses imprévues. Le fait d’avoir un peu d’argent de côté vous permettra de vous sentir plus en sécurité. Pensez également à réduire vos dépenses, en apprenant à vivre selon vos moyens. Cette stratégie nécessite de regarder son compte droit dans les yeux : certes, cela peut être inconfortable au début, mais il est important de savoir ce qui est indispensable dans votre quotidien (les courses alimentaires, par exemple) et ce qui est accessoire. 


Enfin, n’oubliez pas que notre relation à l’argent a souvent une symbolique émotionnelle. Si vous vous sentez particulièrement stressé.e par vos finances, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. 

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Minimalisme et dépenses : sont-ils compatibles ?

Le minimalisme, dont l’objectif est de désencombrer sa vie (au sens propre comme au figuré), connaît un grand succès. Il s’agit, notamment, de réduire le nombre de ses possessions afin de mener une vie plus simple. Comment, dès lors, concilier des convictions minimalistes avec une stratégie d’épargne ou d’investissement ? Peut-on réellement être minimaliste tout en faisant fructifier son argent ?   


Minimalisme et dépenses : les deux ne sont pas incompatibles

Dans son acception générale, le minimalisme consiste à réduire le nombre de ses possessions physiques. Il s’agit de vivre mieux avec moins, et de dire au revoir à l’accumulation (de meubles, de vêtements, de paires de chaussures, etc). Bien que cela puisse aller de pair avec une réduction drastique des dépenses, le minimalisme ne signifie pas nécessairement dépenser le moins d’argent possible. 

En effet, une personne minimaliste est susceptible d’investir dans des produits de bonne qualité, qui dureront longtemps et n’auront pas besoin d’être remplacés tous les deux à trois ans. Or, qui dit qualité dit (souvent) prix élevé. Dans ce cas, l’argent est un moyen qui permet d’accéder à des produits haut de gamme, dont la qualité et la durée de vie sont garanties. 

Bien évidemment, certaines personnes appliquent également la philosophie minimaliste à leurs finances, en prenant le pari de vivre mieux avec moins. C’est une façon tout à fait valable d’appréhender les choses, mais ce n’est pas la seule. 

Être minimaliste, c’est acheter moins, mais mieux… 

On l’a vu, la philosophie du minimalisme est d’acquérir moins de biens matériels, et de privilégier la qualité à la quantité. Il ne faut alors pas confondre le minimalisme avec la frugalité, qui consiste à adopter une approche économique de consommation des ressources (y compris l’argent). 

Il est donc tout à fait possible d’avoir des convictions minimalistes et de considérer l’argent comme un outil permettant d’accéder aux meilleurs biens et expériences. Ainsi, plutôt que d’acheter 5 jeans à bas prix et de moyenne qualité dans l’année, une personne minimaliste préférera investir dans un seul jean au prix élevé mais à la qualité excellente. L’objectif n’est pas de ne plus rien acheter, ni de cesser d’épargner, mais bien de mettre l’accent sur la qualité et la durabilité

…Et réduire les dépenses inutiles

Une approche minimaliste de l’argent consiste à réduire (voire à couper complètement) les dépenses qui ne sont pas utiles. Un abonnement à un service de vidéos que vous utilisez deux fois dans le mois ? Un café à emporter cinq fois par semaine ? Une virée mensuelle dans un magasin de fast-fashion pour se faire plaisir ? Même si ces dépenses vous paraissent peu élevées sur le moment et qu’elles vous procurent un sentiment de satisfaction, il n’en reste pas moins qu’elles ne sont pas utiles pour votre bien-être. Chez Moka, nous vous conseillons souvent d’étudier vos dépenses dans le moindre détail. Seul ce petit exercice permet en effet de se rendre compte du montant alloué chaque mois à des dépenses superflues, et de rectifier le tir si besoin. 

…Tout en investissant dans des expériences

Vous connaissez le dicton “collect moments, not things” (accumulez les expériences, pas les biens matériels) ? Il s’inscrit pleinement dans la philosophie minimaliste, qui met l’accent sur les expériences vécues plutôt que sur la possession de biens. En réduisant vos dépenses, vous obtiendrez une marge de manœuvre financière plus grande, qui vous permettra d’investir dans des expériences de vie plutôt que dans des objets. Et c’est une excellente nouvelle, car dans 20 ans, il y a plus de chances que vous vous souveniez de votre voyage en Islande que de votre nouvelle table basse en rotin ! 

Le minimalisme et l’investissement, deux approches qui peuvent être complémentaires

A première vue, minimalisme et investissement sont antinomiques. L’un consiste en effet à réduire (ses achats, ses dépenses, ses possessions…) et l’autre consiste à accumuler. N’y a t-il pas là comme un paradoxe ?

Eh bien… pas forcément ! Tout dépend en réalité de la façon dont vous utilisez les sommes que vous avez investies. Il est tout à fait possible d’épargner et/ou d’investir de l’argent dans une perspective minimaliste. L’argent recueilli peut en effet servir à financer une expérience (ex : un voyage), à se construire un matelas de sécurité ou à faire l’acquisition de biens matériels durables et de qualité. Il est également possible de se tourner vers l’investissement socialement responsable (ISR), qui consiste à intégrer des critères extra-financiers comme le respect de l’environnement dans les placements financiers. 

Le plus important est de savoir pourquoi on souhaite faire fructifier son argent. Certains objectifs s’inscrivent pleinement dans une approche minimaliste : c’est la raison pour laquelle il est tout à fait possible de concilier épargne et minimalisme, les deux n’étant pas opposés mais bien complémentaires

Enfin, en adoptant un cadre de vie minimaliste, on réduit de facto ses dépenses. L’argent ainsi économisé n’est pas superflu : il permet au contraire de vivre mieux… et d’atteindre ses objectifs plus facilement.

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Achat immobilier : on fait le point en 10 questions

Acheter un logement est un projet important. Et parce qu’il comporte de nombreux enjeux (notamment financiers !), il est important d’anticiper et de se poser certaines questions avant d’aller plus loin. Moka fait le point pour vous.   


Acheter, c’est forcément plus intéressant que louer ?

On entend souvent que louer son logement, c’est “jeter de l’argent par la fenêtre”. En réalité, les choses sont bien plus nuancées que ça. En effet, l’achat d’un bien immobilier n’est rentable que si on y reste suffisamment longtemps. 

Généralement, on dit qu’il faut garder son achat pendant plus de 6 ans pour que celui-ci coûte moins cher (en frais d’acquisition, en impôts, etc.) qu’un loyer pour un logement équivalent. Si vous êtes mobile géographiquement et/ou que vous avez l’intention de changer de lieu de résidence dans les années à venir, mieux vaut donc rester locataire. 

Faut-il acheter dans le neuf ou dans l’ancien ?

La réponse tient avant tout dans vos préférences personnelles. Néanmoins, il est à noter que les charges sont plus importantes dans l’ancien que dans le neuf, surtout si le logement est âgé. Un budget complémentaire pourra en outre être nécessaire pour réaliser des travaux. Quant au prix, celui de l’ancien est généralement inférieur à celui du neuf, sauf pour certains logements dans des quartiers prestigieux. Enfin, en ce qui concerne les droits de mutation (ou droits d’enregistrement), qui constituent la majeure partie des frais de notaire, ils représentent environ 7 à 8 % du prix d’achat dans l’ancien, et de 2 à 3 % dans le neuf.

Quelle surface privilégier ?

Tout dépend de vos besoins… mais aussi de votre budget. Dans certaines grandes villes, le choix est limité en raison du prix de l’immobilier au mètre carré. Cependant, il faut prendre en compte que l’achat d’un appartement ou d’une maison est un projet sur le long terme. Normalement, vous devriez y rester plusieurs années (voire plusieurs décennies). Il est donc important de définir ses besoins actuels mais aussi futurs : avez-vous ou aurez-vous besoin d’une pièce supplémentaire ? Envisagez-vous d’avoir des enfants ? Autant de questions auxquelles il convient de réfléchir. 

Quel est le prix moyen du mètre carré dans ma ville ?

De nombreux sites Internet vous permettent de visualiser le prix du mètre carré dans toutes les villes de France. Vous pouvez par exemple consulter celui-ci. 

Comment calculer mon budget d’achat ?

Pour calculer votre budget, il vous faudra prendre en compte plusieurs éléments : 

  • Vos revenus
  • Votre taux d’endettement maximal, qui correspond au rapport entre vos revenus et vos charges (il est actuellement fixé à 35% par le gouvernement)
  • Votre apport éventuel
  • Les frais annexes mentionnés plus haut
  • Le taux d’intérêt proposé par votre banque. 

Il existe de nombreux simulateurs qui vous permettent de réaliser une estimation de votre budget d’achat. Vous pouvez par exemple télécharger l’application Fridaa., qui permet de calculer son budget d’achat et de simplifier sa demande de crédit immobilier en la centralisant sur son téléphone.

Fridaa. vous sera utile pour :

  • Connaître votre capacité d’achat en quelques clics
  • Associer chaque annonce immobilière à votre financement 
  • Obtenir votre passeport crédit pour passer prioritaire pour les visites
  • Comparer vos simulations bancaires
  • Simplifier et automatiser l’envoi de votre dossier de crédit aux banques (bientôt disponible)
  • Écouter des podcasts pour mieux comprendre le crédit immobilier

 Bonus : c’est gratuit !

Quel est le montant des frais annexes ?

En préparant votre budget d’achat, il est important d’y inclure tous les frais annexes : frais d’agence (si vous passez par une agence immobilière), frais de notaire (environ 8% du prix de vente pour un bien ancien et 2 et 3% pour un bien neuf), TVA, charges de copropriété. Pensez également aux éventuels travaux de rénovation, notamment si vous achetez dans l’ancien. De manière générale, il est bon de prévoir une petite enveloppe supplémentaire pour faire face aux mauvaises surprises. 

Ai-je droit à des aides ?

Selon votre situation et vos revenus, vous pouvez bénéficiez d’aides à l’achat immobilier. Pensez à vous renseigner ! Plusieurs dispositifs existent : le PTZ (prêt à taux zéro), le PAS (prêt d’accession sociale), le prêt conventionné, le bail réel solidaire, etc. 

Quel doit être le montant de mon apport personnel ?

Contrairement à ce qu’on croit parfois, il n’est pas nécessaire d’avoir un apport pour acheter un bien immobilier. Cependant, c’est un plus qui permet de rassurer les banques et d’obtenir un prêt à un taux avantageux. On dit généralement qu’un apport personnel doit couvrir 10% de la somme totale empruntée (certaines banques peuvent exiger ce montant). Par exemple, si vous souhaitez souscrire un prêt immobilier d’un montant de 200 000 euros, vous devrez fournir un apport personnel personnel égal à 20 000 euros au minimum. Bien évidemment, plus votre apport est élevé, plus votre marge de négociation est importante. N’hésitez pas à consulter notre article sur la constitution d’un apport personnel. 

Motivé.e pour commencer à épargner en vue d’un prochain achat immobilier ? Moka peut vous aider, que ce soit par l’arrondi à l’euro supérieur sur tous vos achats, par des virements réguliers ou ponctuels, ou par l’investissement dans des fonds socialement responsables. Notre application constitue un outil d’épargne simple et efficace en vue d’un grand projet. 

Dois-je obligatoirement passer par un notaire ?

Oui ! Passer devant le notaire est obligatoire pour acquérir un bien immobilier. Seul ce professionnel est habilité à procéder à la vente par acte authentique. Cependant, vous êtes libre de faire appel ou non à une agence immobilière. Il est tout à fait possible de conclure directement une vente immobilière avec le ou la propriétaire. 

L’outil ci-dessous permet d’estimer les frais de notaire pour votre projet immobilier. Il faut remplir 3 critères pour obtenir une réponse :

  • le type de projet (achat dans le neuf, achat dans l’ancien ou en VEFA)
  • la ville du bien
  • le prix du bien hors frais d’agence

Quel délai prévoir entre le compromis de vente et l’acte authentique ? 

Le compromis de vente est un document qui établit les conditions de la vente immobilière. Juridiquement, c’est un avant-contrat. L’acte authentique de vente, quant à lui, reprend et valide les conditions établies par le compromis signé par le vendeur et l’acheteur. En moyenne, il faut compter 3 mois entre les deux (en prenant en compte le délai de rétractation de l’acheteur, la réalisation des clauses suspensives…). 

Une fois l’acte de vente signé, vous pouvez enfin récupérer les clés de votre bien 🔑

Félicitations : vous êtes désormais propriétaire ! 🏡

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Comment gérer un budget en couple ?

Bien gérer son budget n’est déjà pas facile quand on vit seul.e… Alors, quand on est en couple, la tâche se complique encore plus ! De fait, l’argent et le travail (dettes, perte d’un emploi…) sont à l’origine de plus de 10% des demandes de divorce en France. Bonne nouvelle : on n’est pas obligé.e.s d’en arriver là. Avec de l’anticipation et de la communication, on fait en effet des miracles !

Et s’il n’existe pas de méthode adaptée à tous les couples, il est possible, en appliquant quelques conseils, de gérer son budget de couple avec sérénité. Les voici.  


Trouver la bonne formule

Chaque couple est différent. Certains préfèrent tout mettre en commun, d’autres préfèrent au contraire garder leurs finances séparées… La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de règles en la matière.  Aucune solution n’est ainsi meilleure qu’une autre. Il existe simplement plusieurs possibilités : à vous de trouver celle qui vous convient. Généralement, deux principales stratégies coexistent : 

  • Le partage des dépenses : les dépenses (fixes et non obligatoires) sont entièrement partagées, généralement grâce à un compte commun sur lequel les salaires de chacun sont déposés. 
  • La séparation des dépenses, hors dépenses de vie commune : seules les dépenses fixes (loyer, factures, courses…) sont partagées. Le reste est pris en charge de manière individuelle, chacun gérant ses finances personnelles comme il le souhaite. 

Quelle que soit la formule que vous choisissez, sachez que vous pouvez parfaitement ouvrir un compte joint pour régler les dépenses communes de votre choix, tout en gardant le reste sur votre compte personnel. 

Par ailleurs, si vous optez pour la séparation des dépenses, n’hésitez pas à vous poser la question de la répartition du paiement des dépenses communes. Bien souvent, la règle du 50/50 est appliquée par défaut, mais ce n’est pas forcément l’idéal quand il y a des disparités importantes. Il est tout à fait possible de mettre en place une répartition à 40/60 ou à 30/70 ( (par exemple), en fonction des situations. 

Ouvrir un compte commun

Si vous optez pour la mise en commun de vos finances, cela va sans dire. Mais il est également possible d’ouvrir un compte commun pour partager certaines dépenses de votre choix. Cela évite d’avoir à faire des comptes d’apothicaire… et de se disputer ! Par exemple, chacun d’entre vous peut verser chaque mois 30% de son salaire sur ce compte commun, qui sera utilisé pour régler des dépenses courantes comme le loyer ou les factures d’électricité. Cela vous permettra de faciliter la gestion de votre budget. 

Se fixer des objectifs communs

Se fixer des objectifs financiers est important. Généralement, ces objectifs sont individuels, mais il est tout à fait possible (et même conseillé) de se fixer des objectifs de couple. Quels sont vos projets pour les années à venir ? L’organisation d’un voyage, l’achat d’une résidence principale… ? Faites une liste, par ordre de priorité, et fixez-vous des objectifs (réalisables !) pour chacun de vos projets. Par exemple : mettre 10 000 euros de côté en 5 ans pour se constituer un apport immobilier, épargner 30% de vos salaires respectifs pour réaliser tel ou tel projet… A deux, vous vous sentirez plus motivés, et surtout : vous saurez où vont vos finances respectives. 

Et pour épargner sans efforts, n’oubliez pas l’application Moka, qui vous permet d’arrondir toutes vos dépenses à l’euro supérieur ou de programmer des virements automatiques. Si chacun ouvre un compte, l’effort d’épargne sera instantanément multiplié par deux 😉 

Communiquer

L’argent est encore trop souvent un sujet tabou. C’est dommage, car cela engendre beaucoup de non-dits et de tensions inutiles. Vous l’avez compris : pour gérer sereinement son budget en couple, l’une des règles les plus importantes est la com-mu-ni-cation. Soyez ouvert.e et transparent.e envers votre partenaire, et exprimez-vous dès que quelque chose ne va pas. On arrête également de faire des cachotteries (dissimuler ses achats, par exemple) en pensant que cela va apaiser la relation : en général, c’est le contraire qui se produit ! Bref, on reste honnête et on n’oublie pas de parler le plus possible avec son/sa partenaire. 

Suivre ses dépenses

On ne parle pas de vos dépenses personnelles (chacun, après tout, est libre de faire ce qu’il veut de son argent !), mais bien de vos dépenses communes. Pour savoir où vous en êtes, n’hésitez pas à les suivre en temps réel, que ce soit par le biais d’une application de gestion de budget ou d’un tableau Excel. Les finances de couple peuvent en effet être parfois un peu compliquées à gérer, d’où l’intérêt de mettre en place des outils pour les suivre facilement. Par ailleurs, n’oubliez pas que l’organisation et la transparence sont les clés d’une gestion budgétaire saine, que l’on soit seul.e ou à deux… vous savez donc ce qu’il vous reste à faire !

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Achat immobilier : comment se constituer un apport personnel ?

Faire l’acquisition d’un bien immobilier est un projet important, tant sur le plan matériel qu’émotionnel. Mais, bien souvent, un apport personnel est nécessaire pour le concrétiser. De quoi s’agit-il exactement, et surtout : comment épargner dans cette perspective ? 

Découvrez ici 5 conseils pratiques. 


L’apport personnel, qu’est-ce que c’est ?

L’apport personnel est la part du montant apporté par l’acquéreur au moment de l’achat d’un bien immobilier, hors prêt bancaire. Il a généralement vocation à financer (a minima) les frais de notaire. S’il n’est pas obligatoire, certaines banques peuvent le demander. En effet, un apport personnel constitue une sécurité : il signifie que vous êtes capable d’épargner en vue d’un projet, mais aussi que vous pouvez rembourser un crédit immobilier chaque mois. Ainsi, plus son montant est élevé, plus les banques sont en mesure de proposer des crédits avec un taux d’intérêt intéressant. L’apport personnel varie selon les moyens de chacun, mais il est généralement situé entre 10 et 30 % du prix d’achat. On dit qu’il est « significatif » à partir de 20 %, hors frais de notaire. 

Comment me constituer un apport personnel en vue d’un achat immobilier ?

Comme souvent en matière de finances, l’essentiel est de commencer tôt. Ainsi, plus vous épargnez jeune, plus vous augmentez vos chances d’obtenir une somme importante, notamment grâce à l’effet de capitalisation. Mais ce n’est évidemment pas le seul moyen de se constituer un apport personnel ! Voici quelques conseils pour vous aider à atteindre votre objectif. 

1. Revoir son budget 

Cela paraît évident, et pourtant : combien d’entre nous font leur budget chaque mois ? Combien savent où vont exactement leurs dépenses ? Pourtant, ces informations sont cruciales. Avant d’épargner pour un apport personnel, il est important de savoir où va votre argent. Pour cela, vous pouvez utiliser une application de gestion de budget ou un tableau Excel. Analysez vos dépenses incompressibles (loyer, factures, courses, transport, etc.) et vos dépenses non nécessaires (loisirs, sorties…), et regardez où vous pouvez faire des économies. Livraison de repas, abonnements, achat de vêtements… Il y a forcément des catégories où vous pouvez réduire vos dépenses, sans que cela n’impacte votre qualité de vie. Celles-ci sont propres à chacun. 

Une fois que vous avez calculé votre budget, déterminé le montant que vous pouvez affecter à votre épargne et la somme dont vous aurez besoin pour votre apport personnel, il est temps de passer à l’étape supérieure. 

2. Automatiser son épargne 

Plus question de mettre de l’argent de côté de temps en temps, de manière non régulière… ! Si vous souhaitez épargner en vue de vous constituer un apport personnel, il est important de traiter votre épargne comme une dépense nécessaire. Faites comme si votre épargne était une facture d’électricité, et programmez des virements automatiques. Ces virements peuvent être hebdomadaires, bimensuels ou mensuels, selon votre préférence. Ils devront être revus (à la hausse comme à la baisse) si vos revenus connaissent une évolution. Pensez également à prendre en compte les rentrées d’argent exceptionnelles. La prime de fin d’année que vous venez de toucher ? Le chèque de vos grands-parents pour votre anniversaire ? Hop, plutôt que les dépenser, affectez-les directement à votre épargne. 

Le montant que vous épargnez dépend de vos capacités financières et de votre situation personnelle. Vous pouvez par exemple décider d’épargner 10% de vos revenus chaque mois, mais ce pourcentage peut être plus ou moins élevé. Le plus important, c’est la régularité. 

3. Ouvrir un compte exclusivement dédié à votre objectif

Un bon moyen de mettre de l’argent de côté sans être tenté.e de le dépenser est d’ouvrir un nouveau compte, uniquement dédié à votre apport personnel. Privilégiez les supports qui proposent un rendement annuel (inutile, donc, d’ouvrir un second compte courant !). Vous pouvez par exemple utiliser l’application Moka, qui en plus de vous aider à épargner de façon automatique et sans efforts, vous permet de choisir entre trois modèles de portefeuille (Prudent, Équilibré ou Audacieux), en fonction de vos projets et de votre appétence au risque. Moka investit pour vous dans des fonds labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable), qui visent à concilier performance économique et impact social et environnemental. Vos projets contribuent donc à rendre le monde meilleur, plutôt pas mal ?

4. Recourir à tous les extras possibles 

Louer son appartement, sa voiture, sa place de parking, revendre ses meubles ou ses vêtements, donner des cours particuliers… Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de se faire un peu d’argent “de poche”. N’hésitez donc pas à vous trouver une activité complémentaire, et à utiliser les revenus qu’elle génère pour renforcer votre apport personnel. 

5. Demander de l’aide 

En France, il existe plusieurs types de prêts aidés : prêt fonctionnaire, prêt à taux zéro, prêt 1% logement… N’hésitez pas à vous renseigner en amont pour construire votre stratégie d’épargne et déterminer le montant de l’apport personnel dont vous aurez besoin. 

Par ailleurs, vous pouvez également (si vous en avez la possibilité) demander de l’aide à votre famille. Pour information, les parents sont autorisés à donner jusqu’à 100 000 € à chacun de leurs enfants tous les 15 ans, sans payer d’impôts. Les grands-parents, quant à eux, peuvent donner jusqu’à 31 865 € tous les 15 ans. Même si toutes les familles ne peuvent évidemment pas réaliser ces donations, il s’agit d’une piste à explorer. 

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Comment gérer ses finances sans stress ?

Alors qu’elle était autrefois taboue, la santé mentale s’impose aujourd’hui comme un véritable sujet de société. Les Français.e.s, et tout particulièrement les jeunes, osent désormais s’emparer de cette thématique et affirmer l’importance que revêt la santé mentale sur leur équilibre personnel. Il y a cependant un sujet dont on parle encore peu : c’est le lien entre les finances et la santé mentale. 

En effet, l’argent et les finances personnelles sont souvent sources de stress. 30% des 25-34 ans citent ainsi l’argent comme “ce qui les stresse le plus au quotidien”. Il faut dire que la situation n’est pas toujours rose, notamment depuis la crise du Covid-19 et ses conséquences économiques. Mais ce stress ressenti à l’évocation de l’argent n’est pas une fatalité. Il est tout à fait possible de mieux gérer ses peurs et ses émotions en matière de finances personnelles : voici quelques pistes. 


Demander l’aide d’un professionnel 

Pour beaucoup de personnes, l’argent est intimement lié aux émotions. C’est en quelque sorte une “monnaie émotionnelle”. Nos finances sont liées à nos peurs, à nos angoisses, à notre estime de soi, mais aussi à notre sentiment (ou non) de sécurité. Le problème, c’est que ces émotions entraînent souvent des comportements et des décisions qui nous limitent. Voire même qui nous font du mal ! C’est pour cela qu’il est important, si l’on en ressent le besoin, de consulter un professionnel de la santé mentale, comme un.e psychologue. Une thérapie peut nous permettre de mieux comprendre nos émotions et nos peurs face à l’argent, et comment elles se traduisent. L’objectif : faire en sorte qu’elles ne nous entravent plus au quotidien. 

Investir dans son éducation financière 

Chez Moka, nous sommes convaincus de l’importance de l’éducation financière. Il ne s’agit pas de connaître tous les tenants et aboutissants de la Bourse (même si… pourquoi pas !), mais plutôt de savoir gérer ses finances personnelles et de comprendre comment fonctionne l’investissement financier. Car le savoir, c’est le pouvoir ! Et quand on maîtrise un sujet, on se sent tout de suite beaucoup plus en confiance. 

Pour commencer, n’hésitez pas à lire nos articles de blog : ils regorgent d’informations et de conseils pratiques. Par exemple : quelle est la différence entre épargner et investir ? Ou encore : l’ABC du budget : les règles de base à connaître. Et si vous préférez regarder des films ou écouter des podcasts, pas de problème : nous vous proposons une sélection des meilleures ressources ici

Livres, chaînes Youtube, films, podcasts… Aujourd’hui, les ressources disponibles pour parfaire son éducation financière (savoir gérer un budget, mais aussi épargner, investir…) sont très variées. Et il y en a pour tous les goûts ! Prenez donc un peu de temps pour vous éduquer au monde merveilleux des finances personnelles : vous ne le regretterez pas. 

Bonus : se constituer un fonds d’urgence

On est moins stressé.e si on dispose d’une épargne de sécurité. Qu’il s’agisse de 500, 1000 euros ou plus (en fonction de ses besoins), savoir que l’on a un peu d’argent de côté en cas de coup dur est rassurant. Pour vous constituer un fonds d’urgence, vous pouvez utiliser l’appli Moka, en choisissant l’arrondi à l’euro supérieur ou les virements programmés. L’avantage : quelle que soit l’option choisie, votre argent travaille tout seul. En cas d’imprévu, vous pouvez le retirer à tout moment et sans frais.

En parler avec sa famille et ses ami.e.s 

Parler de ce qu’on ressent fait du bien. Cela permet de mettre à distance ses émotions et ses peurs, et de mieux identifier ses ressentis. Parfois, on se rend même compte qu’ils ne sont pas rationnels, mais simplement le symptôme de quelque chose de particulier – la peur de manquer, la crainte d’échouer… En partageant ses émotions avec ses ami.e.s et/ou sa famille, non seulement on prend du recul, mais on se rend également compte que l’on n’est pas seul.e à ressentir des angoisses en ce qui concerne l’argent. Mieux encore : on peut partager son expérience et ses conseils, et ainsi se sentir plus fort.e. 

De manière générale, il est important de parler d’argent avec des personnes de confiance, pour briser les tabous et se libérer du poids des injonctions qui pèsent sur nos finances. 

Se fixer des objectifs précis

Souvent, le stress survient quand on a l’impression de ne rien maîtriser. Pour se sentir plus serein.e (et reprendre la main sur ses finances), on peut donc se fixer des objectifs précis : par exemple, épargner telle somme avant telle date, ou ne pas dépenser plus de X euros pendant deux semaines. Après avoir pris la main sur son budget, on a souvent une idée beaucoup plus claire de ses revenus et de ses dépenses. Ce qui, logiquement, augmente notre marge de manœuvre ! Le plus important reste de se fixer des objectifs (à court, moyen et long terme) : une fois que l’un d’eux a été atteint, on se sent tout de suite plus motivé.e. 

Se rappeler que l’argent échappe à toute logique rationnelle

On l’a vu, l’argent est lié aux émotions. Pourquoi c’est important de s’en souvenir ? Parce que nos angoisses (et nos comportements) liés aux finances ne sont pas forcément rationnelles, ni légitimes. Il est essentiel de se rappeler que, si le stress peut parfois avoir du bon, il n’est en rien une fatalité. Et que si on se sent vraiment trop dépassé.e, des professionnels de santé sont là pour nous aider. 

 

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Comment optimiser son budget pour la rentrée ?

L’été est souvent synonyme de dépenses, pour peu que l’on parte en vacances. Et à la rentrée, il est courant de devoir faire face à de nombreux achats : nouveaux vêtements, frais d’inscription, fournitures (pour les étudiant.e.s), déménagement, ameublement d’un nouvel appartement… Dans ces conditions, il n’est pas toujours facile d’optimiser son budget : d’ailleurs, un.e français.e sur deux confie avoir du mal à boucler son budget de rentrée ! Heureusement, il existe des moyens simples et efficaces de gérer ses finances en cette période chargée.  

Moka fait le point pour vous.


1. Anticiper ses dépenses 

Il s’agit d’une règle de base ! Vous avez sans doute connaissance des dépenses qu’il vous faudra réaliser à la rentrée : achat de fournitures, de vêtements, de meubles, de matériel divers… L’idée est donc de les anticiper en établissant une liste détaillée et en vous fixant un montant à ne pas dépasser. Bien sûr, si vous pouvez le faire, essayez d’épargner un peu chaque semaine avant la rentrée. Par exemple, vous pouvez utiliser l’application Moka pour arrondir vos dépenses à l’euro supérieur ou encore pour mettre une petite somme de côté grâce à des virements automatiques. Simple, et sans effort ! 

N’hésitez pas également à effectuer un suivi de vos dépenses de l’été, pour savoir où vous en êtes dans vos finances. Cela vous permettra de savoir combien d’argent vous avez déjà dépensé, ce qu’il vous reste pour financer vos achats de la rentrée, et ce dont vous avez besoin pour boucler votre budget. 

2. Regarder ses dépenses droit dans les yeux

Gérer son budget demande avant tout d’avoir une vision claire et précise de ses dépenses. Pour cela, pensez à identifier vos sources de revenus et vos dépenses de manière régulière (que ce soit sur une base hebdomadaire, mensuelle, etc.). Fixez-vous également une somme à épargner avant la fin de l’été : cela peut être 50, 100, 250, 500 euros… en fonction de vos moyens et de vos besoins. L’essentiel reste de connaître l’état de vos comptes et d’être en capacité d’anticiper les dépenses à venir. Ce qu’il faut à tout prix éviter, c’est d’être pris de court lorsque vient la rentrée. 

3. S’organiser pour faire face aux gros achats

Qui dit rentrée, dit souvent gros achats. Traditionnellement, septembre est en effet un mois où l’on commence une nouvelle activité, où l’on emménage dans une nouvelle ville, etc. Si vous avez de gros achats à effectuer, organisez-vous en amont. Pour cela, plusieurs solutions sont possibles : 

  • Comparez avant d’acheter, que ce soit sur un moteur de recherche ou en magasin. 
  • Accordez-vous toujours au moins une journée de réflexion avant chaque gros achat. 
  • N’achetez pas sous le coup de l’émotion ou de la précipitation : même si vous avez l’impression de faire une bonne affaire, il y a de grandes chances pour que vous regrettiez votre achat dans les semaines ou les mois à venir ! 
  • Intéressez-vous au marché de l’occasion. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de tout acheter neuf : qu’il s’agisse de meubles, de voitures ou de matériel électronique (téléphone, ordinateur…), il est tout à fait possible de les acquérir sur le marché de la seconde main ou du reconditionné. A la clé : d’importantes économies. 
  • Anticipez en épargnant autant que possible pendant les vacances. Si vous n’avez pas envie d’y penser, faites appel à l’arrondi à l’euro supérieur proposé par Moka, ou privilégiez les virements automatiques. Bien sûr, cette épargne doit être proportionnelle à vos revenus et ne doit pas vous empêcher de profiter de vos vacances. 

4. Penser aux (nombreuses) promotions sur Internet

A la rentrée, de nombreuses marques proposent des promotions et des bons plans sur une variété de produits. C’est notamment le cas du matériel informatique ou des vêtements. N’hésitez pas à vous renseigner sur les promotions disponibles et/ou à vous inscrire aux newsletters de vos marques préférées. Cela vous permettra de faire des économies intéressantes sur certains achats. 

Profiter des soldes pour faire ses achats de rentrée

Les soldes d’été sont sans doute la meilleure période pour faire ses achats de rentrée ! De nombreuses réductions sont en effet proposées, que ce soit en magasin ou sur Internet. Profitez-en pour acquérir à prix cassé les produits dont vous avez besoin. Sur le Net, il est encore plus facile de comparer les prix et de repérer les bons plans. Et si vous avez raté les soldes, pas de panique ! Vous pouvez toujours vous inscrire aux ventes privées et profiter de bons plans tout au long de l’année. 

5. Suivre ses marques préférées sur les réseaux sociaux

Désormais, toutes les grandes marques possèdent des comptes sur les réseaux sociaux. Cette présence leur permet de fidéliser leurs clients et de proposer des promotions. A la rentrée, nombre d’entre elles proposent des bons plans, des offres et des jeux-concours pour gagner de nouveaux clients. C’est le moment de jouer ! N’hésitez pas à suivre les comptes de vos marques préférées (prêt-à-porter, téléphonie mobile, matériel électronique, ameublement…). Par ailleurs, de nombreuses marques proposent des offres spéciales ou des codes promotionnels via des influenceurs sur les réseaux sociaux. Une bonne raison d’ouvrir Instagram !

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5 chaînes Youtube pour en apprendre plus sur les finances

Après les livres, les films et les podcasts, Moka vous propose une sélection des meilleures chaînes Youtube pour devenir incollable sur les finances. Vous voulez en apprendre plus sur le fonctionnement du système économique ? Vous avez envie d’enrichir vos connaissances sur les finances personnelles ? Vous souhaitez mieux maîtriser les concepts d’épargne et d’investissement ?   

Voici 5 chaînes à suivre sans attendre. 


1 – Stupid Economics 

On commence par la base ! Sur la chaîne Stupid Economics, lancée par Arnaud Gantier, on vulgarise les concepts de l’économie et de la finance pour les rendre accessibles à tout le monde. On peut y visionner des vidéos aussi variées que L’amour peut-il être négocié ?, Le bitcoin : révolution économique ? ou encore Histoire du PIB. Réalisées en motion design, les vidéos se regardent avec plaisir, et l’on se surprend à apprécier de découvrir (et de comprendre !) des concepts économiques a priori compliqués. Ce n’est pas pour rien que la chaîne Stupid Economics réunit 228 000 abonnés ! A ne surtout pas rater. 

La vidéo à regarder en priorité : “Luxe : le plaisir de payer plus”. Cette vidéo passionnante explique ce qu’est l’effet Veblen, phénomène par lequel la demande d’un bien augmente en même temps que son prix. 

2- Docteur CAC

Certes, cette chaîne n’est plus toute récente. Il s’agit en fait d’un programme de télévision diffusé sur France 5, entre 2011 et 2015. Et pourtant, Docteur CAC mérite le détour. Cette chaîne de vulgarisation scientifique spécialisée dans la finance et l’économie propose de nombreux épisodes, basés sur le détournement d’images d’archive. Certains sujets restent intemporels. Par exemple : Les business angels, ça sert à quoi ? Le Livret A, comment ça marche ? Ou encore : La France, championne de l’épargne ? Chaque (court) épisode se regarde d’une traite et permet d’en apprendre plus sur le système économique et les finances personnelles tout en s’amusant. 

La vidéo à regarder en priorité : “A quoi sert la Bourse ?” Vaste question, que vous vous êtes sans doute déjà posée… En seulement 4 minutes, cette vidéo se propose d’y répondre avec clarté et pédagogie.

3- Rousseaux les Bons Tuyaux 

Antoine, alias Rousseaux Les Bons Tuyaux, est aux commandes de cette chaîne consacrée à l’épargne et l’investissement. Les sujets abordés sont variés : fonctionnement de la Bourse, cryptomonnaies, épargne, investissement, indépendance financière… Quels que soient vos besoins et vos interrogations, vous trouverez forcément une vidéo pour vous. Grâce à son énergie et son humour, Antoine vous permet d’apprendre sans efforts et d’affiner vos connaissances en matière de finances personnelles. 

La vidéo à regarder en priorité : “4 habitudes pour économiser utilisées par les riches”. On apprend dans cette vidéo des petits secrets pour optimiser son épargne et alimenter son fonds de sécurité. 

4 – Brigade du Fric 

La chaîne Brigade du Fric, lancée par les deux acolytes Pierre et Guillaume, se donne pour objectif d’aider les Internautes à muscler leurs connaissances sur l’épargne et l’investissement. Comme elle le proclame sur sa page d’accueil, la chaîne Brigade du Fric veut être “‘la communauté qui t’apprend à investir” ! Pour cela, Pierre et Guillaume cherchent à vulgariser au maximum de nombreux concepts techniques et à expliquer à leurs abonnés ce qui se cache derrière de nombreux termes obscurs (par exemple : EBITDA, ratios boursiers…). On trouve également sur Brigade du Fric des analyses de livres, des comparatifs (banques en ligne, supports de placement…) et des conseils en matière d’immobilier. Par exemple, la vidéo “Crédit et dossier bancaire” vous propose les conseils d’un courtier pour muscler son dossier de crédit immobilier. Pédagogiques, intéressantes et truffées de détails passionnants, les vidéos de Brigade du Fric remplissent l’objectif qu’elles s’étaient fixées, à savoir : rendre les finances accessibles à tous. 

La vidéo à regarder en priorité : “Trackers et ETF : comment ça marche ?”, pour en apprendre plus sur le fonctionnement des ETF, ces fonds d’investissement qui répliquent les performances d’un indice boursier. 

5- Libre et Riche

Avec un nom comme ça, on ne peut qu’avoir envie de cliquer ! Malgré son nom attirant, cette chaîne ne vous rendra probablement pas riche du jour au lendemain, mais vous y trouverez de nombreux contenus pédagogiques sur la Bourse et les finances personnelles : Les 5 niveaux de la liberté financière, Stratégie pour gérer son argent, La Bourse est-elle trop chère ?, etc. Par ailleurs, Libre et Riche se distingue en outre d’autres chaînes Youtube en proposant des vidéos narrées par une voix off et des animations graphiques très précises. Très efficace, ce format permet d’aborder de nombreux concepts techniques et d’intégrer sans difficulté les informations apportées par la voix off. 

La vidéo à regarder en priorité : “S’enrichir en s’endettant ? Bonne dette vs Mauvaise dette”. Cette vidéo passionnante fait le point sur le concept d’endettement et d’effet de levier, utilisé notamment dans l’investissement en immobilier. 

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Comment réussir sa transition entre études et vie active ?

Chaque été, de nombreux étudiants et étudiantes arrivent sur le marché du travail, avec tout ce que cette nouvelle vie a d’effrayant… et d’excitant. Il n’est pas toujours facile de passer d’une vie d’étudiant.e à une vie d’adulte : si l’on n’est pas suffisamment préparé.e, cette transition peut même être douloureuse. Mais pas de panique, il existe de nombreuses manières d’adoucir ce passage entre deux mondes. 

Voici tous nos conseils pour réussir sa transition entre vie étudiante et entrée dans le monde professionnel. 


  • S’entourer

L’entrée dans la vie active peut être synonyme de solitude. C’est particulièrement le cas lorsqu’on est en recherche d’emploi et qu’on passe ses journées devant un ordinateur… N’oubliez donc pas de vous entourer, que ce soit pour garder des plages de respiration (vous avez beau avoir un “vrai” travail désormais, ce n’est pas pour autant qu’il faut oublier de se faire plaisir !) ou pour construire votre réseau. On y pense peu au sortir des études, et pourtant : cultiver son réseau est aussi important que construire sa carrière. Et, contrairement à ce qu’on croit parfois, tout le monde en a un. Il commence avec vos parents, votre famille, vos amis, vos anciens professeurs, et même vos camarades de promo. Alors, veillez à garder le contact avec eux. 

  • Apprendre à gérer son budget 

Encore une chose qu’on n’apprend pas à l’école ! Et pourtant, apprendre à gérer son budget est essentiel. Des finances saines, c’est en effet la possibilité d’épargner, de faire des projets (quels qu’ils soient), mais aussi de se faire plaisir et d’envisager la vie avec sérénité. Avec votre premier salaire, vous allez sans doute avoir l’impression de gagner beaucoup d’argent. Mais une fois votre loyer et vos charges payés, vous vous rendrez également compte que la vie d’adulte… coûte cher ! D’où l’importance de maîtriser ses finances et de ne pas faire de dépenses inutiles. On vous conseille de jeter un œil sur notre blog pour glaner plein de conseils pratiques. Cet article, par exemple, vous explique comment faire des économies en cuisinant. 

Enfin, en entrant dans la vie active, vous aurez sans doute besoin d’acheter des meubles, de payer un dépôt de garantie pour un appartement, etc. Autant de dépenses qu’il faut prévoir et faire entrer dans son budget. C’est là que le point suivant nous intéresse. 

  • Faire la liste de tout ce dont on a besoin 

La vie d’adulte est pleine de surprises et de commencements. Mais il est facile de se sentir un peu perdu.e face à l’ampleur de la tâche… Pour remettre un peu de sérénité dans tout ça, on vous conseille de faire des listes. Par exemple, une liste de ce dont vous avez besoin pour votre premier emploi (des nouveaux vêtements, un abonnement de transport, un nouveau téléphone portable, etc.) ou encore une liste de ce dont vous avez besoin pour votre nouveau logement. 

Si vous vous installez seul.e pour la première fois, vous aurez besoin de souscrire une assurance habitation, un abonnement Internet et un abonnement d’électricité. Pas de panique, aujourd’hui, cela se fait très facilement à distance ! 

Si vous êtes locataire, il faudra également prévoir le dépôt de garantie pour le propriétaire (il s’agit d’une somme remise par le locataire à la signature du contrat de location ; son montant ne doit pas dépasser 1 mois de loyer hors charges), et éventuellement l’achat de meubles. 

Enfin, si vous habitez loin de votre nouveau travail, vous devrez intégrer le coût du transport à votre budget. Qu’il s’agisse d’acquérir une voiture, un vélo ou encore de souscrire un abonnement de transport en commun, ces dépenses se préparent à l’avance. Des aides aux transports sont proposées par les régions : n’hésitez pas à vous renseigner. 

Et si vous avez besoin d’un coup de pouce, n’oubliez pas que Moka peut vous aider à épargner. 

  • Faire des économies

Qui dit nouvelle vie, dit nouvelles dépenses. Mais comment faire lorsqu’on n’a pas beaucoup d’argent et qu’on souhaite faire des économies ? 

La clé, c’est l’économie circulaire. Concrètement, cela passe par des gestes qui font autant de bien à la planète qu’au porte-monnaie : privilégier les boutiques comme Emmaüs ou les sites de revente pour se meubler, acheter des livres d’occasion plutôt que neufs, se tourner vers les sites ou les boutiques de reconditionnement pour acquérir de l’électronique (téléphone, ordinateur, télévision…), vendre ses anciennes affaires avant d’en acquérir des neuves… 

Contrairement à ce qu’on pense, il n’est pas nécessaire d’acheter neuf pour avoir de la qualité. 

  • Se faire plaisir

L’entrée dans la vie active ne signifie pas que vous devez vous sacrifier et mettre un terme à tout ce qui vous faisait plaisir dans votre vie d’avant : les soirées, les vacances, les virées entre amis… L’important pour être épanoui.e dans sa nouvelle vie, c’est de trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Et celle-ci ne s’arrête pas parce que vous avez désormais un emploi ! 

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Les meilleurs films et podcasts pour devenir un as des finances

Le sujet de la finance vous intéresse, mais vous ne savez pas où donner de la tête ? Vous avez envie d’améliorer votre culture financière, mais le nombre de ressources disponibles vous fait peur ? Après les 7 livres à lire absolument pour en apprendre plus sur les finances personnelles, Moka vous propose une liste de films et de podcasts pour parfaire vos connaissances. A consommer sans modération.


Pour commencer

Tout d’abord, n’hésitez pas à faire ce petit quizz, qui en 25 questions vous aide à déterminer l’étendue de vos connaissances financières. Ça y est ? Dirigez vous maintenant vers le niveau qui vous correspond, et découvrez des conseils adaptés. 

Niveau débutant 

“Budget chéri”, un podcast de Delphine Pinon 

Si vous débutez dans les finances personnelles, on vous conseille vivement ce podcast qui parle “gestion d’argent et budget, sans jargon  et sans chichi”. On y aborde des thèmes variés, tels que “J’arrête de surconsommer”, “Entrepreneuriat, réussite et argent”, ou encore “Investir en Bourse quand on n’y connaît rien”. Des témoignages sont également proposés, par exemple : “D’étudiante économe à jeune active dépensière” ou “J’ai dépensé sans compter pour plaire”. On parie que vous y trouverez des conseils et des informations adaptés à votre situation. 

“L’outsider”, un film de Christophe Barratier (2016)

Ce long-métrage français retrace l’affaire Kerviel, du nom de cet employé de la division banque d’investissement de la Société Générale qui, à force de spéculation boursière, a fait perdre des milliards à son employeur. 

Un film nécessaire pour mieux comprendre le monde nébuleux de la finance. 

“La bulle économique”, un podcast de France Inter 

Diffusé à la radio et retransmis en podcast, “La bulle économique” est une émission qui met chaque semaine un coup de projecteur sur une actualité économique. On y parle par exemple de dettes publiques, de marchés boursiers, d’énergies fossiles, ou encore d’économie sociale et solidaire. De quoi améliorer sa culture économique et financière… sans efforts !

Niveau intermédiaire

“Wall Street”, un film d’Oliver Stone (1987)

Attention, film culte ! Wall Street est un film américain sorti en 1987, qui a pour thème la finance et ses dérives. Il s’inspire d’un épisode de l’histoire financière américaine, qui vit un jeune courtier d’une banque d’affaires séduire un riche investisseur… avant de déraper face aux promesses d’argent facile. Certes, le film a maintenant trente-cinq ans, mais il est toujours d’actualité dans son propos. On vous conseille de le visionner pour mieux comprendre le monde de la finance. 

“La Martingale”, un podcast de Matthieu Stefani 

Ce podcast français est animé par un entrepreneur passionné. Chaque semaine, il propose un échange avec un.e expert.e sur une thématique des finances personnelles. Les sujets sont riches et variés : comment construire une stratégie d’investissement adaptée, comment s’organiser avant d’investir, se lancer dans la cryptomonnaie… 

“Krach”, un film de Fabrice Genestal (2010)

Ce film français s’inspire de la chute du hedge fund (fonds d’investissement non indexé sur la Bourse) américain Long Term Capital Management qui engendra de fortes perturbations sur les marchés financiers en 1998.

On y suit Erwan, un trader qui travaille dans une grande banque new-yorkaise. En se basant sur une théorie scientifique qui établit une corrélation entre les variations climatiques et les flux boursiers, il décide de créer un hedge fund pour devenir le maître des marchés financiers. Bien évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu… 

Un film qui permet de pénétrer dans les coulisses d’un milieu opaque et peu connu du grand public. 

Niveau confirmé  

“Inside Job”, un documentaire de Charles Ferguson (2010)

« La crise de 2008 était évitable ». C’est ainsi que commence ce documentaire qui analyse les dérives des acteurs qui ont provoqué la crise financière de 2008. Il propose des témoignages importants, comme ceux de Christine Lagarde (Présidente de la Banque Centrale Européenne) ou de William Ackman (grand investisseur américain). Ce documentaire s’appuie également sur des extraits des procès des banques, et des interventions de journalistes financiers. L’objectif : aider le spectateur à mieux comprendre les racines de cette crise, et les liens entre pouvoir et finance. Inside Job a obtenu l’Oscar 2011 du meilleur film documentaire, et c’est mérité. 

“The Big Short”, un film de Adam McKay (2015)

Ce film est une adaptation du livre de Michael Lewis, The Big Short : Inside the Doomsday Machine, consacré à la crise des subprimes aux Etats-Unis. 

Le réalisateur utilise la fiction pour expliquer cette crise, ainsi que la crise économique mondiale qui a suivi à l’automne 2008. Il retrace ainsi la trajectoire de ceux qui ont pressenti l’explosion de la bulle immobilière et qui en ont profité : traders, banquiers… Dense et intelligent, le film n’en oublie pas pour autant sa dimension pédagogique en éclairant le spectateur sur les aspects les plus complexes du monde de la finance.

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7 livres pour devenir un gourou de la finance

Le sujet des finances personnelles vous intéresse, et vous aimeriez en savoir plus ? On vous propose 7 ouvrages pour améliorer sa culture financière, à associer bien sûr avec nos articles de blog


“Les finances personnelles pour les nuls”, de Pascale Micoleau-Marcel

On commence par… un basique ! Certes, le titre ne fait pas vraiment plaisir. Et pourtant, ce guide regorge de conseils et d’informations à destination des particuliers qui souhaitent apprendre à gérer un budget, définir des postes de dépenses en accord avec leurs revenus et connaître les différents produits financiers à leur disposition.  

Grâce à des explications détaillées, il vous accompagne dans chacune de vos démarches. C’est un compagnon idéal quand on commence à s’intéresser au sujet des finances personnelles, et que l’on cherche, bien plus que de la théorie, des informations concrètes pour alléger son porte-monnaie. 

“En as-tu vraiment besoin ?”  de Pierre-Yves McSween 

L’auteur de ce livre, Pierre-Yves McSween, est comptable de formation. Il a voulu proposer à ses lecteurs une méthode efficace pour gérer leurs finances et apprendre à consommer raisonnablement.

Ainsi, il donne des solutions pour apprendre à déjouer les pièges à la consommation, pour mettre en place un processus d’achat plus minimaliste et limiter ses dépenses à ce qui est vraiment essentiel. Grâce à ses conseils, vous apprendrez à freiner vos pulsions d’achat et à mieux maîtriser votre budget. Parce que ça commence aussi par là !  

“Réfléchissez et devenez riche” de Napoleon Hill

Initialement publié en 1937 sous le titre “Think and grow rich” (ça sonne mieux en anglais !), ce livre est un grand classique, vendu à plus de 60 millions d’exemplaires dans le monde, et une source d’inspiration pour toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au succès financier. 

L’auteur définit 13 principes essentiels pour “devenir riche” ou, à tout le moins, atteindre ses objectifs personnels. Car ce livre, malgré son titre volontairement attractif (peut-être un peu trop…), ne parle pas seulement d’argent. Il s’agit en réalité d’un guide de développement personnel, qui propose de nombreux outils pour gagner en confiance, développer ses compétences et atteindre ses objectifs, qu’ils soient personnels ou financiers. L’objectif : montrer comment les pensées et les croyances des individus influent sur le cours de leur vie.

“Tout le monde mérite d’être riche”, de Olivier Seban

Encore un livre qui mérite qu’on aille au-delà de son titre ! Véritable best-seller, cet ouvrage est régulièrement actualisé en fonction de la conjoncture actuelle. Mais alors, de quoi parle-t-il ? 

Son auteur, Olivier Seban, propose une méthode pour apprendre à gérer au mieux son argent. L’objectif n’est pas de devenir “riche”, mais bien de comprendre les enjeux des finances personnelles, d’apprendre à épargner sans se priver, de saisir les meilleures opportunités, de développer ses compétences et de mieux comprendre les grands principes de l’investissement pour faire fructifier son argent de manière intelligente. Tout ce que, chez Moka, nous nous employons à faire ! 

En mettant en exergue trois principaux thèmes (l’accumulation, l’investissement et la protection), l’auteur propose les solutions les plus adaptées pour gérer efficacement son budget.

“Augmentez votre intelligence financière”, de Robert T. Kiyosaki 

Véritable best-seller aux Etats-Unis, ce livre se donne pour objectif d’éduquer ses lecteurs à une gestion saine de leurs finances. Le postulat de base ? La plupart des individus investissent dans les actifs, mais pas dans l’information. Or, l’éducation financière est cruciale : pas seulement pour gagner de l’argent, mais aussi et surtout pour savoir comment le gérer au mieux. 

Cet ouvrage définit donc 5 types d’intelligences financières, qu’il est important de développer pour gérer efficacement ses finances : 

  • Savoir gagner davantage d’argent ;
  • Savoir protéger son argent ;
  • Savoir gérer son argent ;
  • Savoir faire fructifier son argent ;
  • Savoir améliorer son éducation financière. 

On parie que, déjà, vous avez envie d’en savoir plus !

“L’investisseur intelligent”, de Benjamin Graham

Initialement publié en 1949, cet ouvrage est l’un des tout premiers livres d’analyse financière. Plus d’un million d’exemplaires ont été vendus dans le monde ! Son auteur, Benjamin Graham, est un économiste et grand financier américain, qui a inspiré de très nombreux investisseurs. 

Après le krach de 1929, qui lui a fait perdre une grande partie de sa fortune personnelle, Benjamin Graham a voulu tirer des enseignements de cette épreuve et développer une stratégie d’investissement pérenne qu’il pourrait partager avec les autres. Cette stratégie, nommée “l’investissement dans la valeur”, consiste avant tout à s’intéresser au long-terme et à miser sur des valeurs sous-évaluées qui prendront de la valeur avec le temps. 

Même sans être un as des finances personnelles, vous trouverez dans cet ouvrage de nombreuses informations pour vous aider à mieux comprendre l’investissement et atteindre vos objectifs financiers.

“La semaine de 4 heures”, de Timothy Ferris

Véritable classique contemporain, ce livre propose de nombreux enseignements pour réduire son temps de travail tout en gagnant plus d’argent. Plus qu’un manuel sur les finances, il s’agit d’un manifeste pour une révolution culturelle et un changement de mode de vie. L’objectif ? Démontrer aux lecteurs qu’il est possible de diviser sa masse de travail par deux, sans rien sacrifier au confort financier. Un beau programme. 

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Astuces Économiser

Summer money : préparer son budget vacances

Les beaux jours reviennent, ce qui signifie que la perspective des vacances d’été arrive enfin ! Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on en a tous besoin. Alors, que vous prévoyiez de partir faire un road-trip dans un van aménagé ou de lézarder au bord de la mer, que vous soyiez plutôt juillettiste ou aoûtien, ou que vous préfériez la mer à la montagne, nous vous avons préparé 5 conseils pour économiser de l’argent en prévision des vacances. Suivez le guide ! 


Mettez en place un plan d’action pour réduire vos dépenses

Le dernier jean à la mode acheté sur un coup de tête, les pintes de bière en terrasse (oui, on vous voit venir…🍻), les livraisons de repas parce qu’on a la flemme de cuisiner, le café à emporter acheté tous les matins, les multiples abonnements à des plateformes de musique et de vidéos… On a tous et toutes des dépenses plaisir qu’il est possible, avec un peu d’efforts, de diminuer chaque mois. L’idée ici n’est pas de culpabiliser : simplement, d’identifier ses principaux postes de dépense et de se lancer des défis atteignables (dépenser moins de 50 euros ce mois-ci en livraison de repas, enlever 30 euros sur son budget vêtements, aller à la bibliothèque plutôt que d’acheter des livres…). 

On peut s’inspirer de la méthode BISOU, qui consiste à se poser cinq questions avant tout achat : 

  • A quel Besoin caché correspond mon envie d’acheter ? 
  • En ai-je besoin Immédiatement ?
  • Ai-je déjà quelque chose de Semblable chez moi ? 
  • Quelle est l’Origine de ce produit ? 
  • Sera-t-il vraiment Utile pour moi ?

Pas question de faire des sacrifices, mais juste de consommer plus raisonnablement pour pouvoir financer ses vacances avec l’argent ainsi économisé. Et ça, c’est plutôt motivant, non ? 

Rangez votre carte bancaire 

C’est vrai, nos cartes bancaires sont bien pratiques ! Oui, mais… jusqu’à un certain point seulement.

En payant nos achats par carte bancaire, de façon dématérialisée, nous perdons le sens de l’argent, et nous avons l’impression de pouvoir dépenser sans limites.

Un bon moyen d’économiser sans grandes difficultés consiste donc à ranger sa carte bancaire (ne serait-ce que pour un temps) et à privilégier les paiements en liquide. Pour cela, vous pouvez retirer chaque semaine une somme fixe, qui devra vous servir à effectuer vos achats hebdomadaires.

Ce petit exercice permet de mieux visualiser ce que l’on dépense, et donc d’éviter les dépenses inutiles. 

Gagnez de l’argent de poche  

Vous avez besoin d’argent rapidement pour partir en vacances ? Plusieurs options s’offrent à vous. 

Si vous en avez le temps et l’envie, vous pouvez essayer de trouver un job d’appoint pour compléter vos revenus. Baby-sitting, garde d’animaux, travaux de bricolage, missions d’intérim… Les possibilités sont nombreuses pour se constituer une petite cagnotte. 

Ensuite, n’hésitez pas à vider vos placards : vêtements, livres, jeux vidéo, meubles, tout se vend, que ce soit sur Internet ou dans les vides greniers ! Et si vous êtes vraiment pressé, les dépôts-vente et les magasins de produits d’occasion peuvent vous racheter certains objets. 

Enfin, pourquoi ne pas louer votre appartement, votre place de parking ou votre voiture pour quelques jours ? Il existe aujourd’hui de nombreux sites de location sécurisés. 

Mangez mieux et moins cher 

L’alimentation est, pour la plupart d’entre nous, un poste de dépenses important. La bonne nouvelle, c’est qu’il est facile de le diminuer. Pour cela, on commence par faire ses courses (oui aux restaurants et à la livraison de repas, mais pas tous les jours !) et par définir un budget à ne pas dépasser. 

Ensuite, on prévoit ses menus pour la semaine. Non seulement cela permet de veiller à son équilibre alimentaire,  mais c’est aussi un bon moyen de faire des économies. En anticipant vos menus, vous achetez uniquement ce dont vous avez besoin et évitez les tentations qui font grimper la note. 

On mange aussi local et de saison, car les fruits et les légumes qui ont été cultivés à proximité de chez nous nécessitent moins de transport et sont donc vendus moins chers. Et, contrairement aux idées reçues, faire ses courses directement chez le producteur n’est pas plus cher qu’en grande surface… au contraire ! On cherche donc à limiter au maximum les intermédiaires et on retrouve le plaisir de se rendre à notre marché de quartier. 

Enfin, dernière astuce pour faire des économies : acheter en vrac. Si certains produits comme les pâtes, le riz et les céréales sont légèrement plus chers en vrac, d’autres comme les légumineuses et les fruits secs permettent de baisser la note de 20% en moyenne. Au global, l’UFC-Que Choisir estime que les produits en vrac sont 6% moins chers que les produits emballés.

Mettez en place un compte d’épargne dédié à vos vacances

C’est LE meilleur moyen d’économiser sans y penser, surtout si vous programmez des virements automatiques chaque mois (ou chaque semaine).

Faites le calcul : avec un virement de 10€ par semaine, vous auriez de quoi vous payer un trajet ou un petit plaisir durant votre séjour. Et si vous continuez cette habitude, vous accumulerez 520 euros pour vos prochaines vacances d’été ! Encore plus simple, Moka vous permet d’arrondir toutes vos dépenses à l’euro supérieur et de mettre la différence de côté.

De quoi se constituer une jolie cagnotte, sans avoir à faire de gros efforts !

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Astuces Économiser

5 applis pour faire des économies sur vos achats

On passe énormément de temps sur nos smartphones, alors pourquoi ne pas s’en servir aussi pour faire des économies sur vos courses alimentaires ou votre shopping, en ligne et en magasin ? 💸


Shopmium : l’appli qui rembourse vos courses

Vous sélectionnez une offre dans l’app lorsque vous êtes en magasin (ou avant si vous aviez tout prévu !), vous pouvez scanner votre article pour vérifier qu’il s’agit du bon produit compris dans l’offre Shopmium. Une fois chez vous, il suffit de prendre votre ticket de caisse en photo et de demander votre remboursement. Facile non ? 

On y trouve aussi des offres cashback de toutes sortes, que ce soit des vêtements, des accessoires, des produits high-tech, pour la maison, de la décoration, sport, voyages, etc. Il y en a pour tous les goûts ! 

Petit plus : vous pouvez ajouter vos cartes de fidélité dans l’app pour ne plus passer votre temps à les chercher 😉

Too Good To Go : alliez économie et geste pour la planète

Une super appli pour éviter le gaspillage alimentaire et avoir des plats savoureux pas chers. Vous y trouverez aussi bien des boulangeries, que des restaurants, des sushis et même les supermarchés vous préparent des paniers anti-gaspi ! Grâce à cette app, vous profitez de prix très réduits.

Il vous suffit de choisir le panier dans le commerce de votre choix disponible dans l’app, puis vous allez le chercher. L’anti-gaspi c’est aussi simple que ça. 

De quoi se régaler pour pas cher en faisant un geste pour notre planète ! 🌏

Vinted : revendez et achetez de seconde main

On a tous des vêtements qu’on garde au fond du placard en se disant qu’un jour peut-être on les remettra, et finalement ce jour n’arrive jamais.

Servez-vous en pour vous faire de l’argent ! Vêtements, accessoires, déco, livres, vaisselle… Tout se revend. 

Vinted est très simple à utiliser. Vous prenez vos articles en photo, vous rentrez la catégorie, taille, couleur, prix, vous postez et le tour est joué. 

Pour envoyer, c’est tout aussi simple : une étiquette à imprimer, à coller, on envoie au bureau de poste ou point relais le plus proche et il ne reste plus qu’à attendre. 

Vous pouvez aussi y trouver des petites pépites en parfait état voire neuves ✨

Joko : l’app qui récompense vos dépenses

Joko transforme votre carte de crédit en carte de fidélité et récompense chacune de vos dépenses avec des points convertibles en réductions. 

Vous choisissez vos 5 enseignes préférées parmi les plus grandes (tous secteurs confondus), vous cumulez vos points à chaque passage en caisse et vous pourrez ensuite dépenser vos points chez elles. 

En ligne ou en magasin, vous pouvez profiter d’offres de cashback, bons plans, codes promo et réductions sur l’appli. 

Petit plus : vous pouvez parrainer des amis et gagner encore plus de points !

Volpy : échange, achat et vente de smartphones

Vous avez des smartphones qui traînent au fond d’un placard ? Vous voulez le dernier smartphone ? 

Alors prenez quelques minutes et faites un tour sur l’app. Vous pouvez échanger votre smartphone contre un nouveau (neuf ou reconditionné) à prix réduit, vendre ou acheter un smartphone. 

Volpy vous fait évaluer votre smartphone actuel, à travers quelques questions simples dans l’app. Puis vous choisissez de l’échanger contre un autre smartphone (plus la différence de prix), ou alors Volpy vous le rachète simplement. 

Ensuite le service s’occupe de le reconditionner pour faire des heureux.ses ! S’il n’est pas réutilisable, votre smartphone sera alors recyclé. 

Volpy aide à éviter le gaspillage de ressources naturelles et à limiter la production de déchets électroniques. De plus, pour chaque mobile collecté, Volpy s’engage à verser 2 euros à un projet de reforestation en France, en Éthiopie, en Indonésie ou au Pérou, à vous de choisir !

Alors, vous allez en télécharger quelques-unes ? N’oubliez pas : il n’y a pas de petites économies ! 💰

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10 idées de cadeaux éco-responsables

Que ce soit pour un anniversaire, une fête, un mariage, ou tout simplement pour faire plaisir à un proche… Vous êtes à la recherche d’un cadeau qui respecte la planète tout en rentrant dans votre budget ? Ne cherchez pas plus loin : Moka vous a concocté une petite sélection de cadeaux aussi beaux que durables.   


Un cadeau éco-responsable, pourquoi ?

Vous savez que chez Moka, la protection de l’environnement nous tient à cœur. C’est pourquoi nous vous encourageons à opter pour des cadeaux éco-responsables dès que vous en avez la possibilité. Non seulement cela vous permet d’acheter moins (mais mieux !), mais par ce geste, vous faites également du bien à la planète. Enfin, cerise sur le gâteau, vous offrez un objet utile et de qualité, loin de toute surenchère à la consommation. 

Mon budget : moins de 30 euros

Aussi esthétique que pratique, cette jolie gourde garde au frais (ou au chaud) toutes les boissons. Elle s’emporte partout et permet de rester hydraté.e tout au long de la journée. A l’heure où l’on parle de plus en plus des conséquences négatives du plastique (que ce soit sur la santé ou sur l’environnement), on aime ce genre d’objet aussi joli que pratique, qui remplace efficacement les bouteilles en plastique.

On connaît toutes et tous quelqu’un qui adore le thé. Quoi de mieux que ce joli coffret qui réunit 6 thés gourmands bio ? Soucieuse du respect des équilibres naturels, l’agriculture biologique exclut l’usage des produits chimiques de synthèse et des OGM, tout en limitant les intrants (ensemble des produits qui ne sont pas naturellement présents dans le sol et qui y sont ajoutés pour améliorer le rendement). De quoi (se) faire plaisir sans culpabilité. 

Pas toujours écologique ni bonne pour la santé (on a tous le souvenir d’avoir mangé un gâteau trop gras, trop sucré, trop coloré…), la pâtisserie retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse, grâce à des artisans passionné.e.s par leur métier. Ce livre, écrit par la pâtissière et naturopathe Jennifer Hart-Smith, offre ainsi de nombreuses idées de recettes gourmandes sans excès de sucre, de farine ni de matières grasses.

Avec ses 3 produits d’hygiène et de beauté (un savon surgras, un shampoing solide, un nettoyant visage solide et leur pochette éponge), ce joli coffret vous permet d’adopter de nouvelles habitudes éco-responsables. Pour prendre soin de soi, sans abîmer la planète. 

Mon budget : moins de 50 euros

Quand on sait que le quart des émissions de gaz à effet de serre provient de nos assiettes, on comprend l’importance d’adopter une alimentation responsable. Mais il n’est pas toujours facile de trouver le temps de bien manger… 

Hello Fresh, c’est un abonnement qui permet de recevoir chaque semaine une box remplie d’ingrédients frais, avec les recettes correspondantes. La promesse ? Des plats durables et variés, adaptés à son régime alimentaire et ajustés pour éviter le gaspillage. Avec un abonnement à 47,95€, livraison incluse, on peut se faire livrer 3 repas pour 2 personnes par semaine. Petit bonus : Hello Fresh propose souvent des codes promo avantageux (actuellement, 50€ offerts sur les 3 premières commandes). 

Confectionné dans une matière naturelle et durable, ce tapis de yoga antidérapant accompagnera tous les yogis en herbe ou confirmés dans leur pratique quotidienne. Il est livré avec une jolie sangle fleurie pour pouvoir le transporter partout. 

Mon budget : moins de 100 euros

Vous souhaitez mettre en valeur l’artisanat français ? Offrez ce coffret cadeau Masterbox, qui rassemble plus d’une centaine de créations et de produits issus d’artisans français. Grâce à ce coffret, votre proche choisit ses cadeaux préférés grâce au catalogue en ligne et les reçoit ensuite à son domicile. Une belle manière de faire plaisir à ceux qu’on aime, tout en soutenant les artisans français. 

Si vous souhaitez offrir un beau cadeau à un enfant, on vous recommande cette jolie marque qui confectionne de belles peluches dans le Nord de la France, avec des matières certifiées Oeko-Tex et beaucoup de poésie.

Mon budget : 100 euros et plus

Eh non, le véganisme n’est pas réservé qu’à l’alimentation ! Il est également possible de confectionner des vêtements et des chaussures avec des matières entièrement végétales, dans le respect de la nature et des animaux. Ces baskets éthiques sont fabriquées avec… du raisin et des déchets de pomme, sont certifiées Oeko-Tex et garanties sans solvant. Et elles sont magnifiques ! En plus des chaussures, la marque Minuit sur Terre propose également des sacs, des ceintures et des portefeuilles. 

Passer une nuit dans une cabane perchée dans les arbres ? C’est possible ! Ce bon-cadeau pour une nuit en cabane et un petit déjeuner vous permettra de faire plaisir à la personne de votre choix. Pour une nuit insolite la tête dans les étoiles, au contact direct de la nature… 

On espère que nos idées vous ont inspiré.e ! 😉

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Astuces Good Vibes

Less is more : vivre avec moins

Le saviez-vous ?

Voici des chiffres à vous donner mal à la tête ! 🤯

  • 2 500 kg : le poids moyen des objets que l’on possède chez soi
  • 3 680 heures ou 153 jours : le temps passé à chercher des objets dans une vie.

De plus en plus de personnes se convertissent à ce nouveau mode de vie qu’est le minimalisme

Consommer beaucoup moins et mieux. Se rendre compte de ce qui est essentiel. Telle est la philosophie des personnes qui adoptent ce style de vie. 

Le minimalisme a plusieurs avantages, aussi bien au niveau du porte-monnaie qu’au niveau du bien-être et de sa santé mentale.

Love people and use things, because the opposite never works.

Joshua Fields Millburn, promoteur de ce style de vie.

On vous explique !

La base du minimalisme est de réduire sa consommation, pour ne conserver que ce qui a une valeur sentimentale pour nous ou qui nous sert réellement.

Il consiste donc à se débarrasser de tous les objets superflus et à se recentrer sur les choses qui nous sont essentielles. 

L’objectif du minimalisme est de se détacher du pouvoir que les choses matérielles exercent sur nous. C’est aussi adopter un mode de consommation raisonné et responsable.

Mais il ne se limite pas aux objets ! Le minimalisme, c’est aussi de mieux allouer son temps, en ne s’entourant par exemple que des personnes avec qui l’on se sent bien. Et en s’éloignant des personnes qui nous sont nocives. 

Par où commencer ? 

  • Faites du tri chez vous 🏠

Dans votre dressing, dans vos placards de cuisine, dans vos tiroirs de salle de bain, partout ! Allégez-vous du superflu, ne gardez que l’essentiel. Vous pouvez ensuite revendre des affaires ou bien les donner à des associations. 

Avez-vous besoin de 3 tire-bouchons ? Mangez-vous dans chacune de vos 12 assiettes ? Et ce pull au fond de votre placard qui n’a pas vu le jour depuis 2 ans ? 

Pourquoi ne pas se mettre au défi de faire le projet 333

33 vêtements pour 3 mois. 

Le principe : en début de saison, choisissez 33 vêtements (accessoires et chaussures compris) pour créer des looks pour les 3 prochains mois. Puis rangez tout le reste ailleurs (si vous vous rendez compte qu’ils ne vous sont plus utiles ou que vous n’y pensez même plus, vendez-les ou donner-les). Le but est d’avoir un dressing épuré, avec l’essentiel, pour ne porter que vos vêtements préférés et surtout ne plus vous prendre la tête chaque matin ! Joie garantie. 

  • Faites du tri dans vos relations 👋

Adopter un mode de vie minimaliste, c’est aussi faire le tri dans ses relations. Il y a des relations que l’on garde par habitude et non parce qu’on en ressent l’envie ou le besoin.

Les relations nocives, amoureuses ou amicales, sont bien plus courantes qu’on ne le pense. Ce n’est pas toujours évident de s’en rendre compte car on peut ressentir beaucoup d’affection pour la personne. Couper les ponts est alors une option très difficile. 

La culpabilité prend généralement le dessus lorsqu’il faut s’éloigner d’une personne toxique, mais vous n’avez pas à vous sentir coupable de vouloir mettre un terme à une relation malsaine. 

On peut aussi penser que la relation nous fait du bien, alors que celle-ci nous tire vers le bas. Pour tenter de vous en rendre compte, prenez le temps de réfléchir à vos relations actuelles. Pensez au positif et au négatif qu’elles vous apportent. Est-ce qu’il y a beaucoup plus de négatif ? Y a-t-il du positif ? Est-ce vous pouvez changer quelque chose à la relation pour qu’elle soit positive ? Est-ce qu’il est nécessaire pour votre bien-être et votre santé mentale de vous éloigner de cette personne ? 

Vous seul.e pouvez en décider, mais rappelez-vous qu’on ne devrait jamais avoir à subir des relations qui nuisent à notre confiance en soi, à notre santé mentale ou physique et à notre sécurité. ☝️

Entourez-vous des proches qui sont là pour vous, avec qui vous pouvez être vous-même, et qui vous soutiendront dans n’importe quelle situation. 

Votre bien-être est la priorité.

  • Faites du tri dans votre emploi du temps 🗓

Si vous avez l’habitude de toujours avoir quelque chose à faire, faites le vide. Laissez-vous du temps pour vous-même. Il y a du bon à s’ennuyer.

Pour en savoir plus sur ce que le minimalisme peut apporter à votre vie, nous vous conseillons de prendre une petite heure et demie (promis ça passe vite !) pour regarder le fabuleux documentaire Minimalism sur Netflix

Il n’essaie pas de convertir au minimalisme, mais partage une recette : il donne les ingrédients pour que chaque personne y trouve son bonheur. 

Moins d’encombrement, moins de charge mentale, moins de dépenses, moins de consommation donc plus de bien-être et plus de disponibilité.

Alors ça vous tente d’essayer ce nouveau style de vie ? 😄

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Mode et beauté : astuces budget, écolo et santé

On vous a concocté quelques conseils pour mieux gérer votre budget mode et beauté, tout en préservant l’environnement et en prenant soin de votre santé.

Parfait non ? 🌏


Conseil n°1 : les cosmétiques solides

Économiques, bons pour la santé, et écologiques, les cosmétiques solides font de plus en plus parler d’eux. Il en existe de toutes sortes : shampoings, savons, déodorants, dentifrices… Chaque cosmétique classique a son équivalent solide 🧼

Un cosmétique solide, c’est tout simplement un cosmétique qui ne contient pas d’eau dans sa composition. Il est également sans conservateur car, sans eau, sa durée de vie est bien supérieure à son équivalent liquide. C’est une alternative écologique, économique, efficace, pratique à emporter partout et également ludique

Vous n’avez plus d’excuses, on peut très facilement en trouver :

Lamazuna propose toute une gamme de produits naturels, fabriqués en France, labellisés Cruelty Free, Slow Cosmétique, naturels, véganes et bio. Lush est aussi déjà bien connu depuis des années sur ce marché, mais il en existe plein d’autres comme Respire, Umaï, etc.

En plus, les cosmétiques solides ont une durée de vie bien supérieure à leur équivalent liquide. Tout cela fait d’eux l’alternative parfaite pour votre porte-monnaie, votre santé et l’environnement ! ✨

Conseil n°2 : shoppez responsable

Selon le rapport de WWF, on achète environ 20 kg de vêtements chaque année. Et cela nous coûterait en moyenne 668 € tous les ans ! Ça fait beaucoup, non ? 💶

En plus, saviez-vous que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde ?

Voici donc quelques petites astuces pour shopper plus responsable 🌿 :

  • Avant d’aller faire du shopping, bien réfléchir à ce dont vous avez besoin. Cela permet de ne pas vous laisser tenter dans le magasin et d’éviter d’acheter des choses que vous n’utiliserez pas. Nous sommes certains que votre porte-monnaie vous remerciera ! 
  • Privilégier la qualité à la quantité. Il vaut mieux acheter un jean un peu plus cher et de qualité, qui durera dans le temps, plutôt que de racheter un jean de mauvaise qualité tous les ans qui, au final, reviendra plus cher sur le long-terme. 
  • Privilégier les enseignes éthiques comme par exemple, Parisienne et Alors, du made in France, éco et super tendance ! Ou encore Hopaal, enseigne transparente et made in France, qui verse une partie de son chiffre d’affaires à des associations engagées pour la planète. Pourquoi pas Coton Vert, si vous cherchez des basiques bio, équitables et solidaires ? Mais il existe bien d’autres marques écoresponsables !
  • Acheter de seconde main : en friperie, on trouve de jolies choses qui n’attendent que d’être portées ! Sinon, de particulier à particulier, vous connaissez déjà Vinted ou Leboncoin, il y en a pour tous les goûts. Et vous pouvez aussi en profiter pour revendre les habits que vous ne portez jamais !

Conseil n°3 : privilégiez les textiles écoresponsables

Les français.es achètent environ 700 000 tonnes de textile mais moins d’un quart de nos vêtements sont recyclés ♻️

Il est donc préférable de privilégier les textiles éco responsables dont la culture limite la consommation d’eau, comme par exemple : 

  • Le coton biologique : sa culture consomme 91 % d’eau en moins que la culture du coton classique.
  • Le lin : il ne nécessite aucune irrigation et l’ensemble des produits issus de sa transformation sont utilisés et recyclables.
  • Le chanvre : c’est une plante très économe en eau, elle n’a pas besoin de pesticide ni d’engrais.
  • Le jute : un hectare de jute absorbe 15 tonnes de CO2 et produit 11 tonnes d’oxygène. 

Vous voyez ? L’écoresponsabilité ne veut pas dire se priver ! C’est simplement consommer et dépenser mieux, là où ça a du sens, pour la planète mais aussi pour vous et votre porte-monnaie. 😊

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Réduire mon impact sur l’environnement causé par le numérique

On ne parle pas assez de l’impact du numérique sur l’environnement, et pourtant il est très important. N’hésitez pas à suivre ces conseils très simples, qui ne bouleverseront pas vos habitudes quotidiennes, mais qui changeront beaucoup pour la planète.


Conseil n°1 : nettoyer votre boîte mail ✉️

Saviez-vous aussi qu’une boite mail pleine à craquer pollue autant que de faire un voyage Paris-Marseille en voiture par an ? 

Les impacts du numérique sur l’environnement sont souvent peu connus. On cite souvent le numérique pour aller vers la transition énergétique, notamment par le biais de la dématérialisation. Et pourtant, le poids environnemental d’un mail avec une lourde pièce jointe peut correspondre à l’impression de 120 pages ! 

Vincent Courboulay,
ingénieur et maître de conférences en informatique. 

Une solution simple est de faire le tri et de stocker uniquement ce qui est nécessaire. Pour cela, vous avez l’application gratuite Cleanfox, qui se charge de nettoyer votre boîte mail en quelques clics !

Conseil n°2 : les moteurs de recherche 🔍

Vous qui possédez un smartphone, savez-vous combien de recherches vous faites sur internet ? Peu importe la réponse, vous êtes en position d’aider la planète en continuant à faire ce que vous aimez !

En changeant votre moteur de recherche pour une des alternatives suivantes, vous pourrez :

  • Planter des arbres via Ecosia
  • Choisir votre bonne action via You Care : nourrir les animaux des refuges, aider à planter des nouveaux récifs coralliens, retirer le plastique des océans, financer des heures de scolarité aux enfants défavorisés, planter des arbres, offrir de l’eau potable aux populations défavorisées ou encore aider les chercheurs à trouver un traitement contre le cancer.
  • Aider à la construction d’éco-quartiers via Lilo

Alors maintenant, à vos ordinateurs ! Et n’oubliez pas d’aller sur Cleanfox via un moteur de recherche responsable 😉

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Ma cuisine plus économique et anti-gaspi

Eh oui, l’écoresponsabilité c’est aussi dans la cuisine ! Grâce à ces petits conseils pratiques, vous deviendrez un as de l’anti-gaspillage, mais pas seulement. Ces conseils servent bien évidemment aussi à alléger vos dépenses quotidiennes ! 

Conseil n°1 : utiliser ses épluchures de fruits et légumes

Nous avons souvent le réflexe de jeter les épluchures de pomme de terre, les peaux de banane et autres aliments qui sont considérés comme des déchets. Mais vous pouvez parfaitement les utiliser !

Par exemple, vous pouvez substituer le basilic du pesto par des fanes de carotte ou de radis. De la même façon, vous pouvez facilement mixer des coquilles d’œuf (très riches en calcium) en une poudre très fine et l’ajouter à vos smoothies !

Et retrouvez encore plein d’astuces anti-gaspillage sur TooGoodToGo 🥕

Conseil n°2 : recycler les sachets de thé

Saviez-vous que le thé est la deuxième boisson la plus consommée au monde ? ☕️ Juste derrière l’eau bien sûr. 

Tout d’abord, un sachet peut servir pour plus d’une tasse, il peut être conservé et réutilisé dans vos prochaines tasses d’eau chaude !

Mais vos sachets de thé peuvent aussi servir à nourrir les plantes, nettoyer un meuble ou un miroir, apaiser les démangeaisons ou encore désodoriser une pièce et le frigo. Pratique non ?

Conseil n°3 : consommer de saison

Mais il n’y a pas que le recyclage des produits consommés, il faut commencer par consommer de saison.

Consommez en priorité des fruits et légumes de saison. Ils sont beaucoup moins chers et disponibles très facilement. S’ils ont été cultivés en France, ou proches de chez vous, c’est encore mieux ! 🇫🇷

Ensuite, la nature est tellement bien faite que les vitamines et minéraux présents dans les produits de saison contiennent exactement ceux que le corps réclame. Ainsi, en hiver, vous aurez plus besoin de minéraux et de vitamine C. Alors qu’en été, vous aurez besoin de plus d’eau. 

Retrouvez ici la liste des fruits et légumes en fonction des saisons.

Et voilà ! Désormais, vous êtes un.e pro de l’anti-gaspillage mais vous savez aussi quels fruits et légumes consommer et quand. De quoi soulager votre compte en banque, la planète et peut-être même impressionner votre entourage ! 😉

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Un chez-soi plus sain et responsable

Voici 3 conseils simples à intégrer dans votre quotidien, pour dépenser moins, tout en protégeant votre santé et notre chère planète depuis chez vous. C’est facile, regardez ! 


Conseil n°1 : les produits d’entretien naturels

Nettoyer sa maison avec des produits naturels, c’est sain, facile et peu onéreux grâce à quelques indispensables. Il vous suffit de réunir des ingrédients disponibles partout : une serviette en microfibre, du vinaigre blanc, du bicarbonate de soude, des cristaux de soude, du savon noir et du savon de Marseille. Rien d’autre.

Si vous n’avez pas le temps, ou pas l’envie, il existe aussi des kits tout prêts pour fabriquer vos produits sur I Make ou encore Les Petits Colibris

Votre portefeuille et votre maison vous remercieront, mais votre santé aussi ! 

Conseil n°2 : les ampoules LED

Les ampoules LED sont largement distribuées depuis plusieurs années. Elles comportent de nombreux avantages :

  • Elles consomment 80 % d’électricité en moins que les ampoules classiques et consomment jusqu’à 10 fois moins que les ampoules basse consommation.
  • Elles ont une durée de vie très importante, qui peut aller jusqu’à 25 ans (25 à 50 fois plus qu’une ampoule classique).
  • Leur rendement lumineux est très bon (6 fois meilleur).
  • Son allumage est instantané.
  • Aucun risque de brûlure.

L’impact environnemental des lampes LED est très inférieur à celui des lampes normales. 

Il ne vous reste plus qu’à les adopter 💡

Conseil n°3 : la température intérieure

L’ADEME conseille de conserver une température ne dépassant pas les 19°C pour les pièces de vie. Vous pouvez même descendre à 16°C dans une chambre d’adulte, car vous n’avez pas besoin de plus de chaleur quand vous êtes déjà dans votre lit. 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est également important de bien aérer son intérieur pendant 5 minutes pour diminuer la sensation de froid : cela élimine le surplus d’humidité dans l’atmosphère.

Enfin, vous pouvez investir dans des prises ou des radiateurs connectés afin de contrôler la température et la durée d’allumage de vos appareils !

Alors, nous n’avions pas raison en vous disant que c’était facile ? 😉

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2021 : 6 résolutions responsables pour bien commencer l’année

Prenez de bonnes résolutions pour 2021 en faisant entrer dans votre routine des habitudes plus durables et plus responsables.

Qui dit nouvelle année, dit bonnes résolutions

Chez Moka, notre objectif pour 2021, c’est d’être encore plus écoresponsables !  Et si vous aussi vous en profitiez pour consommer de manière plus éthique et pour réduire votre empreinte environnementale ?

Pour vous aider dans cette démarche, nous vous proposons de découvrir quelques gestes simples à adopter, pour protéger la planète. Et ça, c’est encore mieux que des vœux…


1. En 2021, je consomme local

Vous avez l’habitude de manger des fraises et des tomates tout au long de l’année ? Pourtant, en hiver, ces fruits doivent être importés et cela représente 10 à 20 fois plus de pétrole que pour une production locale. Alors, en 2021, découvrez et redécouvrez les produits de saison et prenez le pli de les acheter localement. Par exemple, en janvier, les kiwis, les pommes, les mandarines, les carottes, les endives, les panais, les potirons ou encore les topinambours sont à l’honneur. Pour faire vos courses, direction le marché, les ventes à la ferme ou bien les réseaux d’achat comme la Ruche qui dit Oui, pour faire le plein de saveurs auprès des petits producteurs de votre région.

2. En 2021, je réduis ma consommation énergétique

En France, un ménage alloue en moyenne 8,5 % de son budget annuel à ses factures d’énergie. Mieux gérer votre consommation, c’est donc l’occasion de réduire vos factures mais aussi de diminuer vos émissions de CO2. Quelques gestes simples peuvent faire la différence :

  • Pensez à éteindre vos appareils en veille (ordinateur, télévision…),
  • Couvrez vos casseroles et éteignez les plaques quelques minutes avant la fin de la cuisson,
  • Utilisez le programme « éco » sur votre lave-vaisselle et « basse température » sur votre lave-linge,
  • Ne placez pas votre réfrigérateur et/ou congélateur près d’une source de chaleur,
  • Équipez-vous en ampoules basse consommation,
  • Réglez votre chauffe-eau électrique autour de 55°C,
  • Installez un thermostat sur vos radiateurs,
  • Fermez vos volets la nuit pour conserver la chaleur.

3. En 2021, je ne garde que l’essentiel dans la salle de bains

Chaque année, 13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans. Pour protéger nos eaux si précieuses, chacun peut agir à son échelle et réduire sa consommation d’emballages. Et cela passe évidemment par la salle de bains ! Vous pouvez très bien prendre soin de vous sans pour autant multiplier les produits cosmétiques et les nombreux contenants plastiques qui vont avec. Ayez le réflexe de vérifier la composition des shampoings, des gels douches ou encore des crèmes que vous achetez. Moins il y a d’ingrédients, mieux c’est ! Privilégiez des produits sans composants chimiques : la planète vous en remerciera, votre peau et vos cheveux aussi. Le must pour réduire au maximum les emballages ? Les savons et shampoings solides. Vendus en vrac au kilo, ils vous permettront d’adopter le zéro déchet dans votre salle de bains.

Faites un tour chez Lush ou chez Comme Avant pour trouver votre bonheur !

4. En 2021, je limite la pollution numérique

Le stockage en ligne de données est très pratique mais n’est pas sans impact sur l’environnement. Les milliers de mails que vous conservez dans votre boîte mail demandent de l’énergie pour être stockés sur les serveurs. Alors, à l’occasion, prenez le temps de faire du tri et de supprimer tous les messages inutiles. Ce grand ménage numérique permettra de réduire votre empreinte écologique sur internet en quelques minutes. Profitez-en également pour trier vos photos, vos vidéos et vos fichiers stockés sur le Cloud.

Et pour aller encore plus loin, savez-vous qu’il existe des moteurs de recherche responsables ? Ecogine ou Ecosia en sont l’exemple : ces plateformes vous donnent l’opportunité pour chaque requête de cumuler des points. Ces derniers permettent ensuite de reverser des fonds pour soutenir des projets environnementaux et/ou sociaux ou bien de replanter des arbres.

5. En 2021, j’adopte la gourde

Ces dernières années, la gourde est devenue un accessoire pratique, écolo et design. Ce petit objet réutilisable deviendra votre meilleur allié pour remplacer les bouteilles d’eau en plastique, qui sont produites en quantités astronomiques : 89 milliards dans le monde chaque année ! Alors que ce soit pour aller au bureau, pour partir en randonnée ou tout simplement pour vous promener, n’oubliez pas de toujours avoir votre gourde sur vous. Les marques Chilly’s Bottles et Qwetch vous proposent une vaste collection de gourdes, aussi pratiques que jolies !

Au travail, pensez également à bannir l’utilisation des gobelets en plastique pour vos boissons chaudes. Offrez-vous un joli mug que vous pourrez réutiliser chaque jour pour une pause-café bien plus écologique…

6. En 2021, j’achète d’occasion

Le marché de la seconde main est en plein essor et permet désormais de se procurer facilement et rapidement des produits d’occasion. Alors, pour remplacer votre sac à main, pour changer la déco de votre salon ou encore pour refaire la garde-robe de vos enfants, découvrez des alternatives plus écologiques. Friperies, plateformes en ligne, ressourceries, brocantes, vide-greniers : les possibilités sont multiples pour trouver des produits de seconde main. En plus de leur offrir une nouvelle vie, vous ferez aussi de belles économies…

Vous connaissez probablement déjà Vinted ou LeBonCoin mais n’hésitez pas à vous promener sur d’autres sites spécialisés comme Recyclivre pour les livres d’occasion ou Selency pour le mobilier et la déco. Pensez aussi à la boutique Emmaüs pour faire de bonnes affaires.

À vous de jouer pour que 2021 soit une année plus responsable !

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5 idées cadeaux pour un Noël éthique et solidaire !

Retrouvez nos meilleures idées de cadeaux pour faire plaisir à Noël tout en faisant un geste pour la planète.

💚

Cette année, les fêtes sont attendues plus que jamais : ce sera enfin l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis. Et pour ce Noël si spécial, que diriez-vous de faire à vos proches des cadeaux qui le sont tout autant ? Glissez sous le sapin des objets éthiques et solidaires, qui rempliront une double promesse : faire plaisir aux heureux destinataires tout en préservant la planète. Et oui, chez Moka, on pense que c’est toujours mieux d’allier l’utile à l’agréable, mais aussi que tous les petits gestes, mis bout à bout, ont un réel impact !

Made in France, zéro déchet, initiative solidaire & commerce équitable sont au cœur de nos valeurs : nous avons déniché pour vous les meilleures idées pour un Noël plus responsable.


N°1 Le coffret de cosmétiques zero waste Lamazuna – à partir de 18 €

Coffret Lamazuna 🌿

Faites découvrir à vos proches une alternative innovante, durable et écologique pour réduire le gaspillage dans la salle de bains. Ce défi, Lamazuna l’a relevé avec succès ! Depuis 2010, la marque propose des cosmétiques solides, sans emballages en plastique. Et en dix ans, Lamazuna a déjà réussi un bel exploit : éviter plus de 46 millions de déchets. Tous les accessoires proposés sur leur boutique en ligne (lingettes, têtes de brosse à dents) sont entièrement recyclables : aucun gâchis ! Déposez au pied de l’arbre de Noël un joli coffret Lamazuna en bois de peuplier, Made in France, et initiez votre famille ou vos amis aux cosmétiques zéro déchet.

N°2 Les sneakers Piola, l’éthique jusqu’au bout des pieds – à partir de 190 €

Baskets Piola

Piola propose une gamme de sneakers design pour homme et pour femme, en apportant un soin particulier à toute sa chaîne de production. Et cela commence dès l’approvisionnement ! Le caoutchouc est acheté directement au Pérou, auprès des « shiringueros », cinq fois plus cher que le prix du marché local pour préserver leur qualité de vie et valoriser leur savoir-faire. Pour chaque paire achetée, 2 € sont reversés aux producteurs péruviens. En achetant des chaussures Piola, vous contribuez donc à améliorer le quotidien des shiringueros, sans pour autant faire l’impasse sur le style. Pour offrir des chaussures Piola à un sneakers addict, c’est par ici.

N°3 La pochette en cuir Orega, pour apporter la lumière à l’autre bout du monde – 30 €

Pochette Orega

La maison Orega propose des accessoires premium et contemporains, entièrement fabriqués en France. Et derrière chaque sac et chaque pochette, se cache une belle initiative ! Orega crée, développe et distribue pour chaque pièce achetée un cartable solaire à un enfant qui n’a pas la chance d’avoir l’électricité. Cet objet astucieux et innovant est entièrement réalisé à partir de cuir au tannage végétal et fonctionne avec un module solaire qui permet de le recharger simplement avec le soleil. Avec Orega, acheter un nouveau sac à main permet à votre échelle d’offrir une vie meilleure à un enfant… Parcourez leur collection complète sur leur e-shop et faites sensation au moment du déballage des cadeaux !

N°4 Ethi’Kdo, la carte cadeau 100 % solidaire

Vous avez du mal à trouver LE cadeau idéal mais vous avez tout de même à cœur de partager vos convictions avec vos proches ? Nous avons la solution parfaite : la carte éthi’Kdo. Le principe est simple : vous choisissez en ligne une carte cadeau physique ou dématérialisée, vous la créditez du montant de votre choix et le tour est joué. La personne que vous gâtez pourra ensuite l’utiliser pour se faire plaisir parmi des centaines de marques partenaires, écologiques et solidaires. Cosmétiques, mode, jeux, livres, gourmandises, décoration d’intérieur : les possibilités seront infinies…

N°5 Un kit de jardinage pour manger bio et maison toute l’année – 23 €

L’écoresponsabilité, c’est aussi trouver des alternatives pour manger local. Alors rien de tel qu’un kit pour cultiver des légumes et des aromates directement à la maison ! Mon Petit Coin Vert est un site qui propose de nombreux coffrets pour profiter facilement d’un vrai petit potager chez soi. Légumes insolites, légumes oubliés, aromates, légumes à croquer : il y en a pour tous les goûts ! Toutes les graines sont françaises et préparées à Lille par des travailleurs en situation de handicap. En bref, le cadeau parfait pour voir la vie en vert, dispo ici.

Pour un Noël au grand cœur : un cadeau pour les plus démunis

Les fêtes de fin d’année apportent un peu de magie au quotidien, mais c’est aussi l’occasion de se rappeler que certains n’ont pas la chance de recevoir des cadeaux. Pour offrir un peu de réconfort aux SDF, un grand mouvement prend en ce moment de l’ampleur en France : la boîte cadeau pour les sans-abris. L’idée est simple : il vous suffit de préparer un joli coffret surprise à l’aide d’une boîte à chaussures. Vous pouvez déposer dedans une gourmandise, un produit de beauté, un produit de loisir, un vêtement ou accessoire chaud, un mot doux. Les boîtes doivent ensuite être laissées dans des points de collecte que vous pourrez retrouver sur Facebook, en fonction de votre région.

Maintenant que vous avez trouvé le cadeau idéal, il ne vous reste plus qu’à patienter jusqu’au 24 ! 🎄

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Les meilleurs conseils pour réussir l’achat de votre maison

L’achat d’une maison est un projet qui nécessite une bonne préparation. Il est important de se poser les bonnes questions et de suivre certaines recommandations pour ne pas commettre d’erreur. Voici les meilleurs conseils que vous devez suivre pour réussir l’achat de votre maison ou de votre appartement.

Prenez le temps de bien sélectionner
votre bien

Il est important de ne pas se précipiter, et de faire 3 à 5 visites au minimum pour plus de prudence. L’accumulation des visites vous permettra d’affiner votre œil pour déceler plus facilement tout ce qui ne va pas dans une maison.

Lorsque vous commencez votre recherche, vous pouvez aussi visiter des maisons qui ne correspondent pas forcément à 100 % de vos critères. Vous apprendrez de nouvelles choses grâce à ces visites, et vous pourrez éventuellement tomber sur une bonne surprise.

Si vous avez des critères très précis, il est conseillé de faire appel à un agent immobilier pour rechercher le bien immobilier qui y répond. Sa connaissance du marché et son catalogue lui permettent de dénicher plus facilement le cocon de vos rêves.

Renseignez-vous sur
le marché immobilier local

Après avoir trouvé le nid qui vous correspond, vous devrez faire une offre. Pour savoir si vous pouvez négocier le prix, étudiez préalablement les prix du marché. Pour ce faire, basez-vous sur les critères suivants : la localisation de la maison, ses caractéristiques, et s’il s’agit d’un bien neuf ou ancien.

Profitez des aides de l’Etat

L’État a mis en place plusieurs dispositifs d’aides à l’achat immobilier, tel que le fameux Prêt à Taux Zéro, à destination des primo-accédants. En plus, certaines communes proposent également des aides à l’achat sous forme de prêt aidé ou d’aides au déménagement. Bien évidemment, chaque aide possède ses propres critères d’éligibilité.

Anticipez votre prêt immobilier

Il est conseillé de toujours anticiper la demande de crédit immobilier. En effet, cette procédure nécessite que vous rassembliez un bon nombre de documents pour le dossier : fiches de paie, fiches d’impôts, livret de famille, etc.

Lors des visites, vous pouvez présenter une attestation de finançabilité au vendeur afin de prouver votre capacité d’achat. Pour obtenir cette attestation, il vous suffit d’effectuer une simulation de capacité d’emprunt en ligne pour connaître la somme que vous pouvez payer. Après l’analyse de vos documents, une attestation vous sera décernée.

Tenez compte des frais
liés à l’achat de la maison

La plupart du temps, il y a un écart considérable entre le prix inscrit dans l’annonce immobilière et le montant réel que vous coûtera la maison. Outre les frais d’agence et les frais de notaire, qui sont les plus connus, il y a également les frais de dossier de la banque, les frais de garantie, les frais de courtage, etc.

Ces frais ne sont pas toujours inclus dans le prêt, et votre banque vous demandera de les financer avec l’apport. Depuis le début de l’année 2020, il est rare de trouver des dossiers dont les prêts accordés financent à la fois le prix du bien immobilier et les autres frais. De ce fait, assurez-vous de disposer d’une épargne s’élevant à 10 % du prix de la maison, au minimum.

Moka peut vous aider à atteindre cet objectif, grâce à l’arrondi automatique et aux dépôts récurrents.

À part cela, considérez également les frais liés à l’entretien de la maison. Faites le point sur toutes les dépenses (impôts, travaux d’entretien, de rénovation, etc) pour assurer que vous pouvez les financer.

N’hésitez pas à négocier

Si vous achetez votre bien immobilier dans un marché moins tendu (contrairement à Paris), sachez que vous pouvez bel et bien négocier le prix. Lorsque vous négociez le prix, considérez les éventuels travaux à réaliser. Attention, ne négociez pas un prix trop inférieur à celui demandé par le vendeur pour ne pas vexer ce dernier et ne pas recevoir de contre-offre.

Anticipez la revente d’une maison

En France, les Français.e.s gardent leur bien immobilier en moyenne durant 7 ans avant de le revendre. Avant de conclure l’achat, demandez-vous si vous parviendrez au moins à revendre la maison au même prix. Ce bien immobilier trouvera-t-il facilement un repreneur ? Pour garantir cela, misez sur une maison située dans une bonne zone géographique.

Faites appel à un.e expert.e en immobilier

L’achat d’une maison requiert une connaissance approfondie du marché immobilier local. Si vous n’êtes pas connaisseur, n’hésitez pas à solliciter les services d’un.e expert.e en immobilier. Vous profiterez de son avis et de ses conseils pour réussir votre projet.

Faites appel à un agent immobilier pour l’achat d’un bien ancien, et un promoteur local pour un achat dans le neuf. Pour simplifier les démarches, vous pouvez faire appel à un notaire pour garantir la légalité de la vente et son déroulement dans les meilleures conditions. Au niveau des crédits immobiliers et des établissements bancaires, le courtier immobilier est le professionnel le plus qualifié pour vous aider.